Dilyxine Miermont rejoint St-Michel-Auber 93

À seulement 22 ans, Dilyxine Miermont va rejoindre une équipe Continental Pro pour la première fois de sa jeune carrière. La vice-championne de France espoirs s’est engagée avec St-Michel-Auber 93 pour la saison prochaine. La

St-Michel-Auber 93 tient sa nouvelle recrue. Après avoir enregistré l’arrivée de Camille Fahy en août dernier, la formation francilienne a jeté son dévolu sur Dilyxine Miermont. La sociétaire du Team Auvergne-Rhône-Alpes, licenciée au VC Ambertois, rejoint les Madeleines pour la saison prochaine.

« Je suis très heureuse de rejoindre l’équipe St-Michel-Auber 93 pour la saison prochaine. C’est une satisfaction et un aboutissement personnel. J’ai hâte de découvrir le monde professionnel, continuer à progresser et contribuer à la réussite de l’équipe. Je remercie l’équipe de me faire confiance et j’ai déjà hâte de commencer l’aventure  », s’enthousiasme Dilyxine Miermont dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux de la formation de Seine-Saint-Denis.

La Corrézienne, âgée de 22 ans, a réalisé une belle saison en terminant quatrième sur le Prix de la Ville de Morteau et cinquième sur le Tour de Charente-Maritime. Son fait d’arme restera sa belle deuxième place sur la course en ligne des Championnats de France espoirs, juste derrière Amandine Fouquenet, et sa médaille de bronze décrochée sur le contre-la-montre le lendemain.

« Dilyxine est l’une des révélations de cet été dans la catégorie espoir. Il était donc pour nous important de pouvoir compter sur elle », précise la directrice sportive de St-Michel-Auber 93, Charlotte Bravard. Rendez-vous en 2023 pour voir Dilyxine Miermont performer au plus haut niveau avec les Madeleines…

Camille Fahy, déjà toute d’une grande

Arrivée en tant que stagiaire au sein de St-Michel-Auber 93, le 1er août dernier, Camille Fahy a réussi ses grands débuts chez les professionnelles. Sur le Tour des Pyrénées, la jeune femme, âgée de 19 ans, a couru à la perfection, avec à la clé d’excellents résultats personnels. De quoi lui donner beaucoup de confiance pour la suite de la saison avec les Madeleines.

C’est un peu le saut dans l’inconnu pour Camille Fahy. Même si la jeune femme, âgée de 19 ans, avait déjà pris part à des courses internationales comme sur l’Alpes Grésivaudan Classic et le CIC Mont Ventoux dénivelé challenges avec l’équipe de France, elle va découvrir un tout autre univers avec St-Michel-Auber 93.

Arrivée en tant que stagiaire au sein de la formation francilienne (Continental Pro), à compter du 1er août, Fahy piaffait d’impatience à l’idée de se lancer dans le grand bain avec les Madeleines.

« Lorsque j’ai intégré l’équipe francilienne, j’ai connu par la même occasion mon programme de course. Je savais que le Tour féminin international des Pyrénées serait ma première épreuve UCI avec St-Michel-Auber 9. J’avais hâte de d’y être car j’avais très envie de savoir de voir comment les choses se passent chez les professionnelles », nous confie-t-elle.

Pour ses grands débuts en terres pyrénéennes, elle avait un rôle bien défini au sein des Madeleines. « Sur chaque début d’étapes, j’avais pour mission d’être devant. On communiquait entre nous via les oreillettes et on se répartissait les rôles. Je devais aussi rester auprès de Coralie Demay pour la replacer au sein du peloton. Bien sûr, on se devait de faire une course d’équipe avant de penser à mes performances personnelles. Elles viendront naturellement », précise-t-elle.

Elles sont venues grâce à ce travail d’équipe. Malgré un contre-la-montre par équipes compliqué, en raison d’un souci mécanique, Camille a réalisé un top 20 sur l’étape difficile lors de l’arrivée au sommet du col du Soulor, le samedi, et un top 10 le lendemain sur la dernière journée de course à Lourdes. « Je suis un peu surprise d’avoir réalisé de telles performances sur cette épreuve. Je ne m’attendais pas à être à ce niveau-là aussi vite », souffle-t-elle.

Direction les Championnats de France de l’Avenir

De quoi lui donner beaucoup de confiance sur les prochaines courses professionnelles sous ses nouvelles couleurs. En attendant, Camille sera présente à Saint-Martin-de-Landelles (Manche) pour y disputer les Championnats de France de l’Avenir (9 au 13 août), avec son comité régional du Grand Est. Ce mercredi, sur la course en ligne des espoirs, la jeune femme va devoir la jouer malin face à l’armada bretonne.

« Sur une course d’un jour, il ne faudra pas commettre d’erreurs tactiques et être en forme physiquement. Vous savez lorsque l’on vient à un championnat de France, c’est pour aller chercher le titre national ou au moins un podium. Il faut être ambitieuse, je le pense », prévient-elle. Une chose est sûre, on n’a pas fini d’entendre parler de Camille Fahy.

