La Stella Saint-Maur lance bien sa saison

Handball. Un air de renouveau semble planer au-dessus de la Stella Saint-Maur ! Repêché in extremis en Ligue Butagaz Energie, les Étoiles ont adopté une toute autre stratégie pour gérer au mieux leur émotion en match. Une tactique payante puisque les partenaires de Pauline Plotton ont démarré leur championnat de la meilleure des manières avec une victoire face à Mérignac (25-22), ce mercredi soir devant leur public. Prochain rendez-vous, le 20 septembre à Toulon pour valider ce bon début de saison.

« Pn me posait la question concernant notre début de championnat de la saison face à Mérignac, et j’ai répondu que c’est un match comme les autres. Ce n’est que le premier sur 26. On sait que c’est une rencontre importante. Le but n’est pas de cibler ce match et de se dire qu’il faut absolument le remporter pour bien lancer notre saison. L’idée est de prendre nos rencontres avec un peu plus de recul et de légèreté afin de gérer au mieux cette pression et ainsi jouer au handball de manière plus détendue et libérée », nous confiait la demi-centre de la Stella Saint-Maur, Pauline Plotton, quelques jours avant cette rencontre. Une nouvelle approche qui semble déjà avoir porté ses fruits en championnat.

Ce mercredi soir, la Stella Saint-Maur a remporté sa première victoire de la saison face à Mérignac (25-22). Un succès qui a mis du temps à se dessiner. Bien en place défensivement, les Franciliennes ont montré beaucoup d’envie dans ce premier acte. Malgré quelques pertes de balles et des occasions gachées sur les montées de balle, les coéquipières de Mélina Peillon ont réussi à rentrer à la pause dos à dos avec Mérignac (11-11, 30e).

Ne pas s’enflammer

Au retour des vestiaires, l’équipe girondine tente l’avantage au tableau d’affichage mais les partenaires de Mathilde Melique ont craqué dans le money-time de cette partie. « On a manqué d’efficacité au tir dans cette seconde période. Mais on a surtout fait briller la gardienne de la Stella Saint-Maur. Certes, ce n’est jamais bon de démarrer le championnat par une défaite mais il n’y a pas d’inquiétude à avoir car la saison est encore longue », nous confiait la demi-centre de Mérignac, Lylou Borg, après la rencontre.

De son côté, la Stella Saint-Maur lance sa saison de la meilleure des manières. « Même si on était derrière au score à un moment, on n’a jamais douté. On a maitrisé cette partie de bout en bout. Dans une ambiance incroyable, on n’a encaissé que 22 buts. Bien évidemment, on peut dire un grand merci à notre gardienne Marie Lachat  qui a réalisé une prestation de haut vol.  Maintenant, il ne faut pas s’enflammer car la saison dernière, on avait également remporté le deuxième match, et ensuite on n’a plus gagné durant de longues semaines. Cette année, on espère ne pas revivre cette période de disette », précisait Pauline Plotton. Pour ne pas reproduire les erreurs du passé, il faudra valider ce bon début de championnat, le 20 septembre prochain à Toulon…

Les résultats de cette 1ère journée :

Paris 92-Strasbourg : 27-26

Saint-Amand-Dijon : 27-30

Brest-Chambray : 28-15

Metz-Toulon : 33-22

Plan-de-Cuques-Besançon : 25-30

Nice-Sambre Avesnois : 25-20

Stella St-Maur-Mérignac : 25-22Le

Le classement :

Barbara Moretto a le Paris 92 dans la peau

Handball. Un peu plus de dix ans après avoir fait ses premiers pas au centre de formation d’Issy-Paris, l’ancien nom du Paris 92, Barbara Moretto va démarrer sa deuxième saison avec le club de la capitale. Nommée capit          aine de l’équipe parisienne, l’arrière droite de 30 ans espère faire une belle saison que ce soit sur la nationale et européenne. Rendez-vous ce mercredi soir face à Strasbourg pour espérer voir l’équupe parisienne démarrer sa saison de la plus belle des manières.

« On s’était dit rendez-vous dans dix ans, même jour, même heure, même port ». Vous aurez sans doute reconnu les célèbres paroles de cette chanson française. Des mits qui doivent résonner dans le cœur de Barbara Moretto à l’heure de démarrer sa deuxième saison avec le Paris 82 en Ligue Butagaz Energie.

Forcément, on retrouve une jeune femme très souriante, ce mardi 3 septembre à la Maison du Handball à Créteil (Val-de-Marne) pour la rentrée des classes de la Ligue féminine de handball (LFH). Forcément, il y a beaucoup d’émotion qui s’entremêlent pour Barbara, un peu plus de dix ans après avoir fait ses premiers pas au sein du centre de formation d’Issy-Paris, l’ancien nom du Paris 92.

