Médias. Ce samedi, à l’occasion de la rencontre entre la France et l’Angleterre, comptant pour la ddernière journée du Tournoi des Six Nations hommes, cinq femmes vont prendre le micro pour vous faire vivre ce crunch sur la chaîne Twich de la Fédération française de rugby (FFR). Parmi elles, l’ancienne internationale de l’équipe de France, Yanna Rivoalen (44 sélections), sera également présente pour cette initiative portée par la Société Génrale. Une belle opportunité pour promouvoir la diversité et l’insertion des femmes dans l’univers des médias et du sport.
21%. C’est le pourcentage de femmes présentes sur le plateau des émissions sportives, selon le dernier rapport de l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel français, sur la représentation des femmes à la télévision et à la radio. sans doute que cette initiative, portée par la Société Générale, pourrait faciliter la diversité et l’insertion des femmes dans l’univers des médias et du sport.
Ce samedi soir, cinq femmes prendront place derrière le micro pour commenter en direct le dernier match du Tournoi des Six Nations hommes entre la France et l’Angleterre. À cette occasion, les journalistes Isabelle Ithurburu et Marie-Louise Preira, les deux anciennes internationales tricolores Yanna Rivoalen et Jessy Tremouliere, ainsi que la streameuse Yume vous feront vivre ce Crunch sur la chaîne Twitch de la Fédération française de rugby (FFR).
« C’est un réel plaisir de faire ceci entre filles. Pour moi, ce ne sera pas quelque chose de nouveau car j’ai déjà commenté des rencontres pour TF1 et Radio Franc, à l’occasion de la Coupe du monde masculine 2023 , et celle des féminines en 2022. C’est important de donner la parole aux femmes et que notre voix porte dans les médias », nous confie Yanna Rivoalen.
Les Jeunes ont la solution
Et quoi de mieux qu’une plateforme comme Twitch pour parler aux jeunes. « Aujourd’hui, lorsque l’on parle de changement ou d’évolution dans notre société par rapport à la place des femmes, c’est aux jeunes filles et garçons de prendre ce sujet à bras le corps. En étant présente sur Twitch, on s’adresse à cette population qui dans les années à venir devra faire le travail pour faire bouger les mentalités », précise-t-elle.
Un choix pertinent pour inspirer les nouvelles générations. « Je ne prétends pas à être un rôle-modèle car j’ai une personnalité plutôt discrète. Cependant, si par la force des choses, je donne envie à des jeunes filles de sauter le pas, de s’épanouir à travers le sport, et de dépasser leurs inhibitions, ce sera avec plaisir », avance-t-elle. Et pourquoi pas faire naître des vocations en voyant Yanna sur Twitch.
Pour cela, faudrait-il encore que le sport féminin soit plus visible. Un combat que les nouvelles générations devraient s’en emparer pour continuer à deconstruire les stéréotypes et les clichés autour du sport féminin, comme l’espère Yanna Rivoalen…
Portrait. Alors que certaines sont en pleine préparation pour les Jeux de Paris et que d’autres rêvent aux prochaines paralympiades, Elvina Vidot doit ranger son frein. La raison ? Le showdown, la discipline qu’elle pratique n’est pas n’est pas encore considéré comme une épreuve paralympique. Un crève-coeur pour la jeune femme de 30 ans. Pas une fin en soi car elle en a déjà vu d’autres. Atteinte d’un glaucome, une maladie dégénérative du nerf optique, dès l’âge de 10 ans, Elvina Vidot a basculé quelques années plus tard dans l’obscurité la plus totale. Le moment idéal pour décider de quitter sa terre natale, La Réunion, pour rejoindre l’Institut national des jeunes aveugles (INJA) à Paris. Une fois arrivée en France, elle pourra pratiquer une activité physique en adéquation avec son handicap tout en poursuivant ses études en droit. Après s’être essayé à l’escalade, au tir à l’arc et à la natation, Elvina va finalement briller sur les pistes d’athlétisme. Aujourd’hui, elle a bifurqué de sport mais s’impose déjà comme l’une des meilleures joueuses mondiales en showdown. Désormais, il ne reste plus qu’à intégrer cette discipline au programme des Jeux Paralympiques afin qu’Elvina Vidot puisse enfin vivre son rêve de toucher du bout des oigts cette médaille d’or…
Voir, un verbe devenu progressivement obsolète ! Née à la Réunion , le 15 novembre 1993, avec une vision totalement fonctionnelle, Elvina Vidot perd peu à peu la vue en raison d’un glaucome survenu dès l’âge de 10 ans. « Je commençais à ressentir une tension dans les yeux. C’est à cause de cette tension qu’on m’a interdit le sport qui, en cas de chute, pourrait aggraver la maladie », confie-telle auprès du média Zinfos 974.
