Entretien. Trois semaines après la fin de la quatrième édition de la Women’s Cup organisée à la Halle Georges Carpentier (Paris 13e), la co-directrice du tournoi, Sophia Azzi, semble satisfaite. Malgré une petite pointe de déception sur l’affluence globale durant ces quatre jours de compétition, le rugby-fauteuil se conjugue de plus en plus. Fort de ce succès, le Comité paralympique sportif et français (CPSF) reste attentif à cet essor afin de lancer une compétition officielle cette fois-ci. Peut-être que World Rugby a devancé l’instance tricolore en mettant sur pied une Coupe du monde de rugby-fauteuil en marge du Mondial féminin à XV qui aura lieu en Angleterre en 2025. Ce serait une belle reconnaissance pour ce sport paralympique…
Sophia, quels enseignements retirez-vous faites-vous de cette quatrième édition de la Women’s Cup ?
Par rapport aux éditions précédentes, elle est plus que réussie. D’une part, on est passé de 12 à 60 joueuses présentes sur cette compétition. D’autre part, on a eu cinq équipes nationales, dont la première sélection française. Sans oublier une semi-nationale avec la Team Euro-Ireland.
Vous attendiez-vous à voir autant d’équipes sur cette édition parisienne ?
C’était un peu un rêve d’avoir autant d’équipes présentes sur cette édition 2024 à Paris. Au tout début, je me souviens qu’il n’y avait que deux équipes lorsque l’on a lancé cette compétition en 2014. Au fil des années, on a vu un véritable engouement pour cette épreuve. Pour rappel, il n’existait aucun tournoi de ce genre pour les femmes. Fort de ce succès, la Fédération internationale de rugby a même décidé de lancer un groupe de travail pour organiser une compétition officielle en marge de la Coupe du monde féminine qui aura lieu en 2025 en Angleterre.
Pouvez-vous nous faire un retour sur la fréquentation de ce tournoi ?
Sur la fréquentation du tournoi, je suis un peu déçue. On espérait surfer sur la vague des Jeux Paralympiques et l’enthousiasme qu’elle a pu susciter dans le public. Le contexte n’était pas trop favorable pour mobiliser du monde dans cette salle parisienne. Il a fallu composer avec le changement de gouvernement et la réouverture de Notre-Dame. Cependant, le public a répondu présent pour soutenir l’équipe de France. Le vendredi, on a réussi à faire venir quasiment 2 OOO enfants ont pu assister aux différents matches de cette journée.
« Le fait de proposer un tournoi comme celui-ci aux femmes va leur permettre d’avoir un vrai rôle sur le terrain »
Pour la première fois, la France a mis sur pied une sélection nationale pour cette Women’s Cup. Cela donne-t-il plus de légitimité pour le rugby-fauteuil féminin ?
Complètement ! De nombreuses féminines évoluent au sein des équipes masculines mais n’ont pas beaucoup de temps de jeu. Le fait de proposer un tournoi comme celui-ci aux femmes va leur permettre d’avoir un vrai rôle sur le terrain et peut-être d’encourager leurs clubs à les mettre davantage en avant.
Pouvez-vous nous faire un retour sur l’aspect médiatique de cet événement ?
Pour le moment, je n’ai pas encore de chiffres sur ce sujet. France Télévisions a suivi l’équipe de France pour son premier match dans ce tournoi. D’autres médias étaient présents sur cet événement pour relayer les performances des Bleues. Bien évidemment, on espérait avoir plus de médiatisation autour de la Women’s Cup. Malheureusement, d’autres actualités nationales ont pris le pas sur notre compétition. Mais on va essayer de poursuivre cette médiatisation après la fin de ce tournoi.
Trois mois après la fin des Jeux Paralympiques, quel était votre objectif en organisant cette compétition
Clairement, c’était un vrai challenge pour nous. Avant, les Jeux Paralympiques, on avait aucune visibilité sur la planification de cet événement. Il a fallu attendre fin septembre pour enfin mettre sur pied notre organisation. On a voulu le faire trois mois après la fin des Jeux Paralympiques. On souhaitait poursuivre sur cette bonne dynamique et inviter le public à continuer à sensibiliser, à découvrir et à se passionner pour le parasport en France.
« Au niveau international, on constate que de plus en plus de femmes se mettent au rugby-fauteuil »
Au-delà de cette compétition, comment fait-on pour sensibiliser les jeunes générations à la pratique du rugby-fauteuil ?
