La Stella Saint-Maur reçoit Brest

Handball. L’heure de la reprise a sonné pour la Stella Saint-Maur ! Ce samedi 4 janvier, les Étoiles accueillent le Brest Bretagne hadballl, leader du championnat, pour le compte de la huitième journée de Ligue Butagaz Energie (LBE). À cette occasion, les Franciliennes espèrent réaliser une prestation majuscule à domicile contre l’une des meilleures équipes d’Europe.

Avec une seule victoire en 2024, les partenaires de Pauline Plotton espèrent redémarrer 2025 avec de bonnes résolutions. Et pourquoi pas décrocher des succès précieux face à des concurrents directs pour le maintien en Ligue butagaz Energie (LBE). Pour y parvenir, les Franciliennes auront profité de cette longue pause pour se remettre au travail.

« Durant cette trêve hivernale, certaines de nos joueuses était absente car elles disputaient la Coupe d’Afrique des nations et d’autres revenaient de blessure. Malgré cela, on a fait une bonne préparation et on a mis des choses en place pour appréhender au mieux cette deuxième partie de saison », explique l’entraîneur de la Stella Saint-Maur, Félix Garcia, sur les réseaux sociaux de la formation francilienne.

Une semaine capitale pour la Stella

La reprise va sans doute piquer car les Étoiles auront la lourde tâche d’accueillir le leader du championnat, invaincu depuis le début de la saison, pour le compte de cette huitième journée de Ligue Butagaz Energie (LBE). Pas une mince à faire pour le onzième du classement.

«  On va jour contre Brest qui est l’une des meilleures équipes d’Europe. Elle a réalisé un bon début de saison sur la scène nationale ainsi qu’en Ligue des champions. On ne va pas penser à cela. Nous, on va essayer de mettre tous les bons ingrédients pour faire le meilleur match possible à la maison. Et si Brest nous ouvre une petite porte, on fera tout pour s’y engouffrer », précise le technicien francilien.

Cependant, la porte devrait vite se refermer pour les Étoiles. Les Bretonnes ne viendront pas dans le Val-de-Marne pour leur faire un tel cadeau. Pour les Franciliennes, le match le plus important reste celui de mercredi face à Plan-de-Cuques. Sans oublier le huitième de finale de Coupe de France qui aura lieu le 11 janvier contre Saint-Amand. Ce sera donc une semaine capitale pour la Stella…

Sophia Azzi : « Continuer à se passionner pour le parasport en France »

Entretien. Trois semaines après la fin de la quatrième édition de la Women’s Cup organisée à la Halle Georges Carpentier (Paris 13e), la co-directrice du tournoi, Sophia Azzi, semble satisfaite. Malgré une petite pointe de déception sur l’affluence globale durant ces quatre jours de compétition, le rugby-fauteuil se conjugue de plus en plus. Fort de ce succès, le Comité paralympique sportif et français (CPSF) reste attentif à cet essor afin de lancer une compétition officielle cette fois-ci. Peut-être que World Rugby a devancé l’instance tricolore en mettant sur pied une Coupe du monde de rugby-fauteuil en marge du Mondial féminin à XV qui aura lieu en Angleterre en 2025. Ce serait une belle reconnaissance pour ce sport paralympique…

Sophia, quels enseignements retirez-vous faites-vous de cette quatrième édition de la Women’s Cup ?

Par rapport aux éditions précédentes, elle est plus que réussie.  D’une part, on est passé de 12 à 60 joueuses présentes sur cette compétition. D’autre part, on a eu cinq équipes nationales, dont la première sélection française. Sans oublier une semi-nationale avec la Team Euro-Ireland.

Vous attendiez-vous à voir autant d’équipes sur cette édition parisienne ?

C’était un peu un rêve d’avoir autant d’équipes présentes sur cette édition 2024 à Paris. Au tout début, je me souviens qu’il n’y avait que deux équipes lorsque l’on a lancé cette compétition en 2014. Au fil des années, on a vu un véritable engouement pour cette épreuve. Pour rappel, il n’existait aucun tournoi de ce genre pour les femmes. Fort de ce succès, la Fédération internationale de rugby a même décidé de lancer un groupe de travail pour organiser une compétition officielle en marge de la Coupe du monde féminine qui aura lieu en 2025 en Angleterre.  

