Handball. Avec une seule victoire au compteur, la Stella Saint-Maur veut passer la seconde en 2024. Actuellement lanterne rouge en Ligue Butagaz Energie (LBE), les Étoiles ont essayé de faire le bilan de cette première partie de saison durant cette trêve hivernale. À cette occasion, les partenaires de Mathilde Plotton ont également bien travaillé afin de peaufiner leur jeu pour aborder au mieux 2024 en championnat. Et cela commence dès ce mercredi avec la réception de Dijon.
La Stella Saint-Maur n’aurait sans doute pas signé pour vivre un tel début de saison. Avec une seule victoire au compteur pour dix défaites, les joueuses du Val-de-Marne occupent la dernière place du classement général en Ligue Butagaz Energie. « On savait que cette première partie de saison serait compliquée pour nous. Car, on a fait le choix de ne pas bouleverser notre effectif. On a conservé les mêmes joueuses que l’an dernier lorsqu’on évoluait à l’échelon inférieur. Forcément, on manque un peu d’expérience car pour la plupart d’entre nous, on n’a jamais joué à ce niveau-là », nous confie l’arrière gauche des Étoiles, Mathilde Plotton, jointe par téléphone.
Pourtant les partenaires de Marie Lachat avaient réalisé de belles prestations par séquences. Au final, la rencontre n’avait pas basculé en leur faveur. Par exemple, elles avaient perdu d’un but face à Saint-Amand, de trois buts contre Nice, ou encore de quatre longueurs contre Paris 92. Des revers frustrants pour les Étoiles. Cependant, elles ont pu voir l’écart qu’il pouvait exister entre elles et les meilleures formations en LBE. « L’an dernier, en Deuxième Division, on pouvait entre guillemet être imprécises. Cette année, chaque balle approximative face aux locomotives du championnat se paye cash », concède-t-elle.
Repartir de plus belle en 2024
Désormais, le temps de l’apprentissage est terminé pour la Stella Saint-Maur. Il va falloir passer la seconde en 2024. Pour y parvenir, les Franciliennes ont ainsi identifié ce qui n’avait pas fonctionné en 2023. « On avait le syndrome de l’imposteur. On se demandait si on méritait d’être là. Certaines avaient la pression de jouer au plus haut niveau français. Ce n’était pas simple à gérer. On a alors fait appel à un préparateur mental pour mettre le doigt sur nos problèmes et ainsi pouvoir les résoudre. On a effectué un travail collectif afin de pouvoir gérer la pression et de se sentir légitimes », précise-t-elle.
Durant cette trêve hivernale, les Étoiles ont ainsi peaufiner leur jeu sans rien révolutionner afin de gommer les erreurs connus depuis le début du championnat. Mais surtout trouver une stabilité et trouver une certaine continuité dans notre jeu. « On avait souvent tendance à avoir des périodes de flottement durant nos rencontres. Il fallait gommer ces erreurs dans nos temps faibles et pouvoir enfoncer le clou dans nos moments forts. Je pense que ce manque e régularité nous a beaucoup pénalisé durant la phase aller du championnat », avoue Mathilde Plotton.
Il y a quelques motifs d’espoirs pour la Stella Saint-Maur. « Pour être honnête avec vous, je ne ressens pas cette crainte de redescendre à l’échelon inférieur un an tout juste après notre montée en Ligue Butagaz Energie (LBE). On a beaucoup travaillé durant la trêve hivernale, mais surtout on a amélioré notre plan de jeu défensif et offensif pour aborder au mieux cette deuxième partie de saison. On reste optimistes car il y a encore de nombreuses rencontres à disputer avant de penser à la relégation. Bien évidemment, je ne vais pas vous dire qu »on est confiantes mais je trouve que l’on est concentrées sur nos échéances à venir. Le mois de anvier va être crucial pour nous dans cette lutte pour le maintien », évoque Mathilde Plotton. Et cela débute dès ce mercredi 10 janvier avec la réception de ijon.