Simone Boilard préfère le blanc au champagne

Tombée à deux reprises sur l’étape entre M eaux et Provins, Simone Boilard pensait avoir fait une croix sur le classement du maillot blanc. Ce mardi, en terres champenoises, la Canadienne , âgée de 22 ans, a trouvé les ressources mentales pour terminer aux portes du top 30 à Épernay. Grâce à ce bon résultat, la leader de l’équipe St-Michel-Auber 93 réintègre le top 19 au sein du classement de la meilleure jeune.

Sur les routes du Tour de France femmes avec Zwift, la vérité d’un jour n’est pas celle du lendemain. Simone Boilard, âgée de 22 ans, l’apprend à ses dépens. Après une magnifique huitième place sur les Champs-Élysées, dimanche, la leader de la formation St-Michel-Auber 93 a vécu une journée cauchemardesque sur cette deuxième étape entre Meaux et Provins. Tombée à deux reprises, la Canadienne a franchi la ligne d’arrivée à Provins le corps meurtri.

Ce lundi soir, Simone avait sans doute dit au revoir au classement de la meilleure jeune. Une vraie déception pour la Canadienne qui en faisait un de ses objectifs après ses bons débuts sur les routes du Tour. « Après la première étape, je me suis un peu emballée. En étant deuxième meilleure jeune (derrière la Néerlandaise Maike van der Duin, NDLR), j’ai imaginé pouvoir prendre le maillot blanc le lendemain. Mais il faut être réaliste », évoque-t-elle à nos confrères de DirectVélo.

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Ce mardi, au départ de cette troisième étape à Reims, la Canadienne avait plus de trois minutes sur la leader du classement du maillot blanc. En terres champenoises, Simone espérait récupérer un peu de temps afin de revenir dans le match.

Malheureusement la Canadienne a crevé au pied de la côte de Mutigny. Pas le meilleur moment pour s’arrêter car le peloton a décidé d’accélérer dans cette ascension afin de faire la différence parmi les favorites. La Canadienne termine finalement à plus de deux minutes de la gagnante du jour, la Danoise Cécilie Uttrup Ludwig.

Un bon résultat qui lui permet de se replacer au classement du maillot blanc. Au terme de cette troisième étape à Épernay, la leader de St-Michel-Auber 93 réintègre le top 10. Tout redevient possible pour Simone Boilard. Et pourquoi pas vivre une belle fin de Tour .

Sale journée pourSimone Boilard perd sur le Tour

Prise dans une chute juste avant l’entrée sur le circuit final à Provins , Simone Boilard termine très loin de la gagnante du jour, la Néerlandaise Marianne Vos (Team Jumbo-Visma). La leader de la formation St-Michel-Auber 93 est désormais reléguée à plus de trois minutes du maillot jaune. Une journée à oublier pour la Canadienne.

Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas pour Simone Boilard. Après avoir pris une belle huitième place, ce dimanche sur les Champs-Élysées, la leader de la formation St-Michel-Auber 93 aura joué de malchance sur ce Tour de France femmes avec Zwift. Ce lundi, au terme de cette deuxième étape, la Canadienne a perdu tout espoir de bien figurer au classement général.

Quelques heures plus tôt, à Meaux (Seine-et-Marne), la formation francilienne avait pour mission de protéger au mieux Simone. Un plan respecté à la perfection puisque les filles ont couru à la perfection jusqu’au moment où la nervosité est montée d’un cran au sein du peloton dans les quarante derniers kilomètres.

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Malheureusement, Simone chute juste avant l’entrée sur le circuit final à Provins. « Après ça n’a pas débranché donc impossible de revenir, Alison et Sandrine ont fait un bon travail pour l’aider au mieux », regrette la directrice sportive de St-Michel-Auber 93, Charlotte Bravard, sur les réseaux sociaux de la formation francilienne.

Le mal était fait. La Canadienne arrive avec plus de trois minutes sur la gagnante du jour, la Néerlandaise Marianne Vos (Team Jumbo-Visma). Une journée à oublier pour la Canadienne.

Simone Boilard lance bien son Tour de France

C’est enfin parti ! Ce dimanche 23 juillet, à l’occasion de la première étape sur les Champs-Élysées, la sociétaire de la formation St-Michel-Auber 93, Simone Boilard, termine huitième d’un sprint remporté par la Néerlandaise Lorena Wiebes (Team DSM). Grâce à ce bon résultat, la Canadienne, âgée de 21 ans, intègre le top 10 au classement général. Rendez-vous ce lundi pour suivre cette deuxième journée sur les routes du Tour de France femmes avec Zwift entre Meaux et Provins.