Face à cette maladie dégénérative du nerf optique, Elvina devient non-voyante à l’âge de 15 ans et doit se confronter à sa vie dans le noir. L’heure est donc à l’adaptation et la découverte de ce nouvel environnement. Grâce à l’aie de son chien-guide d’aveugle, elle peut ainsi être autonome dans les lieux publics en extérieur. Pour en obtenir avantage, elle fait le choix de quitter sa terre natale, La Réunion, pour rejoindre Paris et l’Institut national des jeunes aveugles (INJA).
L’athlétisme, comme une évidence pour Elvina Vidot
Depuis son arrivée en France, Elvina Vidot part à la quête d’une activité physique conforme à ses envies et ses ambitions. Après de longues recherches, la sportive porteuse d’un handicap a mis tout en œuvre pour trouver sa discipline de prédilection. « Quand j’ai perdu toute ma vue, je n’avais plus rien à perdre, donc j’ai testé plein de sports différents », révèle Elvina Vidot qui s’est essayé à tout type de sport.
Après l’escalade, le tir à l’arc, et même la natation, la Réunionnaise a finalement choisi la course à pied. Classée dans la catégorie T11, Vidot, alignée sur les épreuves du sprint et du saut, a débuté l’athlétisme en 2012, avec de sacrées performances au sein du d’Avia Club Issy-les-Moulineaux. D’ailleurs, l’athlète a développé de grandes aptitudes en course et en saut. C’est pourquoi elle a jeté son dévolu sur 100 et 200 m et a performé en saut en longueur.
Accompagnée de son guide, Loïc Scouarnec, ce duo a conquis les podiums sur la scène nationale et internationale. Vidot s’est notamment octroyé la médaille d’argent sur le 100 m lors des Championnats d’Europe en 2014 au Pays de Galles avec un temps de 13’79. Elle a aussi signé un record de France sur cette distance. Après s’être mise en valeur sur les pistes d’athlétisme, Désormais, Elvina Vidot consacre la majorité de son temps au showdown.
Elvina Vidot part à la découverte du Showdown
Elvina médaillée d’argent en athlétisme, accompagnée par son guide Loïc Scouarnec (Crédit photo : Facebook d’Athlé Handisport)
Découverte d’une discipline d’opposition et de précision jouée dans le noir. Le showdown est une pratique qui se déroule sur une table rectangulaire aux bords arrondis surélevés d’une dizaine de centimètres. Ayant un masque opaque, deux joueurs s’affrontent avec l’objectif de marquer le plus de buts en tapant une balle sonorisée avec une raquette en bois. Inventé par Joe Lewis, Canadien aveugle et ancien joueur de tennis de table dans les années 60, le showdown a capté l’attention d’Elvina Vidot qui trouve des similitudes avec la course à pied.
« Ce qui me plaît; c’est le côté réflexe puisque ça va hyper vite. Le showdown a un écho avec ma carrière en athlétisme parce que je faisais du sprint. Il y a une ressemblance du fait que tout va vite », précise la Réunionnaise lors d’un entretien accordé à La Fédération Française Handisport.
La sportive porteuse d’un handicap jouant au Showdown (Crédit photo : Facebook de Showdown France Handisport)
Elle énonce d’autres qualités primordiales qui lui ont donné envie de faire du showdown en 2015. « Il y a un aspect mental. Les matchs durent longtemps. On peut être facilement mené. Il faut après revenir au score. La dimension technique est importante, comme dans chaque discipline, j’ai dû énormément travailler pour arriver là où j’en suis », explique-t-elle. Pour cause, elle fait partie des meilleures sur la scène mondiale.
