Judo. -70 kg. Pas de médaille pour Marie-Ève Gahié

Quelle déception pour Marie-Ève Gahié ! Très attendue pour aller chercher un podium, ce mercredi aux Jeux Olympiques. Malheureusement, la judokate du Paris Saint-Germain a calé en quarts et se classe septième. Il n’y aura pas de médaille pour Marie-Ève Gajoé à Paris devant son public.

Malgré un premier tour bien négocié en -70 kg contre l’Israélienne Maya Goshen (23e mondiale), la Française allait retrouver sur son chemin une adversaire redoutable qui l’avait battue quatre fois lors de leurs quatre dernières confrontations. Et cela aura encore été le cas face à l’Autrichienne Michaela Polleres (n°3 mondiale).

Rien n’était perdu pour aller chercher le bronze. Il lui fallait gagner deux matches pour y parvenir. Malheureusement, Gahié a perdu tout espoir dès son premier combat de repêchages. La Française s’est rapidement inclinée contre la Belge Gabriella Willems (21e à la ranking mondiale, et cinquième des derniers championnats du monde). Une compétition à oublier pour Marie-Ève Gahié.

« Mon analyse ? Aujourd’hui, je n’étais pas tendue, j’étais même relativement sereine. Après, sur mon deuxième combat, j’ai manqué un peu d’agressivité. J’ai discuté avec les coaches et je me suis remobilisée, j’étais bien et j’ai réussi à bien aborder ce combat de repêchages. Je me fais prendre sur une liaison debout-sol très rapide, je n’ai pas su m’en sortir et voilà… Je suis croyante, donc je remercie Dieu et je suis reconnaissante de ce que je vis. Je sais que j’aurais pu aller beaucoup plus loin mais rien ne me fera baisser les bras dans ma vie, même ça », a-t-elle réagi sur le site officiel du club parisien. Désormais il lui faudra du temps pour digérer cette désillusion avant de repartir au combat et de penser à Los Angeles 2028.

Judo. ChM. Romane Dicko sur le toit du monde

Romane Dicko se souviendra longtemps de ce mercredi 12 octobre. À Tachkent en Ouzbékistan, la judoka du Paris Saint-Germain est devenue championne du monde des +78 kg. À seulement 23 ans, elle décroche son premier titre mondial de sa jeune carrière.

Déjà sacrée championne d’Europe pour la troisième fois de sa carrière, il y a quelques mois à Sofia (Bulgarie), la native de Clamart (Hauts-de-Seine), a successivement disposé durant sa journée de compétition de la Chinoise Xin Su pour son premier combat, de la Néerlandaise Marit Kamps en quarts de finale, de sa compatriote Julia Tolofua dans une demi-finale 100% française et, enfin, de la Brésilienne Beatriz Souza en finale.

« Nous sommes très fiers de ce titre de championne du monde, s’est félicité Djamel Bouras, Président de la section Judo du Paris Saint-Germain. Romane a de nouveau prouvé qu’elle est bien la meilleure de sa catégorie, en pratiquant un excellent judo tout au long de la journée. Ce sacre mondial ponctue une année brillante, au cours de laquelle elle a décroché de nombreux titres, dont celui de championne d’Europe pour la troisième fois, à seulement 23 ans. Romane continue de nous impressionner et de monter en puissance chaque saison. Le Club continuera de l’aider à poursuive cette très belle progression qui, on l’espère, l’amènera à réaliser de grandes choses lors des Jeux de Paris en 2024. »

Romane Dicko est la deuxième athlète du PSG Judo a remporté une médaille sur ces Championnats du monde, après le bronze décroché vendredi dernier par Amandine Buchard en moins de 52 kg.

Judo. Grand Slam Budapest La sélection féminine décimée par le Covid

À la suite au stage effectué à Alicante, plusieurs filles de l’équipe de France ont été testées positives au Covid. Par souci de précaution, le staff tricolore, en accord avec le médecin et l’ensemble des parties prenantes du haut niveau, a décidé d’aligner aucune Française sur le Grand Slam de Budapest qui se déroulera du 8 au 10 juillet en Hongrie.