Désignée comme la leader de la formation St-Michel-Auber 93 sur ce Tour de France femmes avec Zwift, Simone Boilard a joué les yeux dans les yeux avec les meilleures sprinteuses de la planète. La Canadienne, âgée de 21 ans, décroche une magnifique huitième place, ce dimanche à l’occasion de cette première étape sur les Champs-Élysées. Devant elle, la Néerlandaise Lorena Wiebes (Team FDL) a revêtu le premier maillot jaune.

Quelques heures plus tôt, les 144 concurrentes au départ lancent enfin leur Tour de France. Parmi elles, les six filles de la formation francilienne avaient pour mission de protéger au mieux leur leader, Simone, sur le circuit parisien. Une mission réussie grâce au soutien de toute son équipe et plus particulièrement de Coralie Demay dans le dernier tour afin de la placer comme il le faut pour l’emballage final.

Au terme des douze tours de circuit, la Canadienne n’avait plus qu’à sprinter avec les meilleures. Avec ce premier top 10 sur le Tour de France femmes avec Zwift, Simone peut être satisfaite de sa journée. Ce lundi sur cette deuxième étape longue de 136 kilomètres entre Meaux et Provins, Simone et toute l’équipe de St-Michel-Auber 93 devront être attentives pour espérer rester le plus longtemps possible dans le match au classement général. Pour le moment, les filles voulaient juste savourer leur grande première sur le Tour.

Kadidiatou Diani, enfin juteuse dans un Euro

Après leur succès inaugural ace à l’Italie (5-1), les Bleues ont assuré l’essentiel contre la Belgique (2-1), ce jeudi soir pour leur second match de poules à Rotherham (Angleterre). À cette occasion, Kadidiatou Diani, 27 ans, a enfin inscrit son premier but sans un grand tournoi le jour de la fête nationale. Tout un symbole pour l’attaquante du Paris Saint-Germain.

Mission accomplie pour les Bleues ! Après leur succès inaugural face à l’Italie (5-1), les partenaires de Clara Matéo ont assuré l’essentiel face à la Belgique (2-1), ce jeudi 14 juillet à Rotherham (Angleterre). Grâce à cette deuxième victoire en deux matches, les Tricolores sont déjà qualifiées pour les quarts. Pour arranger les choses, les protégées de Corinne Diacre sont également assurées de terminer premières de leur groupe avant même de disputer la dernière rencontre de poules face à l’Islande, lundi soir.

En attendant ce duel contre les Islandaises, cette seconde affiche du groupe D entre la France et la Belgique ne restera pas dans les annales de l’Euro. Pourtant, Kadiditou Diani, âgée de 27 ans, aura pu se mettre en évidence dans une soirée laborieuse dans le contenu de jeu de l’équipe de France.

Intenable depuis de l’Euro, l’attaquante du Paris Saint-Germain (73 sélections et 19 buts) tournait autour depuis longtemps. Après six minutes de jeu, sur un centre de Clara Matéo, La Parisienne a enfin débloqué son compteur en inscrivant enfin son premier but en sélection nationale dans une grand compétition internationale/ Et en plus, le jour de la fête nationale. Tout un symbole pour la joueuse du PSG.

La Parisienne aurait pu même inscrire son premier doublé dans un Euro avec l’équipe de France. Malheureusement sa frappe heurte le poteau de la gardienne belge (15e). Kadidiatou Diani peut sortir à l’heure de jeu avec le sentiment du devoir accompli. Et même un peu plus…

« C’est beaucoup de fierté. Je suis vraiment très contente d’avoir enfin marqué mon premier but en grande compétition. Je suis contente  », se réjouit-elle, au micro de de TF1. La Parisienne espère ne pas s’arrêter en si bon chemin dans cette compétition.