Une vie dédiée au handball

« L’ancien coach du Paris 92, Yacine Messaoudi me connaissait bien. Il m’a alors contactée et je n’ai pas mis longtemps avant d’accepter pour rejoindre Paris car je savais que j’allais être épanouie au sein du club parisien », nous confiait-elle. Ce qui lui a permis d’apprécier tout le chemin parcouru depuis ses débuts dans le monde du handball.

Après avoir débuté ce sport à l’âge de six ans, elle a intégré le sport-études à Bordeaux à 13 ans. Mais Barbara aura toujours de ses parents pour aller au bout de son rêve. « Ma famille m’a toujours soutenue dans mes choix. Bien évidemment, pour eux, ce n’est pas simple de voir partir leur petite fille de la maison si jeune », a-t-elle révélé.

Trois ans après son passage en sport-études, Barbara rejoint Issy-Paris et son centre de formation pour une durée de trois ans. À seulement 19 ans, elle va signer son premier contrat professionnel avec Dijon. Une histoire d’amour avec la Bourgogne qui aura duré sept longues années. En 2020, elle décide de s’engager avec Nice pour une saison. L’année suivante, elle paraphe un contrat de deux ans avec les Neptunes de Nantes avant de retrouver le club de la capitale en 2023.

Barbara Moretto : « Si on termine troisième ou quatrième,, ce sera une excellente saison pour le Paris 92 »

Pour son retour à Paris, Barbara Moretto et les Lionnes ont termine au pied du podium de la Ligue Butagaz Energie. Un résultat qu’il faudra réitérer cette année afin de préserver l’héritage du club parisien sur la scène nationale.

« En championnat, on va essayer de terminer parmi le top 4. Et pourquoi pas mieux. Cependant Metz, qui a remporté de nombreux titres, et Brest, qui a construit une très grosse équipe, restent les deux favoris pour le titre. On va essayer de les titiller car sur un match, sait-on jamais, on pourrait les battre.  Si on termine troisième ou quatrième, ce sera une excellente saison pour le Paris 92, je pense », a-t-elle précisé.

Barbara Moretto nommée capitaine

Ce qui reste des objectifs elevés pour le club de la capitale. Mais Barbara et ses coéquipières auront à coeur de relever ce challenge. Sans doute que ses nouvelles fonctions au sein du Paris 92 pourront l’y aider. En effet, l’arrière droite parisienne a été nommé cépitaine. Un choix qui n’a souffert d’aucune contestation en interne.

« Il n’y a pas eu de vote. J’ai établi des questionnaires, et j’ai échangé avec les unes et les autres pour savoir qui serait la meilleure pour endosser ce rôle. Finalement, le nom de Barbara Moretto a rencontré un fort succès au sein de l’effectif parisien. C’est un choix qui s’est imposé à lui-même », nous révélait le nouvel entraîneur du Paris 92, Stéphane Plantin.

« Elle travaille énormément au quotidien. Elle a toujours un comportement positif. C’est intéressant de travailler avec elle car Barbara met en avant le collectif au déétriment de son intérêt personnel. Forcément, elle a de grande qualité handballistique et une grande maturité pour av oir de l’impact sur un groupe. Elle sera faire le lien entre les joueuses et, nous, le staff. Et s’il doit y avoir des conflits, car ce serait utopique de vous dire qu’il n’y en aura pas dans la saison, Barbara sera là également pour nous aider à s’en sortir et voir comment on peut rebondir ensemble. Finalement, elle est une pièce essentielle de l’équipe », a-t-il précisé. Avec Barbara Moretto à la baguette, le Paris 92 pourra voir loin cette saison…

La Stella Saint-Maur croit en sa bonne étoile

Handball. Reléguée à la fin de la saison dernière, la Stella Saint-Maur pensait alors retrouver la Deuxième Division. Finalement, le club du Val-de-Marne a été repêché en Ligue Butagaz Energie après la liquidation judiciaire des Neptunes de Nantes survenue cet été. Par conséquent, les Étoiles débuteront leur saison, ce mercredi 11 septembre avec la réception de Mériganc. Une belle opportunité pour Pauline Plotton et ses partenaires de mettre en place une toute autre approche par rapport celle de l’an passé. Espérons que ce voeu pieux permette à la Stella Saint-Maur de vivre une saison plus sereine, cette année…

Le malheur des unes fait le bonheur des autres ! Il y a encore quelques semaines, on ne s’attendait pas à voir la Stella Saint-Maur en Ligue Butagaz Energie cette saison ! Cet été, on a appris la liquidation judiciaire des Neptunes de Nantes. Par conséquent, le club du Val-de-Marne a été repêché et disputera bien une deuxième saison parmi l’élite.