Simone Boilard aime toujours les Madeleines

Arrivée à l’automne dernier, Simone Boilard a décidé de prolonger l’aventure avec St-Michel-Auber 93 jusqu’en 2023, a-t-on appris, ce dimanche en marge de l’arrivée du Tour de France femmes avec Zwift au sommet de la Super Planche des Belles Filles. La Canadienne, âgée de 22 ans, pourra continuer à faire progresser l’équipe vers le plus haut niveau international.

Ce dimanche soir, au sommet de la Super Planche des Belles Filles, Simone Boilard pouvait avoir le sourire. La Canadienne, âgée de 22 ans, vient de boucler son premier tour de France avec la clé une onzième place au classement du mailot blanc de la meilleure jeune. Pour combler son bonheur, la Québécoise a officialisé sa prolongation de contrat avec St-Michel-Auber 93 jusqu’en 2023.  

Arrivée à l’automne 2021 en région parisienne, Simone avait choisi les Madeleines pour son côté familial. Un aspect important pour elle afin d’être épanouie sur le vélo. « Cette année, l’équipe m’a accueilli à bras ouverts après des années de malchances. Tout de suite, j’ai pu bénéficier d’un environnement familier pour entamer ma première saison en Europe. Déjà en une demi saison, j’ai connu des hauts et des bas, et j’ai pu compter sur leur soutien à chaque fois », précise-t-elle dans un communiqué publié par la formation francilienne.

Déjà un statut de leader ?

Pour ses débuts en Continental Pro, Simone a signé de belles performances. La plus marquante restera sans doute son top 10, fin mai sur la RideLondon Classic (manche du calendrier World Tour, Ndlr). Quelques semaines plus tôt, la championne du Canada espoirs avait obtenu un top 15 (12e) sur le Bretagne Ladies Tour Ceratizit. De bon augure avant le Tour de France. 

De quoi faire des étincelles sur l’une des plus grandes courses au monde. Durant cette semaine de course, Simone aura assumé son rôle de leader à la perfection sur ses jeunes épaules. 

« Après avoir pris part  à plusieurs belles courses, on aura plus d’expérience et les bons résultats viendront plus naturellement pour les Madeleines. 2023 sera encore une saison d’apprentissage pour moi. J’ia déjà hâte d’y être »,prévient-elle.

Construire une équipe autour de Simone Boilard

Considérée comme l’une des cartes maîtresses de l’effectif de St-Michel-Auber 93, Simone tentera de confirmer sous ses couleurs des Madeleines. « C’est un gage de confiance qu’elle reste parmi nous. On essaiera de faire encore mieux l’année prochaine autour d’elle », se réjouit sa directrice sportive, Charlotte Bravard.

En effet, St-Michel-Auber 93 veut coninuer à grandir pour atteindre le plus haut niveau international avec Simone à ses côtés. « C’est une vraie satisfaction que Simone fasse confiance à la structure pour l’année prochaine. 2023 sera une année de fin d’apprentissage du haut niveau. Sa signature va lui permettre d’avoir un rôle de leader avec une équipe solide autour d’elle », annonce le manager général de St-Michel-Auber 93, Stéphane Javalet. Rendez-vous en 2023 pour voir Simone Boilard tout casser…

Sandrine Bideau, toute proche du podium

Quelle course réalisée par Sandrine Bideau ! Partie dans une contre-attaque à un peu plus de trois tours de l’arrivée, la sociétaire de la formation St-Michel-Auber 93 termine finalement sixième, ce samedi sur la course en ligne des Championnats de France. Au termes des 120 kilomètres disputés à Cholet, le titre national est revenu à la Bretonne Audrey Cordon-Ragot.

Avant la course, Sandrine Bideau aurait sans doute signé un tel résultat. Ce samedi dans le Maine-et-Loire, la sociétaire de la formation de St-Michel-Auber 93 a terminé sixième sur la course en ligne des Championnats de France. À Cholet, la coureuse francilienne, âgée de 33 ans, espérait une toute autre issue sur cette épreuve.

« Une fois la ligne d’arrivée franchie, j’étais un peu déçue. Je n’étais pas venue aux Championnats de France pour une sixième place. À Cholet, je visais le podium. J’étais forcément frustrée car j’étais proche du but. C’est rageant », nous confie-t-elle. Vingt-quatre heures après la fin de ce championnat, Sandrine semble enfin prendre la mesure de sa performance réalisée sur cette course face aux meilleures cyclistes françaises.

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La veille, au moment de prendre le départ, pour parcourir six tours de vingt kilomètres, Sandrine et son équipe avaient une stratégie bien définie sur cette épreuve. L’objectif était de placer une francilienne à l’avant tout en contrôlant les différents contres au sein du peloton. Seules Noémie Abgrall (Stade Rochelais Charente-Maritime) et Jade Wiel (FDJ-Nouvelle-Aquitaine-Futuroscope) avaient réussi à contrecarrer leurs plans. Pas pour longtemps puisque Sandrine Bideau a décidé d’y aller également.

