Pas de miracle pour le Paris 92

Handball. En difficulté en Ligue Butagaz Energie (LBE), le Paris 92 espérait sauver sa saison en remportant la première Coupe de France de son histoire. Force est de constater que les Messines étaient bien trop fortes pour les Lionnes (32-18), ce samedi soir à l’Accor Arena. Les deux équipes se retrouveront ce mercredi en Championnat.

Comme en 2023, le Paris 92 allait retrouver la finale de la Coupe de France. Après avoir éliminé Saint-Amand, puis Toulon, les Parisiennes espéraient remporter ce trophée pour la première fois de leur histoire. Comme il y a deux ans, les Lionnes n’ont pas réussi à faire tomber l’ogre messin et le score est une nouvelle fois sans appel (32-18), ce samedi à l’Accor Arena.

« Cette finale me laisse un peu perplexe, jouer à Bercy, c’est génial mais perdre sur une aussi grosse défaite, ça fait très, très mal. Metz est une grosse équipe, mais on croyait en nos chances. Et si on tient en début de match, dès qu’on est six ou sept buts derrière, c’est très compliqué. J’ai surtout dit aux filles de profiter du moment », a souligné la capitaine du Paris 92, Barbara Moretto, dans un communiqué publié sur le site de la Fédération française de handball (FFHB).

Paris 92 aura tenu 15 minutes

Dans une belle ambiance à l’Accor Arena, les coéquipières de Marie Prouvensier ont pris le match par le bon bout car les Dragonnes ont mis du temps pour entrer dans cette finale. « On a eu un peu de mal à se mettre dedans mais Paris est aussi une belle équipe et elle avait à cœur de faire quelque chose ici, constatait Sarah Bouktit, ,la capitaine du Metz Handball, au micro de BeIN Sports. Une finale c’est toujours particulier, on le savait, on l’a vu pendant les 15 premières minutes. Mais on a commencé à se régler, à éviter les pertes de balle inutiles et à marquer nos buts. »

Derrière, les partenaires de Cléopâtre Darleux, auteure de belles parades dans ce premier acte, ont pris enfin la mesure de leurs adversaires du soir ( 9-4, 17e, puis 11-5, 20e,). De leur côté, les Lionnes tentent de revenir au score mais rejoignent finalement la pause avec six buts de retard au tableau d’affichage (16-10, 30e).

Paris et Metz se retrouveront ce mercredi en Championnat

Au retour des vestiaires, les Parisiennes remettent de l’intensité dans leurs actions mais sont stoppées par l’entrée de Zsofi Szemerey, à la place de Cléopâtre Darleux, dans la cage messine. Grâce à leur gardienne, les joueuses d’Emmanuel Mayonnade ont continué d’appuyer sur l’accélérateur dans ce second acte pour creuser un bel écart au tableau d’affichage. Les Dragonnes vont même compter jusdqu’à treize buts d’avance à moins d’un quart d’heure du terme de cette rencontre.

La messe est sans doute déjà dite pour le Paris 92?. Ce trophée ne peut guère leur échapper. Les Messines décrochent une 13e Coupe deFrance. L’actuel huitième du championnat peut tout de même avoir le sourire car dans cette saison compliquée, elles auront réussi à se hisser jusqu’en finale dans cette compétition. Mercredi prochain, les Lionnes retrouveront les Dragonnes dans leur antre d’Issy-les-Moulineaux pour le compte de la 23e journée de Ligue Butagaz Energie (LBE) avec l’infime espoir pourquoi pas de prendre leur revanche…

Le PSG rejoint le PFC en finale

Football. Ce samedi après-midi, le Paris Saint-Germain a composté son billet pour la finale de la Coupe de France grâce à son succès sur la pelouse de l’ As Saint-Etienne au bout du temps additionnel (1-2). Les Parisiennes, tenantes du titre, défendront leur couronne le 3 mai prochain à Calaileur affronteront le Paris FC en finale 3 mai prochain contre le Paris FC.

Comme on s’y attendait, on aura bien le droit à une finale 100% parisienne ! Après la qualification du Paris Fc face au Gavre (2-1), la veille, le Paris Saint-Germain espérait en faire de même ce samedi après-midi sur la pelouse de l’AS Saint-Étienne. C’est chose faite puisque les Parisiennes défendront leur titre le 3 mai prochain au stade de l’Épopée à Calais contre le Paris Fc grâce à leur victoire obtenue en toute fin de match face aux Stéphanoises (2-1, 90+9).

Ce samedi après-midi, il aura fallu attendre la deuxième mi-temps pour voir des buts dans cette rencontre. Le sel fait marquant de ce premier acte reste la sortie sur blessure de l’attaquante parisienne Marie-Antoinette Katoto (23e). Les deux équipes rejoignent la pause sur un score de parité. La décision devrait avoir lieu au retour des vestiaires.

