Lieke Martens débarque à Paris

En fin de contrat avec le FC Barcelone, Lieke Martens s’est engagée, ce vendredi, avec le Paris Saint-Germain. L’attaquante néerlandaise de 29 ans sera liée au club de la capitale jusqu’en 2025.

Quel joli coup réalisé par le Paris Saint-Germain. Le club de la capitale a annoncé, ce vendredi, la signature de Lieke Martens pour les trois prochaines saisons. L’attaquante néerlandaise s’est liée avec le PSG jusqu’au 30 juin 2025.

« Je suis très heureuse, c’est une grande fierté de pouvoir rejoindre ce club incroyable pour trois saisons. Je suis très impatiente de commencer », a-t-elle expliqué sur le site du PSG.

Arrivée en provenance du FC Barcelone, l’attaquante néerlandaise de 29 ans avait envie de relever un nouveau challenge sportif à Paris. « J’ai toujours suivi et aimé ce club. C’est une équipe qui a beaucoup performé ces dernières années, on le voit par ces résultats sur la scène nationale et européenne. Le Paris Saint-Germain peut accomplir de très grandes choses », précise-t-elle.

Avant de faire de grandes choses avec le PSG, Lieke Martens a prouvé qu’elle était devenue l’une des meilleures joueuses de la planète football depuis ses débuts en professionnelle à l’âge de 17 ans. Après avoir évolué dans différents championnats étrangers, la Néerlandaise a posé ses valises au FC Barcelone, il y a cinq ans.

Lieke Martens : « Être au service de mes coéquipières »

Durant son passage au Barça, la Batave a décroché neuf titres nationaux ainsi qu’une Ligue des champions. Lors de sa dernière saison en Première Division, elle a inscrit 16 uns en 21 matches. La nouvelle recrue parisienne espère apporter toute son expérience dans ce nouveau projet sportif.

« J’ai beaucoup d’expérience, et j’espère que c’est quelque chose que je peux apporter. Je suis une joueuse offensive, qui aime créer du jeu, je veux pouvoir aider l’équipe sur et en dehors du terrain. Je veux être au service de mes coéquipières », avance-t-elle. Une recrue de poids qui pourra sans doute permettre au PSG de rafler la mise tant sur la scène nationale qu’européenne…

Ça roule pour les filles

Ce samedi 21 mai à la Cité Fertile à Pantin (Seine-Saint-Denis), l’Addax club parisien a organisé la deuxième édition du défi « 200 nanas sur 200 km ». Parmi les 130 partantes, Maude, Patricia, Julie et Gabrielle avaient à coeur de prendre part à cette belle manifestation en faveur de la pratique cycliste longue distance.

Il est un peu moins de 16 heures, ce samedi 21 mai lorsque Maude, âgée d’une quarantaine d’année, arrive la première à la Cité Fertile à Pantin (Seine-Saint-Denis) après un peu plus de huit heures d’effort sur le vélo. « Cela fait toujours plaisir d’être la première, souffle la spécialiste de triathlon longue distance. J’ai passé un super moment sur le vélo aujourd’hui (samedi). Le temps était agréable pour rouler et je n’ai connu aucun souci mécanique sur la route. je ne peux qu’être contente de cette journée. » Les autres concurrentes allaient arriver tour à tour dans cet fin d’après-midi.

Quelques heures plus tôt, les organisateurs de l’Addax club parisien espéraient un peu plus de monde sur cette deuxième édition du défi « 200 nanas sur 200 km ». Contrairement à l’année dernière, le record de 192 partantes ne sera pas battu. Ce samedi, elles n’étaient que 130 à s’élancer de Pantin.

« Je suis forcément un peu déçue car j’aurais aimé avoir 200. Je pense aussi que l’on a communiqué un peu tardivement sur cet événement car de nombreuses manifestations ont été maintenues le même jour. On aura tout de même passé une superbe journée sous d’excellentes conditions météorologiques », relativise l’organisatrice de cet événement, Élisabeth Lavaill.

Un tracé exigeant

Une fois partie de la Cité Fertile, les concurrentes se dirigeaient vers les premières difficultés de la journée, avec la montée sur le plateau de Montmorency. Derrière, la difficile côte de Saint Leu pourrait faire très mal aux cuisses. Le premier ravitaillement à Gisors (Eure) pourrait faire un bien fou.

La suite du parcours jusqu’à La Roche-Guyon (Val d’Oise), deuxième pointage de la journée, s’annonçait plus abordable. Pour Julie, en pleine préparation pour réaliser l’intégralité des étapes du Tour de France, un jour avant les professionnels, avec les filles de Donnons des Elles au Vélo j-1, ces derniers kilomètres pouvaient paraître interminables.