Elvina Vidot, figure incontournable du showdown
Éclatante sans les yeux, Elvina Vidot est une figure française importante du showdown. Depuis ses débuts dans la discipline, la compétitrice évolue au club Bien Hêtre Paris dans lequel elle s’est entraînée à forte intensité pour devenir une joueuse conquérante en match. D’ailleurs, elle présente un palmarès impressionnant dans l’Hexagone.
La sportive non-voyante détient sept titres de championne de France d’affilée dont le sacre de l’année dernière. À Limoges, Elvina Vidot affiche sa domination en finale contre Fidane Faure Mayol en trois manches gagnantes. À ce jour, Elvina Vidot est actuellement n°2 mondiale de la discipline derrière l’impératrice finlandaise Hanna Vilmi.
Elvina Vidot sensibilise le grand public au showdown
Pour cause, Elvina Vidot n’a pas réussi à battre son adversaire scandinave en finale lors des Jeux de Pajulahti 2024 en janvier dernier. La Française s’est finalement inclinée en trois sets (11-8, 12-4, 12-4) et doit se contenter de la médaille d’argent. Derrière, elle maintient ses performances au plus haut niveau avec en point d’orgue sa victoire au Slovak Open, début février, grâce à son succès devant la Polonaise Monika Szwalek (3-0 : 11-6, 12-7, 11-9).
Maintenant, elle est là où elle doit être que ce soit dans le sport comme dans sa vie privée. Son succès sportif s’aligne avec ses études. Elvina Vidot s’est dirigée vers une filière en droit. Aujourd’hui, la sportive porteuse d’un handicap travaille comme juriste en droit à la protection sociale. Même si sa discipline n’est pas paralympique, la jeune femme de 30 ans fait de nombreuses démonstrations pour faire connaitre le showdown auprès du grand public.
Sans doute qu’une victoire contre Hanna Vilmi pourrait ainsi donner plus de poids à son poste si une sportive française s’empare de cette couronne mondiale. Ce qui devrait être le dernier défi pour Elvina Vidot et son guide de longue date, Loïc Scouarnec.
Cyclisme. Après les départs de Coralie Demay et Simone Boilard, on se demandait bien qui pourrait reprendre le flambeau au sein de St-Michel-Mavic-Auber 93. C’est la jeune Marion Bunel, âgée seulement de 19 ans, qui a montré toute l’étendue de son talent pour jouer les yeux dans les yeux face aux meilleures grimpeuses du peloton international sur ce UAE Tour. De bon augure pour la suite de la saison…
Il y a encore quelques semaines, personne ne connaissait Marion Bunel. En l’espace de si peu de temps, la Normande, âgée seulement de 19 ans, s’est fait un nom dans le peloton mondial. La jeune coureuse de la formation St-Michel-Mavic-Auber 93 a terminé à la cinquième place au général, ce dimanche au terme de son premier UAE Tour.
Pas une surpise pour certains car Bunel avait réalisé de bons résultats en début de saison en Australie. Après avoir signé un top 15 sur le Tour Down Under et 13e sur la Cadel Evans Great Ocean Road Race, la coureuse des Madeleines avait coché l’étape reine de ce UAE Tour, avec cette montée finale vers Jebel Hafeet. Dans cette ascension de 10,8 km à 6,8% de pente moyenne, Marion Bunel aura joué les yeux dans les yeux avec les meilleures grimpeuses mondiales.
La jeune normande se paye même le luxe de répondre aux différentes attaques de la Transalpine Gaia Realini. Malheureusement, elle va craquer à moins de cinq kilomètres du sommet. Bunel finit cette montée à la cinquième place devant des grands noms du peloton international comme Elisa Longo Borghii ou encore Silvia Persico. Ce dimanche, elle aura pu compter sur ses coéquipières pour conserver son top 5 au général à Abu Dhabi. Un résultat plein de promesse pour la suite de la saison.
