Comme attendu, le Paris Saint-Germain a remporté la Coupe de France. Les Parisiennes ont corrigé Yzeure, pensionnaire de deuxième division, (8-0), ce dimanche en finale à Dijon. Les partenaires de Marie-Antoinette Katoto décrochent un troisième trophée dans cette compétition après ceux obtenus en 2010 et 2018.
Deux semaines après son élimination face à l’Olympique Lyonnais en demies de la Ligue des champions, le Paris Saint-Germain voulait au moins terminer la saison avec un trophée. C’est chose faite face à Yzeure.
Ce dimanche, en finale, le PSG aura été sans pitié face aux protégées d’Ophélie Meilleroux, pensionnaires de deuxième division. Plus rapides, plus percutantes, plus à l’aise techniquement, les championnes de France avaient déjà inscrit cinq buts en moins d’un quart de jeu.
« On disait qu’il fallait être très respectueux de l’adversaire. On savait qu’il y avait une division d’écart entre les deux équipes. Il ne faut pas galvauder cette coupe dans la mesure où on a éliminé Lyon, Dijon, Fleury chez eux. C’était un vrai parcours. Les plus gros morceaux au départ pour arriver ensuite sur une équipe très méritante. Un coup de chapeau à cette équipe d’Yzeure qui est arrivée en finale et un vrai coup de chapeau à notre équipe, à toutes les filles qui ont été au top. C’est bien d’écrire des lignes sur ce livre », a réagi le coach du PSG, Didier Ollé-Nicolle, sur le site officiel du club parisien.
Sara Däbritz parachève le succès parisien
Après avoir éliminé respectivement Lyon, Montpellier et Fleury, le PSG ne pouvait pas se permettre de perdre cette finale face à un club amateur. Cela aurait été perçu comme un accident industriel. Finalement, les Parisiennes ont montré qu’il existe bien un monde entre l’équipe professionnelle et le pensionnaire de deuxième division, dont son budget avoisine les 3 00 000 euros.
Car la saison du club de l’Allier est réussie. Troisième de son championnat, les partenaires de Clara Moreira auront eu l’occasion de disputer cette finale de la Coupe de France face aux championnes de France. La marche était trop haute pour Yzeure. Même si les coéquipières de Christine Manie auront tenté quelques escarmouches en deuxième période, Sara Däbritz parachève le succès parisien et offre une troisième coupe nationale au club de la capitale.
« On savait que le PSG avait des qualités supérieures aux nôtres. Le mot d’ordre, c’était de se faire plaisir, de n’avoir aucun regret. Ce match a permis à mes joueuses de se confronter aux meilleures et de voir la marge de progression qu’elles ont. Malgré le score, on n’a rien lâché. Je suis fière de mes joueuses. Et je remercie nos supporters qui sont venus très nombreux. Depuis les quarts de finale, on a senti un vrai engouement. L’équipe a transmis des valeurs cette saison auxquelles le public adhère », a rappelé l’entraîneure du FF Yzeure, Ophélie Meilleroux, à nos confrères de La Montagne.
« C’est une immense joie pour le club. Notre parcours dans la compétition démontre les ressources mentales exceptionnelles de notre équipe féminine, qui a éliminé des candidats à la victoire finale avant de soulever le trophée aujourd’hui (dimanche). Cette saison encore, nos joueuses ajoutent un titre au palmarès du Paris Saint-Germain. Nous pouvons être fiers des performances qu’elles ont réalisées, avec l’aide précieuse de notre staff et des collaborateurs du club ainsi que le soutien de nos supporters. Ce succès majeur et l’engouement historique autour de notre section féminine nous invitent à regarder l’avenir avec beaucoup d’ambition », a précisé le président du PSG, Nasser Al-Khelaïfi.
Paris n’aura pas eu beaucoup de temps pour célèbrer ce trophée car la saison n’est pas encore terminée pour le club de la capitale. À deux journées de la fin en D1 Arkéma, le PSG est toujours en lice pour conserver son titre de championne de France, et ainsi réaliser le doublé coupe/championnat.