« Si on est toute seule seule sur la route, cela peut-être compliqué psychologiquement. On essaie de croiser d’autres filles pour faire la randonnée ensemble. Cela nous permet d’échanger mais surtout de passer le temps », explique la jeune femme de 26 ans. Depuis Pontoise (Val d’Oise), lieu du dernier ravitaillement, il fallait effectuer le retour vers Pantin. Pas une mince à faire dans une circulation aussi dense en région parisienne.

Plus de visibilité pour le cyclisme féminin longue distance

« Lorsque l’on arrivait à Argenteuil, cela bouchonnait de partout. Les gens étaient stressés. Ce n’est jamais agréable de se retrouver dans les voitures, malheureusement, on ne peut pas y échapper. Cela gâche un peu la fête », regrette un peu Patricia. L’essentiel était sans doute ailleurs pour ces femmes qui pratiquent le cyclisme longue distance.

De son côté,Gabrielle, âgée d’une trentaine d’années et venue de Nantes pour l’occasion, espérait bien faire changer les mentalités autour de la pratique cycliste féminine. « On constate qu’il y a encore beaucoup de filles qui n’osent pas s’y mettre car il faut le reconnaître, le vélo reste un sport très masculin. Ce genre de manifestation offre plus de visibilité pour les féminines », reconnaît celle qui essaie de développer le cyclisme féminin au coeur de son territoire. C’est donc une journée plus que réussie pour la promotion du sport fméinin en Ile-de-France.

Le nouveau défi de Laëtitia Bernard

Après le Paris-Bucarest, organisé l’automne dernier, Laëtitia Bernard s’attaque à un nouveau défi. Ce samedi 21 mai à la Cité Fertile à Pantin, la journaliste de Radio France sera au départ de la deuxième édition du challenge « 200 nanas sur 200 km ». organisé par l’Audax club parisien. Une occasion idéale pour celle qui sera pilotée par Clémence Legrand de mettre en avant la pratique cycliste féminine mais surtout de prendre beaucoup de plaisir sur le vélo.

Depuis octobre 2021, et sa participation sur le challenge Paris-Bucarest organisé par l’association Casiopeea, le temps commençait à paraître long pour Laëtitia Bernard. Travail oblige, la journaliste, qui officie à la Maison de la radio et de la musique, n’a guère l’occasion de participer à des événements sportifs. « Comme je suis à l’antenne tous les week-ends, il est difficile pour moi de tout faire », nous confie-t-elle.

Ce samedi 21 mai, l’ancienne championne de France de para-équitation a répondu favorablement à l’invitation d’Elisabeth Lavaill, l’une des organisatrices du défi « 200 nanas sur 200 km » « C’est un événement dont elle me parle depuis de longues années. Elle voulait que je sois présente sur ce challenge. Elle m’a aidée à trouver une cycliste motivée et assez expérimentée en tandem pour me piloter. Je me suis alors lancée dans cette aventure », précise-t-elle.

Mettre en avant le cyclisme féminin

Maintenant place à l’entraînement. Pour parcourir une telle distance, il faut avaler les kilomètres. La tâche allait s’annoncer encore un peu plus complexe puisque Laëtitia n’était plus remontée sur le vélo depuis le Paris-Bucarest en octobre dernier. Le temps lui était alors compté pour être fin prête le jour j.

« Je ne sais pas ce que cela va donner. Même si j’ai une préparation globale puisque je m’entraîne toutes les semaines entre la salle de sport et des séances de course à pied sur piste, je n’ai pas l’occasion de faire les sorties en tandem le dimanche à cause de mon travail. On va essayer d’aller au bout mais si c’est trop dur, Je me laisse la possibilité de ne pas le faire en intégralité car ma préparation n’a pas été optimale », avance-t-elle. L’essentiel sera sans doute ailleurs pour Laëtitia Bernard.

Ce samedi matin, au départ de la Cité Fertile, située au 14 avenue Édouard Vaillant à Pantin (Seine-Saint-Denis), l’objectif sera mettre en avant le développement de la pratique cycliste féminine sur longue distance. Mais surtout de prendre du plaisir sur le vélo et de partager un bon moment avec toutes les autres filles présentes sur ce défi sportif.

Le début d’une belle aventure sportive avec Clémence

« À titre personnel, je veux m’éclater avec ma pilote, Clémence Legrand. Je n’ai aucune attente en termes de chrono. Au final, je veux juste me dépenser physiquement car cela me manquait terriblement de ne plus rouler », prévient-elle. Ce sera alors un test grandeur nature pour celle qui apprécie les longues distances. Avant qui sait de songer à d’autres sorties en tandem d’ici les semaines à venir.