« Super heureuse de terminer cet UAE Tour à la 5e place ! L’équipe a été très forte et soudée sur les quatre jours de course et on revient avec un très bon bilan. C’est très motivant pour la suite de la saison », a expliqué Marion Bunel sur les réseaux sociaux de l’équipe francilienne. Désormais, Marion Bunel aura un tout nouveau statut à assumer sur les prochaines du calendrier World Tour auxquelles St-Michel-Mavic-Auber 93 prendra le départ…
Portrait. Trouver sa voie par le jeu de jambes. Handicapée depuis sa naissance, Tilotama Ikareth est une jeune femme de 19 ans qui pratique le para-taekwondo. Sélectionnée pour le parcours de la flamme olympique à Paris, elle rêve de participer aux Jeux Paralympiques de Los Angeles en 2028.
À force de courage, Tilotama Ikareth a su construire son chemin toute seule. Bien que son handicap ait bouleversé sa vie dès sa naissance, elle a prouvé qu’elle était capable de faire la plupart des tâches quotidiennes de façon indépendante.. Née avec de sérieux dommages neurologiques impactant ses mouvements corporels, notamment au niveau du bras droit, la jeune femme a su vaincre sa différence face aux autres via le sport.
Arrivée en France il y a seulement trois ans, Tilotama avait grandi en Inde. Dès son plus jeune âge, elle a le ballon rond ans la peau. La ssportive en situation de handicap a débuté le football dans on pays avant ‘intégrer une équipe féminine dans la ville de Coulommiers en Seine-et-Marne. Le début d’une belle histoire d’amour avec ce sport.
Durant les Jeux Nationaux de l’avenir handisport (JNAH) de 2022, l’équipe de l’association A-Bras, dont fait partie Tilotama, a remporté la compétition de Foot à 5. La nouvelle a même été relayée dans des journaux indiens. Sa passion pour le sport l’emmène à faire des études dans l’animation.
Résidant dans un petit village de Bellot (Seine-et-Marne), elle a décidé de s’orienter vers un Bac Pro animation. La Franco-indienne possède de l’expérience dans ce domaine puisqu’elle a animé des démonstrations sportives à travers divers évènements liés au sport inclusif. Grâce à son implication, elle se fait repérer par l’association Impulsion 75.
L’animation sportive, comme une évidence
L’animation apparaît comme une évidence ! Tilotama Ikareth a finalement intégré une formation CPQ afin de devenir animatrice sportive grâce à l’association Impulsion 75. Cet organisme social met en place des formations professionnalisantes aux métiers du sport à destination d’un public jeune, notamment parmi les populations dites fragiles.
Grâce à cette formation, Tilotama a pu développer ses compétences pédagogiques, la capacité à encadrer un groupe et un savoir-faire efficace pour organiser diverses séances sportives. Elle a réussi à se démarquer par sa personnalité forte pour tenir son rôle d’animatrice.
Une personalité attachante
Une personnalité paradoxale ! A première vue, on peut voir une timidité en elle. La jeune femme possède un fort caractère et ne se laisse pas faire, comme elle l’a montré durant son épreuve finale pour obtenir son diplôme. Petite de taille, Tilotama paraissait anxieuse avant son évaluation devant un public jeune et masculin.
Durant cette séance de jeu d’opposition, elle a imposé grandement sa loi en encadrant parfaitement son animation. Elle a su mettre son autorité et son contrôle en avant pour que sa séance se déroule sans la moindre fausse note. Visant le métier d’animatrice.
Le para-taekwendo, son sésame pour Los Angeles 2028
Depuis plus d’un an, la sportive porteuse d’un handicap s’est engagée dans une nouvelle discipline, le para-taekwondo. Lors d’une visite à l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance (INSEP), elle se fait repérer par l’entraîneur de l’équipe de France de para-taekwondo. À l’issue d’une initiation, elle se lance un nouveau défi.