« C’est un sentiment de tristesse qui m’anime car les Nantaises ne méritaient pas cela. Nous, on a saisi cette opportunité pour rester en Ligue Butagaz Energie. On est prêtes pour aborder cette nouvelle saison en ayant tiré les enseignements de la saison passée afin de mieux s’en sortir cette année », nous confie Pauline Plotton

Un retour difficile en LFH pour la Stella Saint-Maur

Pour son retour parmi l’élite, le club francilien a vécu une saison très difficile, avec seulement quatre victoires au compteur pour un nul et 21 défaites. Avec un tel résultat, les Étoiles ont fort logiquement terminé à la dernière place au classement. Pourtant, lorsque l’on retrace le film de la saison, on, la Stella Saint-Maur peut nourrir quelques frustrations puisqu’elles ont alterné entre défaites inquiétantes face aux principaux rivaux pour le maintien et victoires face à Mérignac et St-Amand-les-Eaux. Une irrégularité qui aura gâché leur saison. Est-ce la seule raison de leur échec ?

« Je ne pense pas que le niveau du championnat était trop relevé pour nous car on a été capables de faire de belles prestations en Ligue Butagaz Energie. . Finalement, ce qui a été le plus difficile à gérer, c’est la gestion de nos émotions. La saison dernière, on avait trop tendance à cibler un match pour le gagner absolument. Ce n’était pas forcément la bonne approche », évoque la capitaine de la Stella Saint-Maur. Cette année, il faudra pas reproduire les erreurs du passé afin de vivre une saison plus sereine parmi l’élite du handball français.

Pauline Plotton : « Notre règle d’or sera de jouer au handball mais surtout de se faire plaisir. »

« Notre règle d’or sera de jouer au handball mais surtout de se faire plaisir. Typiquement, on me posait la question concernant notre début de championnat de la saison face à Mérignac, et j’ai répondu que c’est un match comme les autres. Ce n’est que le premier sur 26. On sait que c’est une rencontre importante. Le but n’est pas de cibler ce match et de se dire qu’il faut absolument le remporter pour bien lancer notre saison. Inconsciemment, on a envie de le gagner.  L’idée est de prendre nos rencontres avec un peu plus de recul et de légèreté afin de gérer au mieux cette pression et ainsi jouer au handball de manière plus détendue et libérée », avance la demi-centre de la Stella Saint-Maur.

Un objectif qui faudra réussir à tenir tout au long de la saison afin de ne pas à nouveau terminer dernier du championnat. « Bien évidemment, le maintien est dans un coin de notre tête mais il ne faut pas que cet objectif se transforme en une source de pression négative pour nous. On va jouer avec nos armes afin de faire briller notre collectif. En effet, on a un bel effectif. Même si on a connu des défaites en matches amicaux, on va voir comment se déroule notre saison », prévient-elle.

Mais surtout voir comment les Étoiles vont s’en sortir sans leur maîtresse à jouer Mathilde Plotton, partie vers d’autres horizons. « Je lui souhaite le meilleur avec sonavec son nouveau club. Bien évidemment, il y aura toujours cet amour entre soeur. Mais sur le terrain, je ne lui ferai aucun cadeau carf je reste une compétitrice. Elle devra se battre pour nous marquer un but car je vais défendre mon équipe avec férocité », sourit-elle.

Une férocité qu’il faudra avoir tout au long de la saison. Mais surtout avoir envie de se battre sur chaque match afin de vivre à fond ses rêves. « Vous savez, j’ai un parcours atypique de par mes choix personnels. Cela prouve qu’o force de travail, rien n’est impossible.

Hatadou Sako en est un parfait exemple. Il y a encore quelques années, elle évoluait en Deuxième Division. Aujourd’hui, elle est l’une des meilleures gardiennes de but au monde. Il faut continuer à croire en ses rêves mais surtout à prendre beaucoup de plaisir sur le terrain », rapelle Pauline Plotton. N’oubliez pas, les filles, de toujours croire en votre bonne étoile.

La Stella Saint-Maur veut rebondir en 2024

Handball. Avec une seule victoire au compteur, la Stella Saint-Maur veut passer la seconde en 2024. Actuellement lanterne rouge en Ligue Butagaz Energie (LBE), les Étoiles ont essayé de faire le bilan de cette première partie de saison durant cette trêve hivernale. À cette occasion, les partenaires de Mathilde Plotton ont également bien travaillé afin de peaufiner leur jeu pour aborder au mieux 2024 en championnat. Et cela commence dès ce mercredi avec la réception de Dijon.

