Kyncia Pastour quitte la Stella

Handball. Après six belles années passées dans le Val-de-Marne, Kyncia Pastour a décidé de mettre fin à son aventure avec les Étoiles au terme de cet exercice 2024-2025. La pivot de 24 ans, décisive lors de la montée de la Stella saint-Maur en Ligue Butagaz Energie (LBE)) en 2023, partira vers d’autres cieux la saison prochaine.

Il fallait bien que l’histoire d’amour entre la Stella Saint-Maur et Kyncia Pastour s’arrête un jour. Après six saisons passées au sein du club francilien, la pivot de 24 ans a décidé de mettre fin à son aventure avec les Étoiles au terme de cette saison. C’est une page qui se tourne pour elle à Saint-Maur.

« J’ai eu la chance de contribuer à la montée de la Nationale 2 en Nationale 1, ainsi que de la Deuxième Division en Ligue Butagaz Energie. J’ai également été la première fille à intégrer le centre de formation et à signer mon premier contrat professionnel. On peut dire que j’ai grandi ici, et pour cela, je remercie le club pour la confiance qu’il m’a accordée », a réagi Kyncia Pastour dans un communiqué publié sur le site officiel de l’équipe f

Une nouvelle aventure pour Kyncia Pastour

Arrivée en 2019 à la Stella, Kyncia a pris conscience du chemin accompli depuis ses débuts à Bobigny en Seine Saint-Denis en 2008. Après son passage par le pôle espoirs de Châtenay-Malabry, elle rejoint le club de Saint-Maur. Après une première saison avec la réserve, elle intègre l’équipe première en 2020.

Un an plus tard, elle signe son premier contrat professionnel et intègre par la même occasion le centre de formation de la Stella. En 2023, Pastour a été une pièce maîtresse de l’effectif francilien lors de la montée en Ligue Butagaz Energie (LBE). En fin de contrat avec les Étoiles au terme de cet exercice 2024-2025, la pivot de 24 ans partira ainsi vers d’autres cieux la saison prochaine…

Orane Brouillet reste au contact des Jeux

Portrait. Née avec une paralysie cérébrale à l’âge de six mois et demi, Orane Brouillet savait que l’ensemble de son corps serait touché et qu’elle devrait se mouvoir dans un fautueil dans la vie de tous les jours. une situation à accepter surtout lorsque l’on est un enfant. Il fallait donc se battre dès le plus jeune âge contre les clichés entourant son handicap. Mais surtout acquérir plus d’autonomie et ainsi se libérer de sa condition de personne handicapée. Ce qu’elle a réussi à faire grâce à l’activité physique, et notamment le rugby-fauteuil. Un sport qu’elle a débuté après la fin de ses études car elle avait besoin d’avoir de quelque chose à côté de son travail. Durant une dizaine d’années, Orane va s’épanouir dans l’univers du rugby-fauteuil au sein de l’Asm Omnisports. Et en décembre dernier, à l’occasion de la Women’s Cup organisée à la Halle Carpentier (Paris 13e), elle a pris part à cette compétition au sein d’une équipe de France 100% féminine. Une première qui pourrait en appeler d’autres. Et pourquoi pas voir un jour le rugby-fauteuil féminin aux Jeux Paralympiques.

En décembre dernier, Orane Brouillet a participé à la Women’s cup 2024 organisée à la Halle Carpentie (Paris 13e). À cette occasion, l’équipe de France avait réussi à mettre sur pied une sélection nationale en l’espace de quelques mois. Au final, le résultat a été plus qu’espéré puisque les Bleues n’ont échoué qu’en petite finale face à la Grande-Bretagne.

 « On a manqué un peu de lucidité contre les Britanniques. Sans doute parce que l’on a trop peu de vécu ensemble. Avant ce tournoi, on avait effectué qu’un seul entraînement. Certes, c’est peu mais on a réussi à prouver au fil des rencontres qu’on avait bien notre place dans ce tournoi. La preuve, en petite finale, on a joué un match de très haut niveau face à la Grande-Bretagne. Cela prouve qu’avec un peu de travail en commun, on pourra encore faire mieux sur les prochaines compétitions », nous confiait-elle, à l’issue de ce tournoi parisien.