Tout d’abord, les comités départementaux et régionaux et la Fédération proposent des journées-découvertes pour mettre en avant des disciplines sportives qui concernent tous les types de handicap. Le rugby-fauteuil reste une activité physique particulière car elle concerne seulement les personnes tétraplégiques ou qui ont au moins une atteinte des trois membres. Ensuite, on a invité des centres spécialisés avec des filles éligibles à la pratique de ce sport. Pour vous donner un exemple, Mélanie Sambrès, qui ne connaissait pas ce sport, a découvert le rugby-fauteuil en venant assister à l’édition 2023 de la Women’s Cup. Enfin, il faut faire beaucoup de pédagogie autour de cette discipline car les gens ont tendance à avoir les images du rugby classique. Alors que ce n’est pas le cas puisque le ballon n’est pas le même et les règles du jeu sont différentes. Cependant le rugby-fauteuil reste le sport paralympique par excellence.
La Women’s Cup peut-elle faire naître des vocations ?
Au ni veau international, on constate aujourd’hui que de plus en plus de femmes se mettent au rugby-fauteuil. Par ailleurs, le Comité paralympique sportif et français regarde ce sujet de près afin de voir comment le CPSF peut créer une compétition officielle 1J00% fémininedans cette discipline.
Et la création d’une Coupe du monde l’an prochain en Angleterre pourrait-elle changer la donne pour ce sport ?
Oui, on l’espère tous ! En effet, ce projet, porté par World Rugby et la Fédération internationale de rugby-fauteuil, est en train d’aboutir. On aurait une compétition officielle en marge de la Coupe du monde féminine de rugby à XV en 2025 en Angleterre. Ce serait chouette de retrouver lz sélection britannique pour jouer à nouveau un « Crunch» dans ce contexte-là.
« Le rugby-fauteuil est un sport exceptionnel et impactant »
Selon vous, comment voyez-vous l’évolution du rugby-fauteuil
Il faut en parler bien plus. Il faut mettre en avant certaines sportives afin que les jeunes filles puissent s’identifier à des rôles-modèles. C’est une chose importante à garder dans un coin de sa tête lorsque l’on subit un accident de la vie ou que l’on devient handicapé. Rien n’est perdu car on peut faire quelque chose de sa vie grâce à l’activité physique. Le sport a des bienfaits énorme sur son existence. On se se sent plus épanouie socialement et physiquement…
Quel message avez-vous envie de transmettre auprès des jeunes générations ?
Le rugby-fauteuil est un sport exceptionnel et impactant. Alors, n’hésitez pas à venir le tester. Vous ne serez pas déçues du voyage…
Médias. Ce samedi, à l’occasion de la rencontre entre la France et l’Angleterre, comptant pour la ddernière journée du Tournoi des Six Nations hommes, cinq femmes vont prendre le micro pour vous faire vivre ce crunch sur la chaîne Twich de la Fédération française de rugby (FFR). Parmi elles, l’ancienne internationale de l’équipe de France, Yanna Rivoalen (44 sélections), sera également présente pour cette initiative portée par la Société Génrale. Une belle opportunité pour promouvoir la diversité et l’insertion des femmes dans l’univers des médias et du sport.
21%. C’est le pourcentage de femmes présentes sur le plateau des émissions sportives, selon le dernier rapport de l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel français, sur la représentation des femmes à la télévision et à la radio. sans doute que cette initiative, portée par la Société Générale, pourrait faciliter la diversité et l’insertion des femmes dans l’univers des médias et du sport.
Ce samedi soir, cinq femmes prendront place derrière le micro pour commenter en direct le dernier match du Tournoi des Six Nations hommes entre la France et l’Angleterre. À cette occasion, les journalistes Isabelle Ithurburu et Marie-Louise Preira, les deux anciennes internationales tricolores Yanna Rivoalen et Jessy Tremouliere, ainsi que la streameuse Yume vous feront vivre ce Crunch sur la chaîne Twitch de la Fédération française de rugby (FFR).
« C’est un réel plaisir de faire ceci entre filles. Pour moi, ce ne sera pas quelque chose de nouveau car j’ai déjà commenté des rencontres pour TF1 et Radio Franc, à l’occasion de la Coupe du monde masculine 2023 , et celle des féminines en 2022. C’est important de donner la parole aux femmes et que notre voix porte dans les médias », nous confie Yanna Rivoalen.