Grace Geyoro : « Nous n’avons rien lâché jusqu’au bout »

C’est l’Américaine Korbin Albert qui ouvre la marque pour le PSG (1-0, 67e). Quelques minutes plus tard, la joueuse de l’AS Saint-Étienne Sarah Stratigakis répond à l’ouverture du score parisienne et remet les deux équipes à égalité (1-1, 72e). On se dirigeait alors vers une séance de tirs au but avant que Grace Geyoro ne vienne délivrer le club de la capitale au bout du bout du temps additionnel.

« Nous n’avons rien lâché jusqu’au bout, donc je pense que nous pouvons être fier de nous. On se sent bien, ce sera un gros match contre le Paris FC en finale, un adversaire que l’on connaît bien. Il faudra vraiment bien se préparer car ce ne sera pas un match facile », a réagi Grace Geyoro sur le site officiel du club parisien.

Avant de penser à la Coupe de France, les deux équipes se retrouveront ce samedi au Campus PSG pour le choc au sommet de cette 17e journée d’Arkema Première Ligue. Ce qui pourrait permettre à l’une de ces deux formations d’avoir un ascendant psychologique avant de se disputer ce trophée le 13 mai prochain…

Le paris FC tient sa finale

Football. Vingt ans après, le paris Fc est de retour en finale de la Coupe de France. Pour y parvenir, le club de la capitale est venu à bout du Havre (1-2), ce vendredi soir au Stade Océane. Rendez-vous le 3 mai prochain à Calais pou tenter de remporter ce trophée face à l’AS Saint-Étienne ou contre le Paris Saint-Germain. Les deux équipes s’affronteront ce samedi après-midi.

Le temps commençait à paraître long pour le Paris FC ! Vingt ans après, le club de la capitale est de retour en finale de la Coupe de France. Pour y parvenir, les Parisiennes ont réussi à se défaire du Havre (1-2), ce vendredi soir au Stade Océane. Une qualification obtenue en grande partie grâce à son attaquante Kessya Bussy.

L’ailière française de 23 ans lance le PFC sur de bons rails s après un coup franc contré de Théa Greboval (0-1, 13e). Vingt minutes plus tard, Bussy trouve sa capitaine Gaëtane Thiney dans la surface de réparation adverse pour le second but parisien (0-2, 33e).

Même si les protégées de Sandrine Soubeyrand pensaient avoir fait le plus dur dans cette partie, ce n’était sans compter sur un probable réveil des joueuses de Maxime Di Liberto. Il faudra attendre les dernières minutes pour voir Le Gavre réduire l’écart grâce à Madeline Roth sur une passe décisive de Chancelle Effa Effa (1-2, 84e).

La fin de partie allait être haletante. Revenue à un petit but, l’équipe normande avait encore un infime espoir d’emmener l’actuel troisième du championnat aux tirs au but. Malheureusement, le réveil aura été un peu tardif pour les Normandes dans cette rencontre.

Désormais, le Paris FC attend de connaître le nom de son adversaire entre Saint-Étienne ou le Paris Saint-Germain. Les deux équipes s’affronteront ce samed à 15 heures. Le 3 mai prochain au stade de l’Épopée de Calais, le club de la capitale pourrait offrir un joli cadeau à sa capitaine Gaëtane Thiney pour ce qui semble être sa dernière saison en professionnel.

La Coupe, c’est déjà fini pour la Stella

Handball. Victorieuses mercredi en Ligue Butagaz Energie (LBE) ce mercredi face à Plan-de-Cuques (26-22), les Étoiles n’ont pas connu le même destin en Coupe de france. Les partenaires d’Elise Delorme quittent cette compétition après leur défaite en huitièmes de finale face à Saint-amand (26-31), ce samedi soir devant leur public. Maintenant, place au championnat avec deux déplacements périlleux, l’un dans le Doubs et l’autre en Moselle, d’ici la fin janvier pour la Stella.

Pour cette première semaine de compétition en 2025, le sentiment semble mitigé pour la Stella Saint-Maur ! Quatre jours après avoir subi la loi du Brest Bretagne handball, les Étoiles décrochaient une victoire précieuse en championnat face à Plan-de-cuques. Désormais, les Franciliennes avaient rendez-vous avec la Coupe de France pour disputer ce troisième match en l’espace de sept jours. Ce samedi soir, à domicile, les protégées de Félix Garcia retrouvaient sur leur chemin le club de Saint-Amand pour une place en quarts de finale. Comme en novembre dernier, les joueuses du Val-de-Marne ont une nouvelle fois buté sur les Nordistes (26-31).

Place désormais au championnat

Une défaite qui se sera dessinée dès l’entame de cette partie. Rapidement menées au score après seulement sept minutes de jeu (7-2), les Étoiles n’arriveront jamais à rattraper ce retard initial. Un écart qui va enfler au retour des vestiaires. Les Louves vont compter jusqu’à onze buts d’avance à moins de dix inutes du terme de cette partie. Sur un sursaut d’orgueil, les partenaires de Pauline Plotton vont faire une partie de leur retard mais le mal était déjà fait…

« Le résultat n’est pas celui qu’on espérait. Notre mauvaise entame de match nous a coûté la victoire. Maintenant, il est important de concentrer sur l’objectif principal : le match contre Besançon ce mercredi.
La bataille va être rude mais on a travaillé très dur ces dernières semaines pour cela »
, a réagi la gardienne de la Stella saint-Maur, Mélissa Gouali, sur les réseaux sociaux de la formation francilienne.