Touchée par une paralysie cérébrale à la maissance

À première vue, on pourrait se dire qu’Orane semble épanouie dans le monde du rugby-fauteuil. Cependant, la jeune femme a fait preuve de beaucoup de résilience. Née avec une paralysie cérébrale à l’âge de six mois et demi, à cause d’un manque d’oxygène qui a détruit les zones motrices de son cerveau, la jeune femme a vite pris conscience que l’ensemble de son corps allait être touché. Par conséquent, elle devrait se mouvoir dans un fauteuil dans la vie de tous les jours. Désormais, il fallait vivre avec ce handicap de naissance.

Orane Brouillet aura dû se battre contre tous les aprioris entourant son handicap pour réussir dans ses études. « J’ai été obligée de passer un test de QI pour être certaine de pouvoir faire mes études normalement comme les autres. Je trouve scandaleux que l’école ne soit pas accessible à tous. Bien évidemment, le regard des autres a été difficile à accepter, et notamment celui des enfants qui me dévvisageaient et me montraient du doigt à cause de ma maladie », raconte-t-elle.

Finalement,, elle a réussi à décrocher son diplôme d’ingénieur en informatique. Par la suite, Orane va travailler durant quelques années avant de démissionner pour se consacrer à sa passion de toujours : l’écriture. Aujourd’hui, elle bosse pour l’Association Trait d’union Auvergne handis en tant que rédactrice web. Et dans tout cela, le sport a quelle place dans sa vie?

Le rugby-fauteuil comme une évidence

Bien évidemment, l’activité physique a une grande place dans son existence mais une rencontre marquante avec Ryadh Salem va changer le cours de sa vie de sportive. « J’ai suivi ses exploits lors des Jeux Paralympiques de Londres en 2012. Ensuite, je l’ai rencontré et J’ai vu qu’il avait la même énergie et la même détermination que moi. Mais lui, il a réussi à aller au bout de ses rêves et à les concrétiser. Je me suis dit que s’il avait pu le faire, je pouvais également y arriver », souligne-t-elle.

Orane a alors décidé de tester cette activité au sein de l’Asm Omnisports. Un essai plus que concluant puisqu’elle a vite pris le virus du rugby-fauteuil. On peut se demander alors pourquoi elle a choisi ce sport et pas un autre. « C’est violent et physique. J’aime les sports de combat ainsi que les sensations fortes. De plus, c’est un sport mixte, ce qui est une chose assez rare dans le monde du handisport. Enfin, lorsque vous êtes une ou deux femmes sur le terrain selon les compétitions, les contacts avec les hommes sont assez marrants car ils se rendent compte que nous savous également rendre les coups«  explique-t-elle dans une vidéo publié sur les réseaux sociaux de l’Asm Omnisports.

Un voeu pieux : voir le rugby-fauteuil féminin aux Jeux

Grâce au rugby-fauteuil, Orane a pu accepter son handicap. « Au fil des saisons, ce sport m’a permis de repousser mes limites sur un terrain mais surtout d’acquérir plus d’autonomie. C’est pour cette raison que j’ai persévéré dans le rugby-fauteuil », avoue-t-elle. Une voie plutôt gagnante puisqu’elle a pu vivre de belles choses en pratiquant cette activité physique. Il ne lui reste plus qu’à espérer voir l’avénement du rugby-fauteuil féminin sur les prochaines paralympiades.

« Oui, j’ai suivi les jeux de Paris 2024. J’ai vibré derrière mon écran et j’ai constaté une telle effervescence autour des Paralympiques. Si on finance notre équipe de France, on pourra ainsi s’entraîner ensemble et ainsi s’installer de plus en plus parmi le gratin mondial du rugby-fauteuil féminin », prévient-elle. Un voeu qui pourrait s’exaucer pour le plus grand bonheur d’Orane Brouillet et ses copines de l’équipe de France. Et pourquoi pas le vivre sur une prochaine paralympiade…

Les Parisiennes conservent leur titre

Judo. Comme en 2022 et 2023, les judokates du Paris Saint-germain ont cvonservé leur titre national, ce samedi à Villebon-sur-Yvette (Essonne) lors des championnats de France par équipes. En finale, les Parisiennes sont venues à bout du FLAM 91 (3-1). Le club de l’Étoile sportive du Blanc-Mesnil et celui de l’ACBB complètent ce podium.

Jamais deux sans trois pour les judokates du Paris saint-germain ! Après avoir remporté les éditions 2022 et 2023, les judokates du Paris saint-germain avaient à coeur de conserver leur suprématie sur la scène nationale. C’est chose faite, ce samedi à Villebon-sur-Yvette (Essonne) à l’occasion des championnats deFrance par équipes, avec un troisième sacre de rang edans cette discipline.

