À jamais les premières !

Tous sports. Après treize ans d’absence, la course des cafés a signé son gran retour ce dimanche 24 mars dans les rues de la capitale. Sur une boucle de deux kilomètres, plateaux en main, autour de l’Hôtel de Ville de Paris, près de 200 serveurs et serveuses ont pris part à cette épreuve mythique arrêtée depuis 2011. Parmi eux, Sonia, Clara, Khadydja, Juliette, Lucie, Alexa ou encore Anne-Sophie resteront à jamais les premières !

Treize ans après, la course es cafés, anciennement appelée la course des garçons de cafés, a signé son grand retour dans la capitale ! Ce dimanche 24 mars, sous un ciel clément, près de 200 serveurs et serveuses, habillés selon les codes du service en bistrot parisien, se sont élancés, plateaux en main composés d’un café, d’un verre d’eau et d’un croisant, sur une boucle de deux kilomètres autour de l’Hôtel de Ville.

« C’est une grande réussite ! Il y avait beaucoup de monde, de ferveur et de oie ! En plus, on a eu la chance d’avoir du beau temps. Après de longues années ‘absence, cette course est de retour dans la capitale et s’inscrit pleinement dans l’ADN des Jeux Olympiques de Paris 2024», nous a confié Nicolas Bonnet-Oulaldj, Adjoint à la Maire de Paris en charge de toutes les questions relatives au commerce, à l’artisanat, aux professions libérales, aux métiers d’art et à la mode

À un peu plus de quatre mois de l’ouverture des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, la course des cafés, de retour après 13 ans d’absence, a mis à l’honneur les serveuses et serveurs de la capitale (Crédit photo : @Ladies Sports)

Pour la première fois, des serveuses ont ainsi pu prendre part à course. qui s’appelait jusqu’à présent, elle s’appelait la course des garçons de cafés. À l’heure om les Jeux Olympiques seraient les premiers paritaires, la mairie de Paris et Eau de Paris ont eu la bonne idée de créer un classement féminin. Ce qui a permis à Sonia et Clara du Café Louise Saint-Germain-des-Près ont pu y participer.

« C’était un vrai régal ! Même si le début du parcours a été un peu difficile, on a vécu, avec mes collègues, un super moment. On a crié, on a chanté mais on a surtout représenté avec brio notre établissement. On a même beaucoup rigolé avec tous les autres concurrents », s’en amusaient-elles.

Khadydja Sidibé s’impose chez les apprenties

Même si les deux jeunes serveuses ont passé un moment convivial, elles tenaient à rappeler que les hommes, qu’on le veuille ou non, dominent encore cette profession. « Cela reste reste encore un milieu très macho. Il faut se le dire, nous, les femmes, on a dû mal à trouver notre place. Du coup, il faut avoir beaucoup de caractère pour tenir tête à ces messieurs. Pour y parvenir, il faut également leur parler comme si on était leurs mamans. Car les garçons resteront toujours des petits enfants », précisaient-elles. Mais elles ont sauté de joie lorsque l’on leur apprend la victoire de leur consoeur Pauline Van Wymeersch.

Avant son succès, les jeune avaient ouveert le bal à 10h30. Sur cette épreuve, la victoire est revenue à Khadydja Sidibé. L’apprentie du Caf du Café Chérie a devancé Lucie Marx et Juliette Manceaux. Quelques minutes plus tard, c’était au tour de la serveuse du Café du Petit Pont situé dans le 5e arrondissement de Paris d’inscrire son nom au palmarès de l’épreuve professionnelle.

Voici le podium de la course des cafés dans la catégorie des apprenties (Crédit photo : ©Benoît Diacre – The French Studio)

Un beau signal envoyé au monde entier

« Il y a eu un super accueil de la part du public sur l’ensemble du parcours. Ils nous ont soutenus dans la joie et la bonne humeur. Cela vient rejoindre ce que l’on a pu constater après la réouverture des cafés après la crise du Covid. Les Parisiens sont très attachés à leurs bistrots. Et on peut voir qu’une course comme celle-ci fédère beaucoup autour des serveurs, des serveuses, de la presse et du grand public »., nous racontait Pauline Van Wymeersch après sa victoire. Une belle façon de promouvoir l’art de vivre à la française à l’approche des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.

