La Stella Saint-Maur croit en sa bonne étoile

Handball. Reléguée à la fin de la saison dernière, la Stella Saint-Maur pensait alors retrouver la Deuxième Division. Finalement, le club du Val-de-Marne a été repêché en Ligue Butagaz Energie après la liquidation judiciaire des Neptunes de Nantes survenue cet été. Par conséquent, les Étoiles débuteront leur saison, ce mercredi 11 septembre avec la réception de Mériganc. Une belle opportunité pour Pauline Plotton et ses partenaires de mettre en place une toute autre approche par rapport celle de l’an passé. Espérons que ce voeu pieux permette à la Stella Saint-Maur de vivre une saison plus sereine, cette année…

Le malheur des unes fait le bonheur des autres ! Il y a encore quelques semaines, on ne s’attendait pas à voir la Stella Saint-Maur en Ligue Butagaz Energie cette saison ! Cet été, on a appris la liquidation judiciaire des Neptunes de Nantes. Par conséquent, le club du Val-de-Marne a été repêché et disputera bien une deuxième saison parmi l’élite.

« C’est un sentiment de tristesse qui m’anime car les Nantaises ne méritaient pas cela. Nous, on a saisi cette opportunité pour rester en Ligue Butagaz Energie. On est prêtes pour aborder cette nouvelle saison en ayant tiré les enseignements de la saison passée afin de mieux s’en sortir cette année », nous confie Pauline Plotton

Un retour difficile en LFH pour la Stella Saint-Maur

Pour son retour parmi l’élite, le club francilien a vécu une saison très difficile, avec seulement quatre victoires au compteur pour un nul et 21 défaites. Avec un tel résultat, les Étoiles ont fort logiquement terminé à la dernière place au classement. Pourtant, lorsque l’on retrace le film de la saison, on, la Stella Saint-Maur peut nourrir quelques frustrations puisqu’elles ont alterné entre défaites inquiétantes face aux principaux rivaux pour le maintien et victoires face à Mérignac et St-Amand-les-Eaux. Une irrégularité qui aura gâché leur saison. Est-ce la seule raison de leur échec ?

« Je ne pense pas que le niveau du championnat était trop relevé pour nous car on a été capables de faire de belles prestations en Ligue Butagaz Energie. . Finalement, ce qui a été le plus difficile à gérer, c’est la gestion de nos émotions. La saison dernière, on avait trop tendance à cibler un match pour le gagner absolument. Ce n’était pas forcément la bonne approche », évoque la capitaine de la Stella Saint-Maur. Cette année, il faudra pas reproduire les erreurs du passé afin de vivre une saison plus sereine parmi l’élite du handball français.

Pauline Plotton : « Notre règle d’or sera de jouer au handball mais surtout de se faire plaisir. »

« Notre règle d’or sera de jouer au handball mais surtout de se faire plaisir. Typiquement, on me posait la question concernant notre début de championnat de la saison face à Mérignac, et j’ai répondu que c’est un match comme les autres. Ce n’est que le premier sur 26. On sait que c’est une rencontre importante. Le but n’est pas de cibler ce match et de se dire qu’il faut absolument le remporter pour bien lancer notre saison. Inconsciemment, on a envie de le gagner.  L’idée est de prendre nos rencontres avec un peu plus de recul et de légèreté afin de gérer au mieux cette pression et ainsi jouer au handball de manière plus détendue et libérée », avance la demi-centre de la Stella Saint-Maur.

Un objectif qui faudra réussir à tenir tout au long de la saison afin de ne pas à nouveau terminer dernier du championnat. « Bien évidemment, le maintien est dans un coin de notre tête mais il ne faut pas que cet objectif se transforme en une source de pression négative pour nous. On va jouer avec nos armes afin de faire briller notre collectif. En effet, on a un bel effectif. Même si on a connu des défaites en matches amicaux, on va voir comment se déroule notre saison », prévient-elle.

Mais surtout voir comment les Étoiles vont s’en sortir sans leur maîtresse à jouer Mathilde Plotton, partie vers d’autres horizons. « Je lui souhaite le meilleur avec sonavec son nouveau club. Bien évidemment, il y aura toujours cet amour entre soeur. Mais sur le terrain, je ne lui ferai aucun cadeau carf je reste une compétitrice. Elle devra se battre pour nous marquer un but car je vais défendre mon équipe avec férocité », sourit-elle.