« Je suis très fier de notre équipe féminine, qui a accompli un parcours exceptionnel pour décrocher l’or et signer un troisième titre consécutif. Leur engagement et leur détermination sont exemplaires et inspirants », a déclaré le président du PSG Judo,Djamel Bouras, dans un communiqué publié par le club parisien.

Une journée parfaite pour le PSG Judo

Elles l’ont prouvées tout au long de cette journée de compétition ! Après une victoire convaincante contre La Couronne Grand Angoulême Judo (3-0), les Parisiennes ont pu compter sur Faiza Mokdar pour s’en sortir face ai Saint-Ouen 2J alors que les deux équipes étaient à égalité. Au tour suivant, Romane Dicko délivre le club de la capitale face au JC Pontault-Combault, synonymes de qualification pour la grande finale de ces championnats de France par équipes.

Comme en 2023, le titre allait se jouer entre le PSG Judo et le FLAM 91.

Dans cette rencontre, les Parisiennes prennent rapidement la mesure de leurs adversaires du jour. Il ne restait plus qu’à Romane Dicko de finir le travail. La double médaillée des derniers Jeux de Paris 2024 n’en demandait pas autant pour offrir le triplé au PSG pour le plus grand bonheur de ses coéquipières…

Derrière la victoire du club parisien, l’Étoile sportive du Blanc-Mesnil et le club de l’ACBB se partagent ce podium des championnats de France par équipes disputés à Villebon-sur-Yvette dans l’Essonne.

La Stella Saint-Maur rechute à Strasbourg

Handball. Victorieuses de leur derby face au Paris 92 (29-22), le 5 février dernier, les protégées de Félix Garcia espéraient enchaîner un deuxième succès de rang en championnat en terre alsacienne. Malheureusement, ce mercredi 12 février, les Étoiles ont rechuté face à Strasbourg Achenheim Tructersheim (29-24) lors de cette 13e journée de Ligue Butagaz Energie (LBE). Les partenaires de Pauline Plotton enregistrent ainsi une huitième défaite depuis le début de la saison. Rendez-vous ce 19 février pour lancer cette phase retour sous d meilleurs auspices, avec la réception de Nice, actuellement quatrième du championnat.

L’embellie n’aura été que de courte durée pour la Stella Saint-Maur ! Après leur succès face au Paris 92 (29-22), le 5 février dernier, les Étoiles ont rechuté (29-24), ce mercredi 12 février en Alsace pour le compte de la 13e journée de Ligue Butagaz Energie (LBE).

Sans doute qu’elles n’avaient pas trop la tête à disputer cette rencontre face à Strasbourg Achenheim Tructersheim. Deux jours plus tôt, elles avaient appris le décès de leur ancienne coéquipièreJemima Kabeya, qui évoluait cette saison à Plan-de-Cuques. Cependant, il fallait bien jouer cette partie.

Une Stella à deux visages

Ce mercredi 12 février, les protégées de Félix Garcia ont pris ce match par le bon bout (6-3, 10e, puis 9-6,18e). Ce n’était sans compter sur le réveil des Alsaciennes. Les coéquipières de Charlène Guerrier, auteure de huit buts dans cette partie, finissent bien mieux cette fin de première période et rejoignent la pause avec un but d’avance sur la Stella (13-12, 30e). 

Au retour des vestiaires, les partenaires d’Elise Delorme savaient ce qu’il leur restait à faire pour décrocher une deuxième victoire de rang en championnat. Malheureusement, les Franciliennes n’ont pas été en mesure de renverser cette partie face à un concurrent direct dans la course au maintien en Ligue Butagaz Energie (LBE). Les coéquipières de Pauline Plotton enregistrent ainsi leur huitième revers depuis le début de la saison et occupent désormais la 11e place au classement, à deux points de leurs adversaires du soir.

« Forcément, on n’est pas satisfait de ce résultat parce qu’on avait à coeur d’aller chercher les trois points à l’extéireur contre un adversaire direct. Malheureusement, il y a eu trop d’erreurs en attaque qui nous coûtent le match. Malgré cela, tout n’est pas à jeter car on a eu par moment de bonnes séquences sur lesquelles on peut s’appuyer. On va donc retourner au travail pour préparer au mieux la phase retour du championnat », a expliqué l’ailière droite de la Stella Saint-Maur, Mélina Peillon, sur les réseaux sociaux de la formation francilienne.