Les Jeunes ont la solution
Et quoi de mieux qu’une plateforme comme Twitch pour parler aux jeunes. « Aujourd’hui, lorsque l’on parle de changement ou d’évolution dans notre société par rapport à la place des femmes, c’est aux jeunes filles et garçons de prendre ce sujet à bras le corps. En étant présente sur Twitch, on s’adresse à cette population qui dans les années à venir devra faire le travail pour faire bouger les mentalités », précise-t-elle.
Un choix pertinent pour inspirer les nouvelles générations. « Je ne prétends pas à être un rôle-modèle car j’ai une personnalité plutôt discrète. Cependant, si par la force des choses, je donne envie à des jeunes filles de sauter le pas, de s’épanouir à travers le sport, et de dépasser leurs inhibitions, ce sera avec plaisir », avance-t-elle. Et pourquoi pas faire naître des vocations en voyant Yanna sur Twitch.
Pour cela, faudrait-il encore que le sport féminin soit plus visible. Un combat que les nouvelles générations devraient s’en emparer pour continuer à deconstruire les stéréotypes et les clichés autour du sport féminin, comme l’espère Yanna Rivoalen…
Rugby. Au lendemain du quatrième sacre planétaire de l’Afrique du Sud, Lenaïg Corson est revenue sur cette belle Coupe du monde organisée en France. Même si les Bleus ont été éliminés en quarts, l’ancienne internationale aura pu vivre au plus près cette compétition au coeur de la « Dream Team RMC ». Une expérience qu’elle a souhaitée nous faire partager. Mais l’occasion était toute trouvée pour évoquer avec celle qui vient de lancer son association « Rugby Girl Académie » les différences de traitement de l’information sportive dans les grands médias. Mais surtout de montrer tout le travail qu’il reste encore à effectuer pour médiatiser de plus en plus le rugby féminin en France.
Lenaïg, vous venez de commenter les rencontres de la Coupe du monde masculine de rugby à xv. Qu’est-ce que cela représente pour vous ?
C’était une grande fierté pour moi de faire partie de la « Dream Team RMC » pour cette Coupe du monde, sachant qu’en plus je suis la seule consultante féminine pour hui hommes, je crois. Bien évidemment, il ne faut pas oublier Winny Claret, qui est journaliste pour RMC. C’est donc important d’avoir des figures féminines à l’antenne pour que l’on puisse aider des jeunes filles à s’identifier à nous.
C’était important pour vous de d’être présente pour ce rendez-vous planétaire ?
Vous savez, je n’avais pas forcément vocation à être journaliste et à travailler dans le monde des médias. Je n’avais pas forcément rêvé à faire cela dans ma vie. C’est une opportunité qui s’est proposée à moi et je l’ai saisie pour vivre au plus près cette Coupe du monde en France.
Comment avez-vous jugé tout et engouement autour de ce Mondial et l’équipe de France ?
Depuis plusieurs mois, l’équipe de France nous propose du beau et réalise de belles prestations, avec le Grand Chelem remporté en 2022. En plus, les Bleus possèdent les meilleurs joueurs du monde, à l’image d’Antoine Dupont. Certes, on parle beaucoup de lui mais il y a d’autres joueurs d’exception dans ce xv de France. Sans oublier les remplaçants. Et puis, vous savez, le rugby véhicule de belles valeurs. Même si les gens ne comprennent pas toujours toutes les règles du jeu, ils adorent le regarder. Si on le compare au football, où il y a des buts et des occasions, le rugby propose plus de choses sur un terrain. C’est pour toutes ces raisons que ce sport qui plaît au grand public.
« Je regrette également que l’on ne montre pas assez de diversité dans le traitement e l’information sportive »
On avait l’impression que dans les médias, il y a eu moins d’engouement autour du xv de France féminin lors de la dernière Coupe du monde en Nouvelle-Zélande. Qu’est-ce que cela vous inspire-t-il ?