Pouvez-vous nous faire un retour sur la fréquentation de ce tournoi ?

Sur la fréquentation du tournoi, je suis un peu déçue. On espérait surfer sur la vague des Jeux Paralympiques et l’enthousiasme qu’elle a pu susciter dans le public. Le contexte n’était pas trop favorable pour mobiliser du monde dans cette salle parisienne. Il a fallu composer avec le changement de gouvernement et la réouverture de Notre-Dame. Cependant, le public a répondu présent pour soutenir l’équipe de France. Le vendredi, on a réussi à faire venir quasiment 2 OOO enfants ont pu assister aux différents matches de cette journée.

« Le fait de proposer un tournoi comme celui-ci aux femmes va leur permettre d’avoir un vrai rôle sur le terrain »

Pour la première fois, la France a mis sur pied une sélection nationale pour cette Women’s Cup. Cela donne-t-il plus de légitimité pour le rugby-fauteuil féminin ?

Complètement ! De nombreuses féminines évoluent au sein des équipes masculines mais n’ont pas beaucoup de temps de jeu. Le fait de proposer un tournoi comme celui-ci aux femmes va leur permettre d’avoir un vrai rôle sur le terrain et peut-être d’encourager leurs clubs à les mettre davantage en avant.

Pouvez-vous nous faire un retour sur l’aspect médiatique de cet événement ?

Pour le moment, je n’ai pas encore de chiffres sur ce sujet. France Télévisions a suivi l’équipe de France pour son premier match dans ce tournoi. D’autres médias étaient présents sur cet événement pour relayer les performances des Bleues. Bien évidemment, on espérait avoir plus de médiatisation autour de la Women’s Cup. Malheureusement, d’autres actualités nationales ont pris le pas sur notre compétition. Mais on va essayer de poursuivre cette médiatisation après la fin de ce tournoi.

Trois mois après la fin des Jeux Paralympiques, quel était votre objectif en organisant cette compétition

Clairement, c’était un vrai challenge pour nous. Avant, les Jeux Paralympiques, on avait aucune visibilité sur la planification de cet événement. Il a fallu attendre fin septembre pour enfin mettre sur pied notre organisation. On a voulu le faire trois mois après la fin des Jeux Paralympiques. On souhaitait poursuivre sur cette bonne dynamique et inviter le public à continuer à sensibiliser, à découvrir et à se passionner pour le parasport en France.

« Au niveau international, on constate que de plus en plus de femmes se mettent au rugby-fauteuil »

Au-delà de cette compétition, comment fait-on pour sensibiliser les jeunes générations à la pratique du rugby-fauteuil ?

Tout d’abord, les comités départementaux et régionaux et la Fédération proposent des journées-découvertes pour mettre en avant des disciplines sportives qui concernent tous les types de handicap. Le rugby-fauteuil reste une activité physique particulière car elle concerne seulement les personnes tétraplégiques ou qui ont au moins une atteinte des trois membres. Ensuite, on a invité des centres spécialisés avec des filles éligibles à la pratique de ce sport. Pour vous donner un  exemple, Mélanie Sambrès, qui ne connaissait pas ce sport, a découvert le rugby-fauteuil en venant assister à l’édition 2023 de la Women’s Cup. Enfin, il faut faire beaucoup de pédagogie autour de cette discipline car les gens ont tendance à avoir les images du rugby classique. Alors que ce n’est pas le cas puisque le ballon n’est pas le même et les règles du jeu sont différentes. Cependant le rugby-fauteuil reste le sport paralympique par excellence.

La Women’s Cup peut-elle faire naître des vocations ?

Au ni veau international, on constate aujourd’hui que de plus en plus de femmes se mettent au rugby-fauteuil. Par ailleurs, le Comité paralympique sportif et français regarde ce sujet de près afin de voir comment le CPSF peut créer une compétition officielle 1J00% fémininedans cette discipline.

Et la création d’une Coupe du monde l’an prochain en Angleterre pourrait-elle changer la donne pour ce sport ?

Oui, on l’espère tous ! En effet, ce projet, porté par World Rugby et la Fédération internationale de rugby-fauteuil, est en train d’aboutir. On aurait une compétition officielle en marge de la Coupe du monde féminine de rugby à XV en 2025 en Angleterre. Ce serait chouette de retrouver lz sélection britannique pour jouer à nouveau un « Crunch » dans ce contexte-là.