Tilotama a pris goût à cette discipline paralympique et s’entraîne régulièrement au Levallois Sporting Club, malgré la longue distance qui la sépare de son lieu de résidence. Sous l’impulsion de ‘Tonton Hans’, la Bellotière progresse de jour en jour, persévère et améliore son jeu de jambes.
En attendant, la jeune athlète en sitaution de handicap aura l’opportunité de prendre partaux festivités des Jeux de Paris. Tilotama rentrera dans le monde olympique en étant sélectionnée pour encadrer le parcours de la flamme. Elle participera au relais collectif aux côtes de nombreuses personnalités du monde du sport. Sa présence est une récompense par rapport à tous ses efforts pour accomplir son rêve pour 2028. Trop tôt pour être candidate à Paris cette année, car la jeune femme vise les Jeux Paralympiques de Los Angeles. À seulement 19 ans, Tilotama Ikareth à l’avenir devant elle…
Contribution pour la mise en avant du handisport. Avec Impulsion 75, Tilotama contribuera au projet Génération 2024 qui consiste à promouvoir les valeurs de l’olympisme et du paralympisme dans les établissements à travers des jeux d’animation sportive. En tant qu’animatrice en situation de handicap, elle symbolisera l’insertion sociale par le sport et sera un exemple de combativité pour construire l’avenir, en bravant les nombreuses barrières.
Tilotama, une petite âme parasportive qui rêve de grandeur ! La Franco-indienne a réussi à se débrouiller toute seule à l’image de sa maîtrise du français alors qu’elle est une pure anglophone. Néanmoins, elle n’utilise pas les mots pour décrire ses ambitions mais marque les esprits par ses actions réelles et concrètes. Vêtue de son dobok, Tilotama Ikareth souhaite atteindre les sommets par son jeu de jambes.
Handball. Avec une seule victoire au compteur, la Stella Saint-Maur veut passer la seconde en 2024. Actuellement lanterne rouge en Ligue Butagaz Energie (LBE), les Étoiles ont essayé de faire le bilan de cette première partie de saison durant cette trêve hivernale. À cette occasion, les partenaires de Mathilde Plotton ont également bien travaillé afin de peaufiner leur jeu pour aborder au mieux 2024 en championnat. Et cela commence dès ce mercredi avec la réception de Dijon.
La Stella Saint-Maur n’aurait sans doute pas signé pour vivre un tel début de saison. Avec une seule victoire au compteur pour dix défaites, les joueuses du Val-de-Marne occupent la dernière place du classement général en Ligue Butagaz Energie. « On savait que cette première partie de saison serait compliquée pour nous. Car, on a fait le choix de ne pas bouleverser notre effectif. On a conservé les mêmes joueuses que l’an dernier lorsqu’on évoluait à l’échelon inférieur. Forcément, on manque un peu d’expérience car pour la plupart d’entre nous, on n’a jamais joué à ce niveau-là », nous confie l’arrière gauche des Étoiles, Mathilde Plotton, jointe par téléphone.
Pourtant les partenaires de Marie Lachat avaient réalisé de belles prestations par séquences. Au final, la rencontre n’avait pas basculé en leur faveur. Par exemple, elles avaient perdu d’un but face à Saint-Amand, de trois buts contre Nice, ou encore de quatre longueurs contre Paris 92. Des revers frustrants pour les Étoiles. Cependant, elles ont pu voir l’écart qu’il pouvait exister entre elles et les meilleures formations en LBE. « L’an dernier, en Deuxième Division, on pouvait entre guillemet être imprécises. Cette année, chaque balle approximative face aux locomotives du championnat se paye cash », concède-t-elle.
Repartir de plus belle en 2024
Désormais, le temps de l’apprentissage est terminé pour la Stella Saint-Maur. Il va falloir passer la seconde en 2024. Pour y parvenir, les Franciliennes ont ainsi identifié ce qui n’avait pas fonctionné en 2023. « On avait le syndrome de l’imposteur. On se demandait si on méritait d’être là. Certaines avaient la pression de jouer au plus haut niveau français. Ce n’était pas simple à gérer. On a alors fait appel à un préparateur mental pour mettre le doigt sur nos problèmes et ainsi pouvoir les résoudre. On a effectué un travail collectif afin de pouvoir gérer la pression et de se sentir légitimes », précise-t-elle.