Et cela commence d!s ce mercredi 19 février, avec la réception de Nice. Une belle occasion pour les Étoiles de démarrer cette deuxième partie de saison sur une belle note face à une formation qui joue les premiers rôles en championnat…

Un Metz bien trop fort pour la Stella

Handball. Pour ce dernier match du mois de janvier 2025, les joueuses de la Stella Saint-Maur n’ont rien pu faire contre l’armada messine (46-26), lors de la 11e journée de Ligue butagaz Energie (LBE). Les Étoiles concèdent leur septième défaite depuis le dabut de la saison en terre mosellane. Prochain rendez-vous pour les partenaires de Pauline

Ce mercredi soir, la Stella Saint-aur s’attendait à vivre une soirée difficile en terre mosellane. Et le déroulement de la rencontre a montré le fossé colossal qu’il existe entre les deux formations. Avec à la clé une lourde défaite face au Metz Handball (46-26), pour le compte de la 11e journée de Ligue Butagaz Energie (LBE). Bien évidemment, les Étoiles auraient aimé accrocher un peu plus les Dragonnes comme elles avaient pu le faire le temps d’une mi-temps contre les Brestoises, le 4 janvier dernier. à Saint-Maur.

La résistance n’aura duré que six minutes pour les partenaires de Pauline Plotton. Derrière, les partenaires de Sarah Bouktit ont pris petit à petit la mesure de leurs adversaires du soir dans ce premier acte. Les partenaires de Pauline Plotton ont été rapidement surpassé tant offensivement que défensivement. Les Franciliennes rejoignent la pause avec huit buts de retard (20 -12, 30e).. Un moindre mal au terme de cette première période.

La Stella pense déjà au derby face à Paris 92

Au retour des vestiaires, Metz continue de mettre au supplice la défense francilienne. Les protégées de Félix Garcia n’arrivent pas à trouver des solutions face à l’ouragan messin. Au coup de sifflet final, les coéquipières d’Élise Delorme s’inclinent en terre mosellane avec une différence de vingt buts.

« Perdre avec un écart aussi important à Metz, c’est difficile à digérer. Mais cela souligne surtout nos erreurs flagrantes. Pour autant, le but n’est pas de s’apitoyer sur nous mais plutôt aller de l’avant. Pour le prochain match, qui s’annonce être une belle bataille, il faudra conserver notre implication, notre implication et notre détermination contre Paris 92 pour ce fameux derby francilien », a réagi la pivot de la Stella Saint-Maur sur les r »seaux sociaux de formation val-de-marnaise. Rendez-vous ce mercredi 5 février pour voir si les Étoiles arriveront à se remettre d’un tel revers…

Même si Pauline PLOTTON et ses coéquipières ne s’étaient pas présentées en terre lorraine en victimes expiatoires, le match n’aura été équilibré que six minutes. En effet, en début de rencontre les joueuses de Félix GARCIA, évoluant sans complexe, tenaient la dragée haute à l’armada locale : 4 buts partout. Mais passée cette entame de match, la supériorité messine se vérifia dans tous les domaines, notamment au plan offensif. Metz tirait plus vite, plus fort, plus juste et les attaques locales submergeaient la défense de nos stellistes. La mi-temps était atteinte sur le score de 20 buts à 12. 

En seconde période, Metz implacable continuait de donner le tournis aux val-de-marnaises et à empiler les buts pour finir avec une différence de vingt unités : 46 à 26. Nos étoiles n’ont pas à rougir de cette défaite. Elles affrontaient une équipe évoluant sur une autre planète, avec d’autres moyens, d’autres exigences, d’autres objectifs. 

Malgré ces vingt buts d’écart, tout n’est pas à jeter. Nos joueuses n’ont jamais baissé les bras. Si la défense a pris l’eau de toutes parts, l’attaque a réussi à prendre en défaut l’arrière garde et les gardiennes messines en inscrivant 26 buts. Avec respectivement 8 et 6 buts, Nyala KRULLAARS et Pauline PLOTTON se sont révélées les plus efficaces. 

Place maintenant au derby francilien entre nos stellistes et Paris 92 qui, n’en doutons pas, enflammera Brossolette, mercredi prochain 5 février.

Perdre avec un écart aussi important à Metz, c’est difficile à digérer. Cela souligne surtout nos erreurs flagrantes. Pour autant, le but n’est pas de s’apitoyer sur nous mais aller plutôt de l’avant. Il faut garder notre envie, notre implication et notre détermination pour le prochain match qui s’annonce être une belle confrontation : le fameux derby francilien contre Paris 92