« Le rugby-fauteuil est un sport exceptionnel et impactant »

Selon vous, comment voyez-vous l’évolution du rugby-fauteuil

Il faut en parler bien plus. Il faut mettre en avant certaines sportives afin que les jeunes filles puissent s’identifier à des rôles-modèles. C’est une chose importante à garder dans un coin de sa tête lorsque l’on subit un accident de la vie ou que l’on devient handicapé. Rien n’est perdu car on peut faire quelque chose de sa vie grâce à l’activité physique. Le sport a des bienfaits énorme sur son existence. On se se sent plus épanouie socialement et physiquement…

Quel message avez-vous envie de transmettre auprès des jeunes générations ?

Le rugby-fauteuil est un sport exceptionnel et impactant. Alors, n’hésitez pas à venir le tester. Vous ne serez pas déçues du voyage…

Aurélie Aubert soutenue par Ferrero Rocher

Tous Sports. Sacrée championne paralympique en boccia en septembre dernier aux Jeux de Paris, Aurélie Aubert va devenir la première sportive en situation de handicap soutenue par Ferrero Rocher. L’information a été confirmée ce mercredi 18 décembre par le géant agroalimentaire italien. L’entreprise prendra en charge l’ensemble de ses frais sportifs, ses déplacements,, ainsi que ses équipements. Une bonne nouvelle pour la Normande de 27 ans dans l’optique de préparer Los Angeles 2028 de la meilleure des manières.

Le conte de fées continue pour Aurélie Aubert ! Le 2 septembre dernier, la Normande de 27 ans avait ému tout un pays après avoir décroché la première médaille d’or pour la boccia aux Jeux Paralympiques de Paris. Trois jours plus tard sur le plateau de l’émission « Quels Jeux » diffusée sur France Télévisions. la sportive en situation de handicap avait rappelé son amour pour le chocolat..

À cette occasion, elle avait fait un appel au groupe Ferrero Rocher pour la soutenir. « J’espère que Kinder va nous sponsoriser », en rigolait-elle sur le plateau de France TV. Une vidéo devenue très virale sur les réseaux sociaux.

« A la suite de son appel sur France Télévisions, nous avons été envahis par une vague de messages qui nous demandait de la soutenir », a expliqué le directeur des affaires extérieures de Ferrero France, Fausto Rotelli, dans un communiqué publié sur leurs réseaux.

Ce mercredi 18 décembre, le géant de l’agroalimentaire italien a annoncé la signature d’un contrat d’un an renouvelable avec la Normande de 27 ans. « Ce partenariat va donc permettre de planifier sereinement sa saison 2025, toutes les compétitions internationales, les stages » , a rappelé son assistante-coach, Claudine Llop à nos confrères de L’Éqioê.  

Excepté l’aspect financier, cette collaboration va sans lui offrir de nouvelles perspectives. La jeune femme, devenue la première sportive soutenue par Ferrero Rocher, va voir l’avenir avec plus de sérénité. Grâce à ce contrat, ele pourra ainsi préparer les Jeux de Los Angeles en 2028 avec beaucoup d’ambition. Et pourquoi pas vivre son rêve américain en Californie afin de mettre définitivement la boccia sur la carte du monde…

Les Bleues échouent au pied du podium

Rugby-fauteuil. Quelle performance des Bleues ! Pour la première fois, la France alignait une sélection pour cette quatrième édition de la Women’s Cup organisée du4 au 7 décembre à la Halle Carpentier (13e arrondissement de Paris). Avec deux succès en trois matches de poules, les Françaises n’ont chuté qu’en petite finale face à la Grande-Bretagne (46-44). Malgré cette défaite, les partenaires de Lucie Azens ont pris date pour l’avenir.

Ce samedi 7 décembre, qui aurait parié pour voir l’équipe de France en petite finale de la Women’s Cup organisée à la Halle Carpentier (Paris 13e). Pas grand nombre ! Pourtant elles l’ont fait ! Malheureusement, elles ont échoué au pide du podium après leur défaite face à la Grande-Bretagne (46-44).