La Stella Saint-Maur n’aurait sans doute pas signé pour vivre un tel début de saison. Avec une seule victoire au compteur pour dix défaites, les joueuses du Val-de-Marne occupent la dernière place du classement général en Ligue Butagaz Energie. « On savait que cette première partie de saison serait compliquée pour nous. Car, on a fait le choix de ne pas bouleverser notre effectif. On a conservé les mêmes joueuses que l’an dernier lorsqu’on évoluait à l’échelon inférieur. Forcément, on manque un peu d’expérience car pour la plupart d’entre nous, on n’a jamais joué à ce niveau-là », nous confie l’arrière gauche des Étoiles, Mathilde Plotton, jointe par téléphone.

Pourtant les partenaires de Marie Lachat avaient réalisé de belles prestations par séquences. Au final, la rencontre n’avait pas basculé en leur faveur. Par exemple, elles avaient perdu d’un but face à Saint-Amand, de trois buts contre Nice, ou encore de quatre longueurs contre Paris 92. Des revers frustrants pour les Étoiles. Cependant, elles ont pu voir l’écart qu’il pouvait exister entre elles et les meilleures formations en LBE. « L’an dernier, en Deuxième Division, on pouvait entre guillemet être imprécises. Cette année, chaque balle approximative face aux locomotives du championnat se paye cash », concède-t-elle.

Repartir de plus belle en 2024

Désormais, le temps de l’apprentissage est terminé pour la Stella Saint-Maur. Il va falloir passer la seconde en 2024. Pour y parvenir, les Franciliennes ont ainsi identifié ce qui n’avait pas fonctionné en 2023. « On avait le syndrome de l’imposteur. On se demandait si on méritait d’être là. Certaines avaient la pression de jouer au plus haut niveau français. Ce n’était pas simple à gérer. On a alors fait appel à un préparateur mental pour mettre le doigt sur nos problèmes et ainsi pouvoir les résoudre. On a effectué un travail collectif afin de pouvoir gérer la pression et de se sentir légitimes », précise-t-elle.

Durant cette trêve hivernale, les Étoiles ont ainsi peaufiner leur jeu sans rien révolutionner afin de gommer les erreurs connus depuis le début du championnat. Mais surtout trouver une stabilité et trouver une certaine continuité dans notre jeu. « On avait souvent tendance à avoir des périodes de flottement durant nos rencontres. Il fallait gommer ces erreurs dans nos temps faibles et pouvoir enfoncer le clou dans nos moments forts. Je pense que ce manque e régularité nous a beaucoup pénalisé durant la phase aller du championnat », avoue Mathilde Plotton.

Il y a quelques motifs d’espoirs pour la Stella Saint-Maur. « Pour être honnête avec vous, je ne ressens pas cette crainte de redescendre à l’échelon inférieur un an tout juste après notre montée en Ligue Butagaz Energie (LBE). On a beaucoup travaillé durant la trêve hivernale, mais surtout on a amélioré notre plan de jeu défensif et offensif pour aborder au mieux cette deuxième partie de saison. On reste optimistes car il y a encore de nombreuses rencontres à disputer avant de penser à la relégation. Bien évidemment, je ne vais pas vous dire qu »on est confiantes mais je trouve que l’on est concentrées sur nos échéances à venir. Le mois de anvier va être crucial pour nous dans cette lutte pour le maintien », évoque Mathilde Plotton. Et cela débute dès ce mercredi 10 janvier avec la réception de ijon.

La Stella Saint-Maura verra bien la Ligue Butagaz Energie

Handball. À la suite de la décision de la commission d’appel de la DNCG, la Stella Saint-Maur handball sera bien en Ligue Butagaz énergie (LBE) la saison prochaine. Rendez-vous le 30 août prochain pour voir le club val-de-marnais démarrer son aventure parmi l’élite du handball français féminin.

C’est une bonne nouvelle pour la Stella Saint-Maur handball ! Le club francilien pourra bien évoluer en Ligue Butagaz Energie (LBE) la saison prochaine. La commission d’appel de la DNCG, réunie jeudi dernier, a validé son dossier recalé en première instance. Le président du club val-de-marnais s’est fendu d’un communiqué pour annoncer cette bonne nouvelle.

Sacrée vice-championne de France de D2F en 2022, la Stella Saint-Maur, entraînée par Rémi Samson depuis 2021, avait validé sportivement son ticket pour la Ligue Butagaz Energie (LBE) après avoir terminé championnes de France de Deuxième Division cette saison avec 21 victoires pour seulement 3 défaites.

Maintenant, il fallait régler les critères administratifs et financiers pour acter cette accession parmi l’élite du handball féminin français. Il aura fallu attendre quelques jours mais tout est rentré dans l’ordre pour le club val-de-marnais. Place désormais à la préparation de cette nouvelle saison avant de reprendre le chemin de la compétition le 30 août prochain pour le compte de cette première journée en LBE.


Sans vous l’aventure des étoiles ne serait pas possible et avec vous elle se poursuit en LBE. A très vite en LBE !


Luc Sarramégna