Laura Guégan dompte l’Étape du Tour

Ce jeudi, à l’occasion de la fête nationale, les coureurs du peloton professionnel s’attaqueront à la redoutable étape entre Briançon et l’Alpe d’Huez Quatre jours plus tôt, Laura Guégan, âgée de 25 ans, a pris part à la 30e édition de l’Étape du Tour. Au terme des 167 kilomètres et des 4 700 mètres de dénivelé positif, la championne d’Ile-de-France de cyclisme sur route aura réussi à dompter les trois cols hors catégorie au programme après neuf heures d’effort sur le vélo. Retour sur une journée inoubliable pour la sociétaire du Sprinteur club féminin.

9 heures et 9 minutes. Le temps réalisé par Laura Guégan pour boucler cette 30e édition de L’Étape du Tour de France entre Briançon et l’Alpe d’Huez, Au terme des 167 kilomètres et des 4 700 mètres de dénivelé positif parcourus dans les mêmes conditions que les professionnels, la Brésilienne Flavia Oliveira a remporté cette épreuve en un peu plus de six heures d’effort.

Pour la sociétaire du Sprinteur club féminin, l’essentiel était sans doute ailleurs une fois la ligne d’arrivée franchie. « J’avais vraiment un sentiment de satisfaction et d’accomplissement. J’étais juste heureuse d’avoir réussi à terminer cette étape, se réjouit-elle. C’était un vrai défi pour moi car par le passé Je n’avais jamais dépassé les 2 000 mètres de dénivelé. »

Un départ en fanfare

Quelques heures plus tôt, la jeune femme, âgée de 25 ans, s’attendait à vivre sans doute une longue journée sur le vélo. Après un réveil à quatre heures du matin, Laura, accompagnée de Clara Mallien, l’une de ses coéquipières au sein du Sprinteur club féminin (SCF), rejoint enfin son sas de départ dans une ambiance bon enfant, et au rythme de la musique du Tour « El Diablo ».

Il est huit heures lorsqu’elle s’élance parmi les 16 000 inscrits sur cette Étape du Tour. Et le menu allait être copieux, avec trois cols hors catégorie étaient au programme. Les choses sérieuses allaient commencer avec le Galibier en guise d’apéritif.

« C’était assez roulant jusqu’au col du Lautaret. Ensuite, la pente devenait plus raide sur les huit derniers kilomètres. Les paysages étaient magnifiques, j’en prenais déjà plein les yeux. Après 23 kilomètres d’ascension sans encombre, j’ai remis mon coupe-vent car il faisait encore frais là-haut et j’ai entamé la descente » , raconte-t-elle.

Le col de la Croix de Fer en plat de résistance

Arrivée à Valloire, Laura pouvait compter sur le soutien de deux amis de son club, en vacances dans la région, pour l’accompagner dans la vallée avant d’attaquer la deuxième ascension du jour : le col de la Croix de Fer, long de 29 kilomètres. Et pas des plus simples à gravir sous une chaleur suffocante.

Les jambes commençaient à brûler. La championne d’Ile-de-France de cyclisme sur route retombe sur sa coéquipière, Clara, dans cette terrible ascension. L’occasion pour les deux copines de s’encourager pour ne pas craquer dans cette ascension. Laura poursuit ainsi son effort à son rythme et lâche Clara dans la Croix de Fer, avec l’espoir de la retrouver à l’arrivée.

Une fois le sommet franchi, Laura plonge dans une descente splendide au milieu des lacs couleur bleu turquoise. Un effort qui en valait le coup. Direction désormais vers Bourg d’Oisons pour la dernière ascension du jour. Et pas des moindres puisqu’il s’agit du mythique montée vers l’Alpe d’Huez longue de 14 kilomètres, à 8% de pente moyenne.

L’Alpe d’Huez comme juge de paix

Dans cette ultime ascension où le soleil tapait toujours autant, Laura n’arrivait guère à trouver le moindre coin d’ombre. Heureusement pour elle, certains spectateurs déjà présents pour le passage des coureurs professionnels le jeudi 14 juillet, avaient eu la bonne idée de sortir leurs tuyaux d’arrosage pour nous rafraichir. Une aubaine pour aborder ces derniers kilomètres de l’Étape du Tour.

« La dernière ligne droite a été magique car des centaines de personnes tapaient contre les barrières pour m’accueillir. Lla vraie ambiance du Tour de France. J’ai savouré ce moment », se souviendra-t-elle longtemps. En attendant l’arrivée de sa coéquipière, Clara Mallien,, Laura s’est fait une promesse. « LL’Etape du Tour, c’est promis, je reviendrai ». Le rendez-vous est pris…