Une férocité qu’il faudra avoir tout au long de la saison. Mais surtout avoir envie de se battre sur chaque match afin de vivre à fond ses rêves. « Vous savez, j’ai un parcours atypique de par mes choix personnels. Cela prouve qu’o force de travail, rien n’est impossible.

Hatadou Sako en est un parfait exemple. Il y a encore quelques années, elle évoluait en Deuxième Division. Aujourd’hui, elle est l’une des meilleures gardiennes de but au monde. Il faut continuer à croire en ses rêves mais surtout à prendre beaucoup de plaisir sur le terrain », rapelle Pauline Plotton. N’oubliez pas, les filles, de toujours croire en votre bonne étoile.

Le Tour est fini pour Dilyxine Miermont

Cyclisme. Impliquée dans une chute, ce mardi matin sur cette deuxième étape entre Dordrecht et Rotterdam, Dilyxine Miermont n’a pas pris le départ du contre-la-montre qui devait avoir lieu l’après-midi dans les rues de Rotterdam. La grimpeuse auvergnate doit donc renoncer au Tour de France femmes avec Zwift. Un vrai coup dur pour les Madeleines !

Depuis le départ de cette troisième édition du Tour de France femmes avec Zwift, on a ressenti une grande nervosité au sein du peloton. On a ainsi vu de nombreuses chutes, ce lundi sur cette première journée de course. À l’arrivée à La Haye, les Madeleines avaient sans doute évité le pire en terminent cette étape au complet.

Malheureusement,, le sort en a été autrement pour les coureuses de la formation francilienne sur les routes du Tour de France femmes avec Zwift. Ce mardi matin, Dilyxine Miermont a été prise dans une chute entre Dordrecht et Rotterdam. La Française va réussir à terminer cette étape mais ne prendra pas le départ du contre-la-montre qui devait se dérouler cet après-midi dans les rues de Rottrdam (Pays-Bas).

Lire Aussi : Le classement de l’étape

Pour sa deuxième participation à la Grande Boucle féminine, la grimpeuse auvergnate a dû quitter ses coéquipières après seulement deux jours de course en terres néerlandaises. C’est forcément un coup dur pour St-Michel-Mavic-Auber 83 de perdre une coureuse de son calibre.

Clémence Cherreau, nouvelle stagiaire chez les Madeleines

Cyclisme. Clémence Cherreau part à la conquête d’un nouveau monde. À seulement 17 ans, la coursière de la formation Lanester Woman Morbihan va rejoindre à partir du 1er août l’équipe professionnelle St-Michel-Mavic-Auber 73 en tant que stagiaire jusqu’à la fin de cette saison. Une belle opportunité pour la championne du monde juniors de la poursuite par équipes de grandir au sein des Madeleines£.

À seulement dix-huit ans, Clémence Cherreau va découvrir le monde professionnel au sein de l’équipe Contentinetale Pro St-Mavic–Mavic-Auber 93 ! À partir du 1er août prochain, la championne du monde juniors de poursuite par équipes sera stagiaire au sein des Madeleines, a-t-on appris ce week-end sur les réseaux sociaux de la formation francilienne.

Après deux saisons passées au sein du Team Centre-Val-de-Loire, Chereau avait rejoint la Bretagne en 2024. Sous ses couleurs de Lanester Woman Morbihan, elle a remporté cette année une étape du Loire Ladies Tour et une sur le Circuit des Plages Vendéennes. Des résultats qui lui ont ouvert sans doute les portes de l’équipe St-Michel-Mavic-Auber 93 évoluant dans l’antichambre du World Tour.

« Je suis vraiment heureuse de rejoindre l’équipe pour la fin de saison. J’ai hâte de découvrir le niveau professionnel, et de faire de mon mieux pour aider l’équipe. J’espère obtenir les meilleurs résultats possibles », a indiqué Clémence Cherreau dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux de la formation francilienne. Verdict dans les semaines à venir pour la jeune coureuse sous ses nouvelles couleurs…

Le podium pour Marion Borras sur le chrono

Cyclisme. Ce jeudi, Marion Borras a décroché sa première médaille élites sur le contre-la-montre des Championnats de France. Sur ce chrono long de 35 kilomètres entre le Mont-Saint-Michel et Saint-Martin-de-Landelles, la sociétaire de la formation St-Michel-Mavic-Auber 83 a terminé troisième, juste derrière l’intouchable Audrey Cordon-Ragot (Human Powered Health), lauréate de son septième titre national dans cette discipline, et Cédrine Kerbaol (Ceratizit-WNT ), la championne de France sortante. Rendez-vous ce samedi sur la cours en ligne pour voir briller Marion et les Madeleines en terres normandes…

Toujours placée mais jamais récompensée ! Huitième en 2021, sixième en 2022 et cinquième l’an passé, Marion Borras a enfin décroché son premier podium chez les élites sur le contre-la-montre des Championnats de France de cyclisme sur route. Ce jeudi, la sociétaire de la formation St-Michel-Mavic-Auber 93 a obtenu la médaille de bronze, juste derrière l’intouchable Audrey Cordon-Ragot (Human Powered Health), lauréate de son septième titre national dans cette discipline, et Cédrine Kerbaol (Ceratizit-WNT ), la championne de France sortante.