« On a manqué un peu de lucidité contre les Britanniques. Sans doute parce que l’on a trop peu vécu ensemble. Avant ce tournoi, on avait effectué qu’un seul entraînement. Certes, c’est peu mais on a réussi à prouver au fil des rencontres qu’on avait bien notre place dans ce tournoi. La preuve, en petite finale, on a joué un match de très haut niveau face à la Grande-Bretagne. Cela prouve qu’avec un peu de travail en commun, on pourra encore faire mieux sur les prochaines compétitions », a expliqué Oriane Brouillet après la rencontre.

Sur cette Women’s Cup, ce n’était pas gagné d’avance. Pour la première fois, la France alignait une sélection nationale sur cette compétition parisienne. Avec un seul entraînement en commun, les Tricolores ne savaient pas trop à quoi s’attendre sur ce tournoi parisien. Mais le début de la compétition a tourné en leur faveur grâce à une victoire inaugurale, ce mercredi soir, face au Brésil (39-12).

Le lendemain, les Bleues avaient rendez-vous avec Energie Team pour lc deuxième match dans cette poule. Avec à la clé, un premier revers dans ce tournoi (46-30). Finalement, les partenaires de Lucie Azens ont terminé cette phase sur une belle note face aux États-Unis (34-24).

Grâce à ces deux succès, les Bleues pouvaient encore espérer grimper sur le podium de cette Women’s Cup. Malheureusement, les Britanniques ne l’entendaient pas de cette oreille et brisent le rêve des Françaises. Malgré cette défaite finale, les coéquipières d’Oriane Brouillet peuvent avoir le sentiment du devoir accompli. Mais surtout celui de prendre date pour l’avenir avec cette équipe de France.

Yannick Noah nommé coordonnateur national du para-tennis

Tennis. Fort de son expérience réussie à la tête de l’équipe de France masculine de tennis-fauteuil lors des Jeux Paralympiques de Paris 2024, Yannick Noah a été nommé ce jeudi 28 novembre coordonnateur national du para-tennis français. Ce dernier assurera désormais le pilotage de l’ensemble des pratiques du para-tennis au sein de la Direction technique nationale : tennis-fauteuil, tennis sourd et malentendant et céci-tennis.

Pauline Déroulède, Emmanuelle Mörch ou encore Ksénia Chasteau peuvent compter sur un renfort de poids pour développer la pratique sportive handisport. Ce jeudi 28 novembre, la Fédération française de tennis (FFT) a officialisé la nomination de Yannick Noah en tant que coordonnateur national du para-tennis.

« Je suis très heureux de rejoindre l’équipe para-tennis de la Fédération française de tennis. Je tiens à remercier la FFT pour la confiance qu’elle m’accorde pour cette nouvelle mission qui me tient particulièrement à cœur. J’ai vécu une expérience humaine incroyable aux côtés des joueurs de l’équipe de France de tennis-fauteuil lors des Jeux Paralympiques de Paris et je ne voulais pas que cette belle histoire s’arrête là. Je souhaite ainsi m’engager à fond dans le développement du para-tennis », a-t-il indiqué dans un communiqué publié par la Fédération française de tennis (FFT).

Quelles seront alors ses missions pour développer la para-tennis français ? L’ancien capitaine des équipes de France de Coupe Davis et de Billie Jean King Cup  assurera désormais le pilotage de l’ensemble des pratiques du para-tennis au sein de la Direction technique nationale telles que le tennis-fauteuil, tennis sourd et malentendant et le céci-tennis.

Pour y parvenir, ce dernier travaillera également sur la promotion de la pratique partout en France, notamment à travers des journées consacrées aux jeunes pratiquants para-tennis présents dans les clubs de la Fédération française de tennis (FFT).

Four la FFT, Yannick Noah semble être la personne idoine pour relever ce magnifique défi. « Nous sommes très fiers que Yannick Noah prolonge son aventure au sein de la FFT. Après sa magnifique expérience vécue à l’occasion des Jeux Paralympiques de Paris, il a émis le souhait de continuer à s’investir dans le para-tennis et nous y avons été évidemment très sensibles. Grâce à son expérience, son énergie, ses qualités relationnelles, sa connaissance du terrain, nous sommes convaincus qu’il saura relever ce nouveau challenge avec succès »,, a précisé son président, Gilles Moretton. L’avenir nous dira si Yannick Noah était la bonne personne pour promouvoir et développer le para-tennis français…