Malgré le décalage horaire avec la Nouvelle-Zélande, de nombreuses personnes ont suivi le parcours du xv de France féminin. Battues d’un point par le pays hôte en demi-finales, les Bleues repartent tout de même de ce Mondial avec une breloque autour du cou. Cela change peut-être les choses lorsque tu reviens d’une compétition avec une médaille dans les valises. Et puis aujourd’hui, les filles proposent du beau jeu. Elles méritent plus, je pense…
Le décalage horaire peut-il être un argument acceptable lorsque l’on parle de médiatisation du sport féminin ?
Pour celle en Nouvelle-Zélande, peut-être. Mais en 2017, la Coupe du monde féminine avait lieu en Irlande, avec une seule heure de décalage horaire. Et pourtant, on n’en a pas parlé davantage. Il faut donc communiquer bien plus en amont pour dire aux gens qu’il y a un match des Bleues à la télévision. Si on ne le fait pas, les gens ne peuvent pas être devant leurs écrans. Cependant, il n’y a pas assez de médias qui rendent visible le rugby féminin, à l’image de notre championnat encore trop peu médiatisé.
Selon vous, est-ce que l’on fait un procès d’intention auprès des médias dits traditionnels ?
Un grand oui ! Je regrette de voir qu’il n’y ait pas assez de Une consacrées au sport féminin ans les médias sportifs (En 2021, seulement 15 Unes ont été dédiées au sport féminin su sein du journal L’Équipe, selon le média Les Sportives, Ndlr). Je regrette également que l’on ne montre pas assez de diversité dans le traitement e l’information sportive. En effet, on parle essentiellement du football en France. Et les autres sports n’existent pas. Par exemple, les médias arrivent à trouver mon numéro pour me reparler, trois semaines après, de la polémique autour de la cérémonie d’ouverture de la Coupe du monde de rugby. Par contre, lorsque je les contacte certains médias pour leur présenter « Rugby Girl Académie », et ainsi mettre en lumière le rugby féminin et le sport sociétal , cela n’intéressait plus personne.
« Si on veut avoir de plus en plus de rôles modèles au féminin, il faut permettre à certaines associations qui traitent de ces sujets de voir le jour et de leur donner plus de visibilité dans les grands médias »
Est-ce que le fait de ne pas avoir un championnat professionnel, comme peut l’être chez les hommes avec le Top 14, pourrait-il freiner sa médiatisation ?
Bien sûr ! Moi, je me pose cette question. Comment on fait pour augmenter le nombre de joueuses formées et comment on fait pour développer la base dans le rugby féminin. Très peu de choses sont faites en ce sens. Par exemple, certains clubs masculins ne possèdent pas de section féminine. Dans d’autres cas, il y avait une ou deux filles qui évoluent dans ces structures et qui doivent jouer avec les garçons. Ce n’est pas simple alors de pratiquer un sport de combat dès son plus jeune âge au sein d’une équipe mixte. On perd ainsi de nombreuses opportunités pour développer le rugby féminin. Même si on constate une hausse des licenciées et un engagement de la fédération française de rugby sur ce sujet, je pense que l’on peut aller plus vite et plus fort pour mettre en valeur notre championnat.
Rassurez-nous Lenaïg, y-a-t-il encore des raisons d’espérer pour avoir de plus en plus de rôles modèles dans le rugby féminin ?
Aider les initiatives traitant de sport féminin à se développer. Moi aujourd’hui, je suis une association qui a pour objectif d’inciter des jeunes jeunes filles à découvrir le rugby et ensuite à poursuivre au sein dd’un club. Malheureusement, on me voit comme une concurrence. Sauf qu’en fait, tu te rends compte qu’il y a énormément des enjeux politiques. Il Faut trouver les bons leviers pour pour comprendre comment on peut se faire accompagner. Dans mon cas, c’est assez déroutant car de nombreuses se sont fermées lorsque j’ai demandé de l’aide. Surtout que mon projet, il est chouette. Tout le monde le dit sans me lancer des fleurs. Pourtant, les gens te disent que tu as un beau concept mais lorsqu’il faut mettre la main à leur porte-monnaie, il n’y a plus personne pour te soutenir. Au final, si on veut avoir de plus en plus de rôles modèles au féminin, il faut permettre à certaines associations qui traitent de ces sujets de voir le jour et de leur donner plus de visibilité dans les grands médias.
Rugby. Un an après sa relégation en deuxième division, les joueuses du Stade Français retrouvent l’élite 1. Une remontée express obtenue ce samedi après leur succès face à La Rochelle (22-) en finale du championnat de France d’Elite 2.