« Nos terrasses, nos cafés, c’est l’image de Paris. C’est envié par le monde entier. Lancer les festivités par cette course des cafés montre que Paris est prêt à accueillir les Jeux Olympiques et Paralympiques dans la joie et la bonne humeur avec l’ensemble des professionnels de l’hôtellerie et de la restauration », a prévenu Nicolas Bonnet-Ouladj. Le compte à rebours est donc lancé…

6Nations (H) : Avec Yanna Rivoalen, on Twitche pour un Crunch

Médias. Ce samedi, à l’occasion de la rencontre entre la France et l’Angleterre, comptant pour la ddernière journée du Tournoi des Six Nations hommes, cinq femmes vont prendre le micro pour vous faire vivre ce crunch sur la chaîne Twich de la Fédération française de rugby (FFR). Parmi elles, l’ancienne internationale de l’équipe de France, Yanna Rivoalen (44 sélections), sera également présente pour cette initiative portée par la Société Génrale. Une belle opportunité pour promouvoir la diversité et l’insertion des femmes dans l’univers des médias et du sport.

21%. C’est le pourcentage de femmes présentes sur le plateau des émissions sportives, selon le dernier rapport de l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel français, sur la représentation des femmes à la télévision et à la radio. sans doute que cette initiative, portée par la Société Générale, pourrait faciliter la diversité et l’insertion des femmes dans l’univers des médias et du sport.

Ce samedi soir, cinq femmes prendront place derrière le micro pour commenter en direct le dernier match du Tournoi des Six Nations hommes entre la France et l’Angleterre. À cette occasion, les journalistes Isabelle Ithurburu et Marie-Louise Preira, les deux anciennes internationales tricolores Yanna Rivoalen et Jessy Tremouliere, ainsi que la streameuse Yume vous feront vivre ce Crunch sur la chaîne Twitch de la Fédération française de rugby (FFR).

« C’est un réel plaisir de faire ceci entre filles. Pour moi, ce ne sera pas quelque chose de nouveau car j’ai déjà commenté des rencontres pour TF1 et Radio Franc, à l’occasion de la Coupe du monde masculine 2023 , et celle des féminines en 2022. C’est important de donner la parole aux femmes et que notre voix porte dans les médias », nous confie Yanna Rivoalen.

Les Jeunes ont la solution

Et quoi de mieux qu’une plateforme comme Twitch pour parler aux jeunes. « Aujourd’hui, lorsque l’on parle de changement ou d’évolution dans notre société par rapport à la place des femmes, c’est aux jeunes filles et garçons de prendre ce sujet à bras le corps. En étant présente sur Twitch, on s’adresse à cette population qui dans les années à venir devra faire le travail pour faire bouger les mentalités », précise-t-elle.

Un choix pertinent pour inspirer les nouvelles générations. « Je ne prétends pas à être un rôle-modèle car j’ai une personnalité plutôt discrète. Cependant, si par la force des choses, je donne envie à des jeunes filles de sauter le pas, de s’épanouir à travers le sport, et de dépasser leurs inhibitions, ce sera avec plaisir », avance-t-elle. Et pourquoi pas faire naître des vocations en voyant Yanna sur Twitch.

Pour cela, faudrait-il encore que le sport féminin soit plus visible. Un combat que les nouvelles générations devraient s’en emparer pour continuer à deconstruire les stéréotypes et les clichés autour du sport féminin, comme l’espère Yanna Rivoalen…

Pas de finale européenne pour les Mariannes

Volley. Battues de justesse en Italie la semaine dernière lors de la demi-finale aller (3-2), les Franciliennes n’ont rien pu faire face au club italien de Chieri’76 (3-0, 22-25, 23-25, 23-25), ce mercredi soir, à l’occasion du match retour au Palais des Sports Marcel Cerdan de Levallois-Perret. Par conséquent les Mariannes s’arrênt aux portes de la finale de Coup CEV. Place désormais aux phases finales de la Ligue AF pour le club parisien.