Durant cette trêve hivernale, les Étoiles ont ainsi peaufiner leur jeu sans rien révolutionner afin de gommer les erreurs connus depuis le début du championnat. Mais surtout trouver une stabilité et trouver une certaine continuité dans notre jeu. « On avait souvent tendance à avoir des périodes de flottement durant nos rencontres. Il fallait gommer ces erreurs dans nos temps faibles et pouvoir enfoncer le clou dans nos moments forts. Je pense que ce manque e régularité nous a beaucoup pénalisé durant la phase aller du championnat », avoue Mathilde Plotton.
Il y a quelques motifs d’espoirs pour la Stella Saint-Maur. « Pour être honnête avec vous, je ne ressens pas cette crainte de redescendre à l’échelon inférieur un an tout juste après notre montée en Ligue Butagaz Energie (LBE). On a beaucoup travaillé durant la trêve hivernale, mais surtout on a amélioré notre plan de jeu défensif et offensif pour aborder au mieux cette deuxième partie de saison. On reste optimistes car il y a encore de nombreuses rencontres à disputer avant de penser à la relégation. Bien évidemment, je ne vais pas vous dire qu »on est confiantes mais je trouve que l’on est concentrées sur nos échéances à venir. Le mois de anvier va être crucial pour nous dans cette lutte pour le maintien », évoque Mathilde Plotton. Et cela débute dès ce mercredi 10 janvier avec la réception de ijon.
Cyclisme. Malgré le forfait de Mathilde Gros, juste avant les quarts de finale, la championne du monde du 500 mètres départ arrêté en 2022 a décroché un deuxième titre national après celui glané en 2021 à Bourges. En finale du tournoi de vitesse individuelle, la licenciée de l’US Créteil a dominé en deux manches sa coéquipière Marie-Louisa Drouode. De son côté, Julie Michaux, elle-aussi membre du club val-de-marnais, complète ce podium 100% cristolien.
À toi, à moi ! Depuis trois ans, un duel s’est installé entre Marie-Divine Kouamé et Mathilde Gros au sommet du sprint féminin français. Même si la Provençale reste sur deux titres nationaux consécutifs dans cette discipline, la licenciée de l’US Créteil avait à cœur de prendre sa revanche. Finalement, après le forfait de Mathilde Gros, juste avant le début des quarts de finale du tournoi de vitesse individuelle, Kouamé s’addjuge le titre national dans cette discipline, ce jeudi, à l’occasion de cette première journée des Championnats de France de cyclisme sur piste disputés au Vélodrome national de Saint-Quentin-en-Yvelines.
« Je suis contente car cette journée avait commencé difficilement pour moi. Étant malade depuis quelques jours, je n’étais pas certaine de m’aligner sur cette épreuve. Au final, je suis là et je repars avec le titre national », a avoué Marie-Divine Kouamé au micro d’Eurosport.
Mathilde Gros déclare forfait
Quelques heures plus tôt, on s’attend à vivre un nouveau duel entre Marie-Divine Kouamé et Mathilde Gros. En effet, la championne du monde 2022 de la discipline avait réussi le meilleur temps des qualifications juste devant la licenciée de l’US Créteil.
À l’heure de disputer les quarts de finale, le speaker du vélodrome national annonçait à son micro le forfait de la Provençale. Par conséquent, la jeune Lisz Guillet (18 ans) se qualifiait directement pour le dernier carré de ce tournoi de vitesse individuelle.
De son côté, Marie-Divine ne forçait pour se hisser en demi-finales, et ainsi retrouver sa coéquipière Julie Michaux. Et à ce petit jeu, Kouamé ne sera pas tombée dans le piège tendu par son adversaire pour valider son billet pour la finale. De son côté, Michaux disputera la petite finale et ainsi décrocher le bronze comme l’an dernier.