Deuxième de la saison régulière, à deux points de La Rochelle, le Stade Français s’est offert le droit de retrouver l’Elite 1 la saison prochaine. Après avoir dominé Rouen (43-25) en demi-finales, les Franciliennes ont décroché ce samedi le titre de championnes de France d’Elite 2 après leur succès en finale face à La Rochelle (22-3).
Ce samedi, au stade Sainte-Germaine, situé au Bouscat, dans la métropole de Bordeaux, il aura fallu attendre les dernières minutes de cette première période pour le premier et seul essai dans cette finale. Il aura été inscrit par la deuxième ligne du Stade Français Paris, Angéline Viardot (36e).
Le reste des points aura été marqué par Lucile Dont (auteure de 17 points au pied). L’ouvreuse parisienne n’aura pas tremblé face aux perches. Cette dernière aura même scellé le score de cette finale sur une dernière pénalité (22-3).
« Je suis à la fois joyeuse et soulagée. Je suis heureuse de faire partie de cette équipe qui est récompensée par ce trophée. Et faisant partie de l’équipe qui avait fait descendre le Stade Français, je me devais de porter cette équipe vers le haut, de ramener un bouclier et de remonter en Elite 1. Je suis fière », a réagi la capitaine Stade Français, CoumbaDiallo , sur le site officiel de la Fédération française de rugby (FFT).
Un an après sa relégation, le Stade Français Paris retrouvera une autre équipe francilienne, l’AC Bobigny 93, en première division de rugby à xv féminin. Avec l’objectif de ne pas redescendre immédiatement à l’échelon inférieure….
Ce jeudi 7 avril, la joueuse du Stade Français Paris, Lenaïg Corson, était l’invitée du podcas«48 »25 » impulsé par le média Les Sportives. À cette occasion, la membre du comité directeur du Prévale, le syndicat des joueurs et joueuses de rugby, a rappelé que depuis 2014, la Fédération a fait un travail considérable pour professionnaliser l’Élite 1, le Championnat de France féminin de rugby à xv. Aujourd’hui, 50 filles sont sous contrat avec l’équipe de France à 7 et à 15. Concrètement, cela veut dire qu’elles touchent un salaire en fin de mois. Et pour les autres, il y a aucune rémunération pécuniaire.
20 000 euros. C’est le salaire moyen par mois pour un joueur du Top 14. Pour les joueuses de l’Élite 1, le Championnat de France féminin de rugby à xv, on est très loin de ce montant. Pour les féminines, le salaire moyen avoisine entre 1 500 et 2 500 euros par mois. Mais cela ne concerne qu’une cinquantaine de filles qui sont sous contrat professionnel avec la Fédération. Pour celles qui n’évoluent pas en équipe de France, il n’y a aucune rémunération pécuniaire.
Un constat évoqué, ce jeudi 7 avril, par la joueuse du Stade Français Paris, Lenaïg Corson, lors de son passage dans le podcast«48 »25 » impulsé par le média Les Sportives. « Même si on est bien accompagnées en équipe de France, il faut aller voir ce qu’il se passe sous le sommet de la pyramide. Il y a l’Élite 1. Et en dessous, il y a les différents niveaux amateurs. Il faut communiquer davantage sur notre Championnat de France. Aujourd’hui, on est à mi-distance entre amateurisme et professionnalisme », rappelle Lenaïg Corson.
Pourtant la Fédération française de rugby (FFR) a opéré, depuis 2014, un travail considérable pour améliorer les conditions des féminines tant sur le plan sportif que sur le plan salarial. Il reste encore des choses à effectuer pour tendre vers un certain professionnalisme en Élite 1.
Pour le moment, les filles, pour la plupart d’entre elles, ont encore un statut d’amatrices. Elles doivent jongler entre leur journée de travail et l’entraînement le soir afin de performantes le week-end en championnat.
« Les filles sont passionnées. C’est pour cette raison qu’elles jouent au rugby même si à la fin du mois, elles ne touchent pas un sou. Cela reste des filles qui ont envie de s’éclater sur un terrain et de remporter des titres », explique-t-elle. Peut-être qu’au sortir de la prochaine Coupe du monde en fin d’année en Nouvelle-Zélande, les féminines espèrent ainsi évoluer à l’avenir dans un Championnat de France féminin de rugby à xv 100% professionnel…
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