Il n’y aura pas eu de miracle pour les Mariannes ! Après leur défaite de justesse en Italie (3-2), la semaine dernière, les Franciliennes rêvaient de réaliser un exploit ce mercredi soir en demi-finale retour de la Coupe CEV, au Palais des Sports Marcel Cerdan de Levallois-Perret. Malheureusement, les joueuses du Levallois Paris Saint-Cloud (LPSC) n’ont rien pu faire face au club transalpin de Chieri’76 (3-0, 22-25, 23-25, 23-25).

Malgré cette élimination aux portes de la finale en Coupe de la CEV, les Mariannes ne s’attendaient pas à vivre un tel parcours sur la scène européenne. « Nous ne pensions pas atteindre les demi-finales, l’objectif était de faire le mieux possible. C’est un résultat historique », a expliqué le coach des Mariannes, Alessandro Orefice, à nos confrères du Parisien.

Maintenant, il faudra digérer cette déception pour se reconcentrer sur le championnat. Actuellement deuxièmes au classement, à quelques journées du terme de la phase régulière, les Mariannes espèrent conclure cette saison sur la plus belle des notes, avec à la clé la victoire finale en Ligue AF…

Marion Bunel prnd date pour l’avenir

Cyclisme. Après les départs de Coralie Demay et Simone Boilard, on se demandait bien qui pourrait reprendre le flambeau au sein de St-Michel-Mavic-Auber 93. C’est la jeune Marion Bunel, âgée seulement de 19 ans, qui a montré toute l’étendue de son talent pour jouer les yeux dans les yeux face aux meilleures grimpeuses du peloton international sur ce UAE Tour. De bon augure pour la suite de la saison…

Il y a encore quelques semaines, personne ne connaissait Marion Bunel. En l’espace de si peu de temps, la Normande, âgée seulement de 19 ans, s’est fait un nom dans le peloton mondial. La jeune coureuse de la formation St-Michel-Mavic-Auber 93 a terminé à la cinquième place au général, ce dimanche au terme de son premier UAE Tour.

Pas une surpise pour certains car Bunel avait réalisé de bons résultats en début de saison en Australie. Après avoir signé un top 15 sur le Tour Down Under et 13e sur la Cadel Evans Great Ocean Road Race, la coureuse des Madeleines avait coché l’étape reine de ce UAE Tour, avec cette montée finale vers Jebel Hafeet. Dans cette ascension de 10,8 km à 6,8% de pente moyenne, Marion Bunel aura joué les yeux dans les yeux avec les meilleures grimpeuses mondiales.

Lire Aussi : Le classement général

La jeune normande se paye même le luxe de répondre aux différentes attaques de la Transalpine Gaia Realini. Malheureusement, elle va craquer à moins de cinq kilomètres du sommet. Bunel finit cette montée à la cinquième place devant des grands noms du peloton international comme Elisa Longo Borghii ou encore Silvia Persico. Ce dimanche, elle aura pu compter sur ses coéquipières pour conserver son top 5 au général à Abu Dhabi. Un résultat plein de promesse pour la suite de la saison.

« Super heureuse de terminer cet UAE Tour à la 5e place ! L’équipe a été très forte et soudée sur les quatre jours de course et on revient avec un très bon bilan. C’est très motivant pour la suite de la saison », a expliqué Marion Bunel sur les réseaux sociaux de l’équipe francilienne. Désormais, Marion Bunel aura un tout nouveau statut à assumer sur les prochaines du calendrier World Tour auxquelles St-Michel-Mavic-Auber 93 prendra le départ…

La Stella Saint-Maur veut rebondir en 2024

Handball. Avec une seule victoire au compteur, la Stella Saint-Maur veut passer la seconde en 2024. Actuellement lanterne rouge en Ligue Butagaz Energie (LBE), les Étoiles ont essayé de faire le bilan de cette première partie de saison durant cette trêve hivernale. À cette occasion, les partenaires de Mathilde Plotton ont également bien travaillé afin de peaufiner leur jeu pour aborder au mieux 2024 en championnat. Et cela commence dès ce mercredi avec la réception de Dijon.