Accompagné de Morgane Coston (Arkéa Pro Cycling Team) et de Margaux Vigié (Valcar Travel & Service) rentrent enfin sur les deux fuyardes à un peu moins de trois tour de l’arrivée. À cinq devant, elles ont vite compris que cette échappée pouvait aller au bout.

Audrey Codon-Ragot et Gladys Verhulst, trop fortes

Derrière, le peloton, emmenée par la Cofidis, revient à une trentaine de secondes sur le groupe de tête. C’est le moment où Audrey Cordon-Ragot (Trek-Segafredo) passe à l’attaque. Seules Gladys Verhulst (Le Coq Wahoo) et Eugénie Duval (FDJ-Nouvelle-Aquitaine-Futuroscope) ont réussi à la suivre.

À un peu plus d’un tour de l’arrivé, le trio fait la jonction avec les cinq filles en tête depuis de longs kilomètres. Avec la présence d’Eugénie Duval, la FDJ est en force dans cette échappée. La fin de course va s’annoncer palpitante. Malheureusement, Sandrine devra se débrouiller toute seule dans ce final.

Le Tour de France en ligne de mire

« Avec la présence d’Audrey Cordon-Ragot et de Gladys Verhulst dans cette échappée, les deuc filles de la FDJ-Nouvelle-Aquitaine-Futuroscope ne voulaient pas rouler. De mon côté, je ne savais pas trop ce que je devais faire, avoue-t-elle. Lorsque Audrey a attaqué dans la dernière difficulté du jour, j’ai dû fournir un gros effort pour rester au contact du groupe de tête. Malheureusement, il m’a manqué un peu de gaz pour me mêler à la lutte pour le podium. »

Devant le titre allait se jouer entre Audrey et Gladys. Et à ce petit jeu, la Bretonne a fait parler son expérience pour réaliser le doublé dans le Maine-et-Loire. Derrière, Noémie Abgrall règle le sprint des poursuivantes. De son côté, Sandrine Bideau termine finalement à une quinzaine de secondes de la championne de France du jour.

L’essentiel était sans doute ailleurs pour Sandrine. La jeune femme a appris cette bonne nouvelle. Elle est désormais assurée de faire partie des filles qui seront au départ du Tour de France femmes avec Swift, le 24 juillet à Paris. Finalement, la journée n’aura pas été si mauvaise que cela pour Sandrine Bideau.

Pas de podium pour Coralie Demay

La sociétaire de St-Michel-Auber 93, Coralie Demay a pris la cinquième place, ce jeudi sur le contre-la-montre disputé à Cholet (Maine-et-Loire), à l’occasion des Championnats de France de cyclisme sur route. Sur cette épreuve, la victoire est revenue à Audrey Cordon-Ragot.

Cinquième en 2020, quatrième en 2021, Coralie Demay espérait monter sur le podium du contre-la-montre des Championnats de France. La sociétaire de St-Michel-Auber 93 n’a finalement pris que la cinquième place , ce jeudi à Cholet (Maine-et-Loire).

« Mon objectif était le podium. J’étais venue pour ça. Mon sentiment est mitigé. Le staff est content du temps, mais je n’ai pas terminé le chrono complètement morte. C’est frustrant. Sur les parties roulantes, je n’étais pas à bloc, mais je ne pouvais pas en faire plus », a-t-elle réagi à nos confrères de DirectVélo.

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Sur cet exercice en solitaire long de 25,3 km, la Morbihannaise, âgée de 29 ans, savait que ce serait difficile de rivaliser avec les meilleures sur ce chrono. Même si Demay semblait avoir de bonnes jambes, il lui en a manqué un peu pour jouer devant. « J’ai un petit gabarit, ce n’est pas un profil fait pour moi. Il me manque certainement des watts sur les parties roulantes à la fin. Je me suis sentie évidemment plus à l’aise sur les bosses. Je suis partie à haute allure pour profiter de la première partie qui me convenait. Ensuite, je n’ai pas géré. Je tenais à partir vite en prenant le risque de m’écrouler. Je voulais en mettre plus, mais je n’y arrivais pas. C’est allé tellement vite, tout s’est enchaîné », précise-t-elle.

Devant, la Bretonne Audrey Cordon-Ragot a mis tout le monde d’accord pour décrocher un sixième titre national dans cette discipline devant Juliette Labous été Cédrine Kerbaol. De son côté, Coralie Demay finit à une cinquantaine de secondes de la lauréate du jour.

À noter que Perrine Clauzel, qui évolue elle aussi au sein de St-Michel-Auber 93, termine 17e. Rendez-vous ce samedi sur la course en ligne pour aller chercher ce maillot bleu-blanc-rouge tant convoité à un mois du départ du Tour de France femmes avec Zwift.