Quelle course réalisée par Sandrine Bideau ! Partie dans une contre-attaque à un peu plus de trois tours de l’arrivée, la sociétaire de la formation St-Michel-Auber 93 termine finalement sixième, ce samedi sur la course en ligne des Championnats de France. Au termes des 120 kilomètres disputés à Cholet, le titre national est revenu à la Bretonne Audrey Cordon-Ragot.
Avant la course, Sandrine Bideau aurait sans doute signé un tel résultat. Ce samedi dans le Maine-et-Loire, la sociétaire de la formation de St-Michel-Auber 93 a terminé sixième sur la course en ligne des Championnats de France. À Cholet, la coureuse francilienne, âgée de 33 ans, espérait une toute autre issue sur cette épreuve.
« Une fois la ligne d’arrivée franchie, j’étais un peu déçue. Je n’étais pas venue aux Championnats de France pour une sixième place. À Cholet, je visais le podium. J’étais forcément frustrée car j’étais proche du but. C’est rageant », nous confie-t-elle. Vingt-quatre heures après la fin de ce championnat, Sandrine semble enfin prendre la mesure de sa performance réalisée sur cette course face aux meilleures cyclistes françaises.
La veille, au moment de prendre le départ, pour parcourir six tours de vingt kilomètres, Sandrine et son équipe avaient une stratégie bien définie sur cette épreuve. L’objectif était de placer une francilienne à l’avant tout en contrôlant les différents contres au sein du peloton. Seules Noémie Abgrall (Stade Rochelais Charente-Maritime) et Jade Wiel (FDJ-Nouvelle-Aquitaine-Futuroscope) avaient réussi à contrecarrer leurs plans. Pas pour longtemps puisque Sandrine Bideau a décidé d’y aller également.
Accompagné de Morgane Coston (Arkéa Pro Cycling Team) et de Margaux Vigié (Valcar Travel & Service) rentrent enfin sur les deux fuyardes à un peu moins de trois tour de l’arrivée. À cinq devant, elles ont vite compris que cette échappée pouvait aller au bout.
Audrey Codon-Ragot et Gladys Verhulst, trop fortes
Derrière, le peloton, emmenée par la Cofidis, revient à une trentaine de secondes sur le groupe de tête. C’est le moment où Audrey Cordon-Ragot (Trek-Segafredo) passe à l’attaque. Seules Gladys Verhulst (Le Coq Wahoo) et Eugénie Duval (FDJ-Nouvelle-Aquitaine-Futuroscope) ont réussi à la suivre.
À un peu plus d’un tour de l’arrivé, le trio fait la jonction avec les cinq filles en tête depuis de longs kilomètres. Avec la présence d’Eugénie Duval, la FDJ est en force dans cette échappée. La fin de course va s’annoncer palpitante. Malheureusement, Sandrine devra se débrouiller toute seule dans ce final.
Le Tour de France en ligne de mire
« Avec la présence d’Audrey Cordon-Ragot et de Gladys Verhulst dans cette échappée, les deuc filles de la FDJ-Nouvelle-Aquitaine-Futuroscope ne voulaient pas rouler. De mon côté, je ne savais pas trop ce que je devais faire, avoue-t-elle. Lorsque Audrey a attaqué dans la dernière difficulté du jour, j’ai dû fournir un gros effort pour rester au contact du groupe de tête. Malheureusement, il m’a manqué un peu de gaz pour me mêler à la lutte pour le podium. »
Devant le titre allait se jouer entre Audrey et Gladys. Et à ce petit jeu, la Bretonne a fait parler son expérience pour réaliser le doublé dans le Maine-et-Loire. Derrière, Noémie Abgrall règle le sprint des poursuivantes. De son côté, Sandrine Bideau termine finalement à une quinzaine de secondes de la championne de France du jour.
L’essentiel était sans doute ailleurs pour Sandrine. La jeune femme a appris cette bonne nouvelle. Elle est désormais assurée de faire partie des filles qui seront au départ du Tour de France femmes avec Swift, le 24 juillet à Paris. Finalement, la journée n’aura pas été si mauvaise que cela pour Sandrine Bideau.
La sociétaire de St-Michel-Auber 93, Coralie Demay a pris la cinquième place, ce jeudi sur le contre-la-montre disputé à Cholet (Maine-et-Loire), à l’occasion des Championnats de France de cyclisme sur route. Sur cette épreuve, la victoire est revenue à Audrey Cordon-Ragot.
Cinquième en 2020, quatrième en 2021, Coralie Demay espérait monter sur le podium du contre-la-montre des Championnats de France. La sociétaire de St-Michel-Auber 93 n’a finalement pris que la cinquième place , ce jeudi à Cholet (Maine-et-Loire).