La Stella Saint-Maur n’aurait sans doute pas signé pour vivre un tel début de saison. Avec une seule victoire au compteur pour dix défaites, les joueuses du Val-de-Marne occupent la dernière place du classement général en Ligue Butagaz Energie. « On savait que cette première partie de saison serait compliquée pour nous. Car, on a fait le choix de ne pas bouleverser notre effectif. On a conservé les mêmes joueuses que l’an dernier lorsqu’on évoluait à l’échelon inférieur. Forcément, on manque un peu d’expérience car pour la plupart d’entre nous, on n’a jamais joué à ce niveau-là », nous confie l’arrière gauche des Étoiles, Mathilde Plotton, jointe par téléphone.

Pourtant les partenaires de Marie Lachat avaient réalisé de belles prestations par séquences. Au final, la rencontre n’avait pas basculé en leur faveur. Par exemple, elles avaient perdu d’un but face à Saint-Amand, de trois buts contre Nice, ou encore de quatre longueurs contre Paris 92. Des revers frustrants pour les Étoiles. Cependant, elles ont pu voir l’écart qu’il pouvait exister entre elles et les meilleures formations en LBE. « L’an dernier, en Deuxième Division, on pouvait entre guillemet être imprécises. Cette année, chaque balle approximative face aux locomotives du championnat se paye cash », concède-t-elle.

Repartir de plus belle en 2024

Désormais, le temps de l’apprentissage est terminé pour la Stella Saint-Maur. Il va falloir passer la seconde en 2024. Pour y parvenir, les Franciliennes ont ainsi identifié ce qui n’avait pas fonctionné en 2023. « On avait le syndrome de l’imposteur. On se demandait si on méritait d’être là. Certaines avaient la pression de jouer au plus haut niveau français. Ce n’était pas simple à gérer. On a alors fait appel à un préparateur mental pour mettre le doigt sur nos problèmes et ainsi pouvoir les résoudre. On a effectué un travail collectif afin de pouvoir gérer la pression et de se sentir légitimes », précise-t-elle.

Durant cette trêve hivernale, les Étoiles ont ainsi peaufiner leur jeu sans rien révolutionner afin de gommer les erreurs connus depuis le début du championnat. Mais surtout trouver une stabilité et trouver une certaine continuité dans notre jeu. « On avait souvent tendance à avoir des périodes de flottement durant nos rencontres. Il fallait gommer ces erreurs dans nos temps faibles et pouvoir enfoncer le clou dans nos moments forts. Je pense que ce manque e régularité nous a beaucoup pénalisé durant la phase aller du championnat », avoue Mathilde Plotton.

Il y a quelques motifs d’espoirs pour la Stella Saint-Maur. « Pour être honnête avec vous, je ne ressens pas cette crainte de redescendre à l’échelon inférieur un an tout juste après notre montée en Ligue Butagaz Energie (LBE). On a beaucoup travaillé durant la trêve hivernale, mais surtout on a amélioré notre plan de jeu défensif et offensif pour aborder au mieux cette deuxième partie de saison. On reste optimistes car il y a encore de nombreuses rencontres à disputer avant de penser à la relégation. Bien évidemment, je ne vais pas vous dire qu »on est confiantes mais je trouve que l’on est concentrées sur nos échéances à venir. Le mois de anvier va être crucial pour nous dans cette lutte pour le maintien », évoque Mathilde Plotton. Et cela débute dès ce mercredi 10 janvier avec la réception de ijon.