Pour ces Championnats du monde de para-cyclisme disputés du 20 au 23 octobre au Vélodrome national de Saint-Quentin-en-Yvelines, la délégation française a montré un bon visage avec 17 breloques glanées à la maison. Parmi les médaillés tricolores, nos deux franciliennes, Marie Patouillet et Christelle Ribault, ont contribué à la performance de l’équipe de France avec la manière.

Pari réussi pour l’équipe de France de para-cyclisme sur piste. À deux ans des Jeux paralympiques de Paris 2024, la délégation française a montré un magnifique visage à l’occasion des Championnats du monde organisés du 20 au 23 octobre au Vélodrome national de Saint-Quentin-en-Yvelines. Durant ces quatre jours de compétition, les Tricolores auront décroché de nombreuses médailles.

« Avec 17 médailles, 6 en or, 5 en argent et 6 en bronze, le bilan est excellent. Il y a eu des surprises, des confirmations et des progressions. À deux ans des Jeux, sur la piste où vont se dérouler les épreuves de Paris 2024, cette compétition était très importante, en présence des meilleures nations, car elle permettait de glaner des points dans l’optique des quotas pour les Jeux Paralympiques. Cela permettait aussi de prendre des repères sur cette piste. Les Tricolores ont répondu aux attentes et placé de belles promesses dans l’optique de Paris 2024 », se félicitait l’entraîneur national de l’équipe de France, Mathieu Jeanne.

Parmi ces bons résultats tricolores, Christelle Rigault a fait tous les efforts du monde pour obtenir sa première médaille mondiale lors du Scratch 15 km dans la catégorie C2 (hémiplégie modérée). Dans une course, où les deux premières médaillées étaient réservées par les favorites (Amanda Reid en or et Fluria Rigling en argent, ndlr), la troisième place s’avérerait à sa portée.

Quatrième à quelques mètres de la ligne d’arrivée, la licenciée du club de CSM Villeneuve-la-Garenne s’est employée pour s’imposer au sprint face à une adversaire pour s’emparer du bronze. « Une médaille de bronze qui vaut de l’or. Tant d’investissements, de sacrifices enfin récompensés par cette médaille obtenue sur la course scratch, devant mes proches, mes amis, à domicile ça n’a pas de prix, le sentiment de kiffe est indescriptible », a-t-elle déclaré avec émotion sur son compte Instagram.

De son côté, la Versaillaise de club de l’US Créteil a fait des siennes dès le premier jour sur la piste. La cycliste de la catégorie C5 (atteinte du membre inférieur et supérieur) s’est d’abord adjugée la médaille d’argent sur le 500 mètres départ arrêté. Elle a aussi établi un record du monde sur le 200 m lancé.

« J’avais annoncé mes objectifs qui étaient assez vagues : faire un bilan et faire des chronos. J’ai fait des chronos. Sur le 500, on peut dire que la prépa mentale a bien payé. C’est une journée positive », a-t-elle expliqué concernant ses ambitions dans ces Mondiaux. Ensuite, elle a décroché le bronze à l’issue du Scratch puis s’est contenté d’une deuxième place de l’Omnium. De bon augure à deux ans des Jeux Paralympiques de Paris.