Car les deux prochaines rencontres en Ligue Butagaz Energie vont s’annoncer périlleuses pour la Stella Saint-Maur. D§s ce 15 janvier, les partenaires d’Elise Delorme, qui restent sur une victoire, seront dans le Doubs pour y affronter Besançon. Derrière, elles auront deux semaines pour préaprer au mieux le déplacement en Moselle pour se confronter à l’ogre messin. De quoi espérer ramener quelques points lors de l’un de ces deux matches hors de leurs bases pour les Étoiles. Ce qui pourrait lancer de la meilleure des manières ce début d’année pour la Stella.

La Coupe de France pour le PSG

Comme attendu, le Paris Saint-Germain a remporté la Coupe de France. Les Parisiennes ont corrigé Yzeure, pensionnaire de deuxième division, (8-0), ce dimanche en finale à Dijon. Les partenaires de Marie-Antoinette Katoto décrochent un troisième trophée dans cette compétition après ceux obtenus en 2010 et 2018.

Deux semaines après son élimination face à l’Olympique Lyonnais en demies de la Ligue des champions, le Paris Saint-Germain voulait au moins terminer la saison avec un trophée. C’est chose faite face à Yzeure.

Ce dimanche, en finale, le PSG aura été sans pitié face aux protégées d’Ophélie Meilleroux, pensionnaires de deuxième division. Plus rapides, plus percutantes, plus à l’aise techniquement, les championnes de France avaient déjà inscrit cinq buts en moins d’un quart de jeu.

« On disait qu’il fallait être très respectueux de l’adversaire. On savait qu’il y avait une division d’écart entre les deux équipes. Il ne faut pas galvauder cette coupe dans la mesure où on a éliminé Lyon, Dijon, Fleury chez eux. C’était un vrai parcours. Les plus gros morceaux au départ pour arriver ensuite sur une équipe très méritante. Un coup de chapeau à cette équipe d’Yzeure qui est arrivée en finale et un vrai coup de chapeau à notre équipe, à toutes les filles qui ont été au top. C’est bien d’écrire des lignes sur ce livre », a réagi le coach du PSG, Didier Ollé-Nicolle, sur le site officiel du club parisien.

Sara Däbritz parachève le succès parisien

Après avoir éliminé respectivement Lyon, Montpellier et Fleury, le PSG ne pouvait pas se permettre de perdre cette finale face à un club amateur. Cela aurait été perçu comme un accident industriel. Finalement, les Parisiennes ont montré qu’il existe bien un monde entre l’équipe professionnelle et le pensionnaire de deuxième division, dont son budget avoisine les 3 00 000 euros.

Car la saison du club de l’Allier est réussie. Troisième de son championnat, les partenaires de Clara Moreira auront eu l’occasion de disputer cette finale de la Coupe de France face aux championnes de France. La marche était trop haute pour Yzeure. Même si les coéquipières de Christine Manie auront tenté quelques escarmouches en deuxième période, Sara Däbritz parachève le succès parisien et offre une troisième coupe nationale au club de la capitale.

« On savait que le PSG avait des qualités supérieures aux nôtres. Le mot d’ordre, c’était de se faire plaisir, de n’avoir aucun regret. Ce match a permis à mes joueuses de se confronter aux meilleures et de voir la marge de progression qu’elles ont. Malgré le score, on n’a rien lâché. Je suis fière de mes joueuses. Et je remercie nos supporters qui sont venus très nombreux. Depuis les quarts de finale, on a senti un vrai engouement. L’équipe a transmis des valeurs cette saison auxquelles le public adhère », a rappelé l’entraîneure du FF Yzeure, Ophélie Meilleroux, à nos confrères de La Montagne.

« C’est une immense joie pour le club. Notre parcours dans la compétition démontre les ressources mentales exceptionnelles de notre équipe féminine, qui a éliminé des candidats à la victoire finale avant de soulever le trophée aujourd’hui (dimanche). Cette saison encore, nos joueuses ajoutent un titre au palmarès du Paris Saint-Germain. Nous pouvons être fiers des performances qu’elles ont réalisées, avec l’aide précieuse de notre staff et des collaborateurs du club ainsi que le soutien de nos supporters. Ce succès majeur et l’engouement historique autour de notre section féminine nous invitent à regarder l’avenir avec beaucoup d’ambition », a précisé le président du PSG, Nasser Al-Khelaïfi.

Paris n’aura pas eu beaucoup de temps pour célèbrer ce trophée car la saison n’est pas encore terminée pour le club de la capitale. À deux journées de la fin en D1 Arkéma, le PSG est toujours en lice pour conserver son titre de championne de France, et ainsi réaliser le doublé coupe/championnat.