« Mon objectif était le podium. J’étais venue pour ça. Mon sentiment est mitigé. Le staff est content du temps, mais je n’ai pas terminé le chrono complètement morte. C’est frustrant. Sur les parties roulantes, je n’étais pas à bloc, mais je ne pouvais pas en faire plus », a-t-elle réagi à nos confrères de DirectVélo.
Sur cet exercice en solitaire long de 25,3 km, la Morbihannaise, âgée de 29 ans, savait que ce serait difficile de rivaliser avec les meilleures sur ce chrono. Même si Demay semblait avoir de bonnes jambes, il lui en a manqué un peu pour jouer devant. « J’ai un petit gabarit, ce n’est pas un profil fait pour moi. Il me manque certainement des watts sur les parties roulantes à la fin. Je me suis sentie évidemment plus à l’aise sur les bosses. Je suis partie à haute allure pour profiter de la première partie qui me convenait. Ensuite, je n’ai pas géré. Je tenais à partir vite en prenant le risque de m’écrouler. Je voulais en mettre plus, mais je n’y arrivais pas. C’est allé tellement vite, tout s’est enchaîné », précise-t-elle.
Devant, la Bretonne Audrey Cordon-Ragot a mis tout le monde d’accord pour décrocher un sixième titre national dans cette discipline devant Juliette Labous été Cédrine Kerbaol. De son côté, Coralie Demay finit à une cinquantaine de secondes de la lauréate du jour.
À noter que Perrine Clauzel, qui évolue elle aussi au sein de St-Michel-Auber 93, termine 17e. Rendez-vous ce samedi sur la course en ligne pour aller chercher ce maillot bleu-blanc-rouge tant convoité à un mois du départ du Tour de France femmes avec Zwift.
Ce samedi 21 mai à la Cité Fertile à Pantin (Seine-Saint-Denis), l’Addax club parisien a organisé la deuxième édition du défi « 200 nanas sur 200 km ». Parmi les 130 partantes, Maude, Patricia, Julie et Gabrielle avaient à coeur de prendre part à cette belle manifestation en faveur de la pratique cycliste longue distance.
Il est un peu moins de 16 heures, ce samedi 21 mai lorsque Maude, âgée d’une quarantaine d’année, arrive la première à la Cité Fertile à Pantin (Seine-Saint-Denis) après un peu plus de huit heures d’effort sur le vélo. « Cela fait toujours plaisir d’être la première, souffle la spécialiste de triathlon longue distance. J’ai passé un super moment sur le vélo aujourd’hui (samedi). Le temps était agréable pour rouler et je n’ai connu aucun souci mécanique sur la route. je ne peux qu’être contente de cette journée. » Les autres concurrentes allaient arriver tour à tour dans cet fin d’après-midi.
Quelques heures plus tôt, les organisateurs de l’Addax club parisien espéraient un peu plus de monde sur cette deuxième édition du défi « 200 nanas sur 200 km ». Contrairement à l’année dernière, le record de 192 partantes ne sera pas battu. Ce samedi, elles n’étaient que 130 à s’élancer de Pantin.
« Je suis forcément un peu déçue car j’aurais aimé avoir 200. Je pense aussi que l’on a communiqué un peu tardivement sur cet événement car de nombreuses manifestations ont été maintenues le même jour. On aura tout de même passé une superbe journée sous d’excellentes conditions météorologiques », relativise l’organisatrice de cet événement, Élisabeth Lavaill.
Un tracé exigeant
Une fois partie de la Cité Fertile, les concurrentes se dirigeaient vers les premières difficultés de la journée, avec la montée sur le plateau de Montmorency. Derrière, la difficile côte de Saint Leu pourrait faire très mal aux cuisses. Le premier ravitaillement à Gisors (Eure) pourrait faire un bien fou.
La suite du parcours jusqu’à La Roche-Guyon (Val d’Oise), deuxième pointage de la journée, s’annonçait plus abordable. Pour Julie, en pleine préparation pour réaliser l’intégralité des étapes du Tour de France, un jour avant les professionnels, avec les filles de Donnons des Elles au Vélo j-1, ces derniers kilomètres pouvaient paraître interminables.
« Si on est toute seule seule sur la route, cela peut-être compliqué psychologiquement. On essaie de croiser d’autres filles pour faire la randonnée ensemble. Cela nous permet d’échanger mais surtout de passer le temps », explique la jeune femme de 26 ans. Depuis Pontoise (Val d’Oise), lieu du dernier ravitaillement, il fallait effectuer le retour vers Pantin. Pas une mince à faire dans une circulation aussi dense en région parisienne.
Plus de visibilité pour le cyclisme féminin longue distance
« Lorsque l’on arrivait à Argenteuil, cela bouchonnait de partout. Les gens étaient stressés. Ce n’est jamais agréable de se retrouver dans les voitures, malheureusement, on ne peut pas y échapper. Cela gâche un peu la fête », regrette un peu Patricia. L’essentiel était sans doute ailleurs pour ces femmes qui pratiquent le cyclisme longue distance.