« C’est toujours intéressant de me frotter à Marie-Divine Kouamé. Bien évidemment, elle est bien plus fort que moi. Cependant, cela m’aide à progresser au quotidien. Et puis, vous savez après ma lourde chute survenue en Pologne, ce Championnat de France n’était pas un objectif pour moi. Mais j’ai tenté un coup face à Marie-Divine mais cela n’a pas fonctionné. Cela me permet d’apprendre de mes erreurs. Certes, je suis un peu frustrée mais je ressors satisfaite de ce tournoi de vitesse », raconte-t-elle après sa belle médaille de bronze obtenue face à sa coéquipière Lisa Guillet.
De son côté, Marie-Louisa Drouode a réussi un beau tournoi de vitesse. Pour ses premiers Championnats de France, la licenciée de l’US Créteil va disputer la grande finale face à Marie-Divine Kouamé. Une belle occasion pour elle d’acquérir plus d’expérience contre des coureuses de ce niveau-là pour celle qui était encore junior il y a quelques temps.
Kouamé, évidemment
« Ce n’est jamais simple de passer du niveau junior à celui des élites. Car, il y a très peu de courses lorsque vous êtes en espoirs. Il faut s’aapter tout e suite au haut niveau. Il faut avoir la bonne technique et savoir prendre la bonne roue. J’ai réussi à le faire pour monter sur ce podium des Championnats de France », précise Marie-Louisa Drouode, au micro d’Eurosport.
Au final, la plus expérimentée des deux jeunes femmes l’emporte en eux manches. Elle décroche par la même occasion son deuxième maillot bleu-blanc-rouge dans cette discipline après celui obtenu en 2021 à Bourges. Il ne lui reste plus qu’à aller chercher le titre sur le keirin et le 500 mètres départ arrêté pour réaliser le triplé cette semaine à Saint-Quentin-en-Yvelines.
L’essentiel de l’information sportive féminine en France
Désinscriptions à tout moment
Nous utilisons des cookies sur notre site Web pour vous offrir la meilleure expérience possible. En cliquant sur "Accepter tout", vous consentez à l'utilisation de tous les cookies. Cependant, vous pouvez visiter "Paramètres des cookies" pour fournir un consentement contrôlé.
This website uses cookies to improve your experience while you navigate through the website. Out of these, the cookies that are categorized as necessary are stored on your browser as they are essential for the working of basic functionalities of the website. We also use third-party cookies that help us analyze and understand how you use this website. These cookies will be stored in your browser only with your consent. You also have the option to opt-out of these cookies. But opting out of some of these cookies may affect your browsing experience.
Necessary cookies are absolutely essential for the website to function properly. These cookies ensure basic functionalities and security features of the website, anonymously.
Cookie
Durée
Description
cookielawinfo-checkbox-analytics
11 months
This cookie is set by GDPR Cookie Consent plugin. The cookie is used to store the user consent for the cookies in the category "Analytics".
cookielawinfo-checkbox-functional
11 months
The cookie is set by GDPR cookie consent to record the user consent for the cookies in the category "Functional".
cookielawinfo-checkbox-necessary
11 months
This cookie is set by GDPR Cookie Consent plugin. The cookies is used to store the user consent for the cookies in the category "Necessary".
cookielawinfo-checkbox-others
11 months
This cookie is set by GDPR Cookie Consent plugin. The cookie is used to store the user consent for the cookies in the category "Other.
cookielawinfo-checkbox-performance
11 months
This cookie is set by GDPR Cookie Consent plugin. The cookie is used to store the user consent for the cookies in the category "Performance".
viewed_cookie_policy
11 months
The cookie is set by the GDPR Cookie Consent plugin and is used to store whether or not user has consented to the use of cookies. It does not store any personal data.
Functional cookies help to perform certain functionalities like sharing the content of the website on social media platforms, collect feedbacks, and other third-party features.
Performance cookies are used to understand and analyze the key performance indexes of the website which helps in delivering a better user experience for the visitors.
Analytical cookies are used to understand how visitors interact with the website. These cookies help provide information on metrics the number of visitors, bounce rate, traffic source, etc.
Advertisement cookies are used to provide visitors with relevant ads and marketing campaigns. These cookies track visitors across websites and collect information to provide customized ads.