« Cela faisait quelques temps que je tournais autour. Et c haque année, je m’en rapprochais un peu plus même si la préparation n’était pas idéale. Cette fois-ci, je suis contente d’avoir cette médaille autour du cou », se réjouissait-elle au micro d’Eurosport.

Lire Aussi : Le classement final

Sur ce chrono, long de 35 kilomètres entre le Mont-Saint-Michel et Saint-Martin-de-Landelles, Marion Borras ne savait pas à quoi s’attendre sur une telle distance. « On n’a jamais l’habitude de de ce genre de chrono aussi long car il n’y en a peu dans la saison. Si on le compare à celui couru sur le Tour de Normandie, cela n’a rien à voir avec celui du jour car il ne faisait que 11 kilomètres », précisait-elle.

Malgré un vent défavorable, la spécialiste de la piste est bien partie sur cet effort en solitaire. Troisième au premier intermédiaire, l’Iséroise savait que le plus dur allait commencer pour elle sur ces quinze derniers kilomètres. À Saint-Laurent-de-Terregatte, avec moins d’une dizaine de secondes de retard sur le podium, Marion Borras aura réussi une fin de parcours époustouflante. « À la flamme rouge, on m’a dit : « tu as deux minutes pour en finir ». C’était interminable jusqu’à la ligne d’arrivée », avouait-elle. Un finish qui lui permet de devancer Maëva Squiban (ARKÉA B&B Hôtels) pour le gain de cette troisième place sur ce contre-la-montre national.

Une première médaille qui pourrait en appeler d’autres pour Marion Borras, dans deux jours sur la course en ligne des Championnats de France. « On a un collectif très fort. On aura de belles cartes à jouer sur cette épreuve. On espère réaliser de bonnes choses afin d’offrir un beau spectacle à tout le monde », avançait-elle. Rendez-vous ce samedi en Normandie pour voir une Madeleine se parer de ce beau maillot bleu-blanc-rouge.

Grande première pour Marion Bunel

Cyclisme. A seulement dix-neuf ans, Marion Bunel a remporté sa première victoire professionnelle, ce dimanche sur l’Alpes Gresivaudan Classic. Partie en solitaire à a 10 kilomètres de l’arrivée, la jeune pensionnaire de l’équipe St-Michel-Mavic-Auber 93 a devancé sa compatriote Evita Muzic (FDJ-Suez) et Julie Bego (Cofidis), au terme de cette quatrième manche de la Coupe de France FDJ Élite Femmes. Un premier succès qui devrait sans doute en appeler d’autres…

Ce dimanche 2 juin, à Cha mrousse, à plus de 1 700 mètres d’altitude ans le brouillard, Marion Bunel a sans doute vécu le plus beau moment de sa jeune carrière. À seulement dix-neuf ans, la sociétaire de la formation St-Michel-Mavic-Auber 93 a remporté l’Alpes Gresivaudan Classic, comptant pour la quatrième manche de la Coupe de France FDJ Élite Femmes. Une première victoire chez les professionnelles qui s’est déssinée dans les derniers kilomètres.

Lire Aussi : Le classement final

Après un gros travail de son équipe, Marion Bunel a décidé d’attaquer dans l’ascension finale. Partie en solitaire à dix kilomètres de l’arrivée, la jeune Madeleine termine au sommet de la station alpestre avec 1’38 » d’avance sur Evita Muzix (FDJ-Suez) et 1’40 » sur Julie Bego (Cofidis).

« Une journée parfaite, une course magnifique, une équipe incroyable !! La forme était là et la motivation vraiment très grande. C’est la concrétisation de beaucoup de travail et de sérieux de toute l’équipe ! C’est génial », a-t-elle réagi sur les réseaux sociaux de la formation francilienne. C’est une première victoire qui devrait en appeler certainement d’autres d’ici là pour Marion Bunel…