De son côté,Gabrielle, âgée d’une trentaine d’années et venue de Nantes pour l’occasion, espérait bien faire changer les mentalités autour de la pratique cycliste féminine. « On constate qu’il y a encore beaucoup de filles qui n’osent pas s’y mettre car il faut le reconnaître, le vélo reste un sport très masculin. Ce genre de manifestation offre plus de visibilité pour les féminines », reconnaît celle qui essaie de développer le cyclisme féminin au coeur de son territoire. C’est donc une journée plus que réussie pour la promotion du sport fméinin en Ile-de-France.
Après le Paris-Bucarest, organisé l’automne dernier, Laëtitia Bernard s’attaque à un nouveau défi. Ce samedi 21 mai à la Cité Fertile à Pantin, la journaliste de Radio France sera au départ de la deuxième édition du challenge « 200 nanas sur 200 km ». organisé par l’Audax club parisien. Une occasion idéale pour celle qui sera pilotée par Clémence Legrand de mettre en avant la pratique cycliste féminine mais surtout de prendre beaucoup de plaisir sur le vélo.
Depuis octobre 2021, et sa participation sur le challenge Paris-Bucarest organisé par l’association Casiopeea, le temps commençait à paraître long pour Laëtitia Bernard. Travail oblige, la journaliste, qui officie à la Maison de la radio et de la musique, n’a guère l’occasion de participer à des événements sportifs. « Comme je suis à l’antenne tous les week-ends, il est difficile pour moi de tout faire », nous confie-t-elle.
Ce samedi 21 mai, l’ancienne championne de France de para-équitation a répondu favorablement à l’invitation d’Elisabeth Lavaill, l’une des organisatrices du défi « 200 nanas sur 200 km » « C’est un événement dont elle me parle depuis de longues années. Elle voulait que je sois présente sur ce challenge. Elle m’a aidée à trouver une cycliste motivée et assez expérimentée en tandem pour me piloter. Je me suis alors lancée dans cette aventure », précise-t-elle.
Mettre en avant le cyclisme féminin
Maintenant place à l’entraînement. Pour parcourir une telle distance, il faut avaler les kilomètres. La tâche allait s’annoncer encore un peu plus complexe puisque Laëtitia n’était plus remontée sur le vélo depuis le Paris-Bucarest en octobre dernier. Le temps lui était alors compté pour être fin prête le jour j.
« Je ne sais pas ce que cela va donner. Même si j’ai une préparation globale puisque je m’entraîne toutes les semaines entre la salle de sport et des séances de course à pied sur piste, je n’ai pas l’occasion de faire les sorties en tandem le dimanche à cause de mon travail. On va essayer d’aller au bout mais si c’est trop dur, Je me laisse la possibilité de ne pas le faire en intégralité car ma préparation n’a pas été optimale », avance-t-elle. L’essentiel sera sans doute ailleurs pour Laëtitia Bernard.
Ce samedi matin, au départ de la Cité Fertile, située au 14 avenue Édouard Vaillant à Pantin (Seine-Saint-Denis), l’objectif sera mettre en avant le développement de la pratique cycliste féminine sur longue distance. Mais surtout de prendre du plaisir sur le vélo et de partager un bon moment avec toutes les autres filles présentes sur ce défi sportif.
Le début d’une belle aventure sportive avec Clémence
« À titre personnel, je veux m’éclater avec ma pilote, Clémence Legrand. Je n’ai aucune attente en termes de chrono. Au final, je veux juste me dépenser physiquement car cela me manquait terriblement de ne plus rouler », prévient-elle. Ce sera alors un test grandeur nature pour celle qui apprécie les longues distances. Avant qui sait de songer à d’autres sorties en tandem d’ici les semaines à venir.
Ce sera le cas puisque les deux jeunes femmes, qui roulent sur un vélo Cyfac, feront quelques étapes, cet été, sur les routes du Tour de France avec les filles de Donnons des Elles au Vélo. À Pantin, on pourrait assister à la naissance d’une belle aventure sportive entre Laëtitia et Clémence.
Coralie Demay, âgée de 29 ans, a failli s'imposer sur ses terres. La Bretonne de la formation de St-Michel-Auber 93 termine deuxième sur la Classique Morbihan, ce vendredi pour le compte de la deuxième manche de la Coupe de France élite femmes FDJ. La victoire est revenue à la Chypriote Antri Christoforou. La Morbihannaise espère lever les bras ce samedi sur le Grand Prix du Morbihan.
Coralie Demay avait à coeur de briller sur ses terres. La sociétaire de St-Michel-Auber 93 est passée à deux doigts de . . .
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