Ce sera le cas puisque les deux jeunes femmes, qui roulent sur un vélo Cyfac, feront quelques étapes, cet été, sur les routes du Tour de France avec les filles de Donnons des Elles au Vélo. À Pantin, on pourrait assister à la naissance d’une belle aventure sportive entre Laëtitia et Clémence.

La Coupe de France pour le PSG

Comme attendu, le Paris Saint-Germain a remporté la Coupe de France. Les Parisiennes ont corrigé Yzeure, pensionnaire de deuxième division, (8-0), ce dimanche en finale à Dijon. Les partenaires de Marie-Antoinette Katoto décrochent un troisième trophée dans cette compétition après ceux obtenus en 2010 et 2018.

Deux semaines après son élimination face à l’Olympique Lyonnais en demies de la Ligue des champions, le Paris Saint-Germain voulait au moins terminer la saison avec un trophée. C’est chose faite face à Yzeure.

Ce dimanche, en finale, le PSG aura été sans pitié face aux protégées d’Ophélie Meilleroux, pensionnaires de deuxième division. Plus rapides, plus percutantes, plus à l’aise techniquement, les championnes de France avaient déjà inscrit cinq buts en moins d’un quart de jeu.

« On disait qu’il fallait être très respectueux de l’adversaire. On savait qu’il y avait une division d’écart entre les deux équipes. Il ne faut pas galvauder cette coupe dans la mesure où on a éliminé Lyon, Dijon, Fleury chez eux. C’était un vrai parcours. Les plus gros morceaux au départ pour arriver ensuite sur une équipe très méritante. Un coup de chapeau à cette équipe d’Yzeure qui est arrivée en finale et un vrai coup de chapeau à notre équipe, à toutes les filles qui ont été au top. C’est bien d’écrire des lignes sur ce livre », a réagi le coach du PSG, Didier Ollé-Nicolle, sur le site officiel du club parisien.

Sara Däbritz parachève le succès parisien

Après avoir éliminé respectivement Lyon, Montpellier et Fleury, le PSG ne pouvait pas se permettre de perdre cette finale face à un club amateur. Cela aurait été perçu comme un accident industriel. Finalement, les Parisiennes ont montré qu’il existe bien un monde entre l’équipe professionnelle et le pensionnaire de deuxième division, dont son budget avoisine les 3 00 000 euros.

Car la saison du club de l’Allier est réussie. Troisième de son championnat, les partenaires de Clara Moreira auront eu l’occasion de disputer cette finale de la Coupe de France face aux championnes de France. La marche était trop haute pour Yzeure. Même si les coéquipières de Christine Manie auront tenté quelques escarmouches en deuxième période, Sara Däbritz parachève le succès parisien et offre une troisième coupe nationale au club de la capitale.

« On savait que le PSG avait des qualités supérieures aux nôtres. Le mot d’ordre, c’était de se faire plaisir, de n’avoir aucun regret. Ce match a permis à mes joueuses de se confronter aux meilleures et de voir la marge de progression qu’elles ont. Malgré le score, on n’a rien lâché. Je suis fière de mes joueuses. Et je remercie nos supporters qui sont venus très nombreux. Depuis les quarts de finale, on a senti un vrai engouement. L’équipe a transmis des valeurs cette saison auxquelles le public adhère », a rappelé l’entraîneure du FF Yzeure, Ophélie Meilleroux, à nos confrères de La Montagne.

« C’est une immense joie pour le club. Notre parcours dans la compétition démontre les ressources mentales exceptionnelles de notre équipe féminine, qui a éliminé des candidats à la victoire finale avant de soulever le trophée aujourd’hui (dimanche). Cette saison encore, nos joueuses ajoutent un titre au palmarès du Paris Saint-Germain. Nous pouvons être fiers des performances qu’elles ont réalisées, avec l’aide précieuse de notre staff et des collaborateurs du club ainsi que le soutien de nos supporters. Ce succès majeur et l’engouement historique autour de notre section féminine nous invitent à regarder l’avenir avec beaucoup d’ambition », a précisé le président du PSG, Nasser Al-Khelaïfi.

Paris n’aura pas eu beaucoup de temps pour célèbrer ce trophée car la saison n’est pas encore terminée pour le club de la capitale. À deux journées de la fin en D1 Arkéma, le PSG est toujours en lice pour conserver son titre de championne de France, et ainsi réaliser le doublé coupe/championnat.

Coralie Demay, toute proche d’une victoire sur ses terres

Coralie Demay, âgée de 29 ans, a failli s'imposer sur ses terres. La Bretonne de la formation de St-Michel-Auber 93 termine deuxième sur la Classique Morbihan, ce vendredi pour le compte de la deuxième manche de la Coupe de France élite femmes FDJ. La victoire est revenue à la Chypriote Antri Christoforou. La Morbihannaise espère lever les bras ce samedi sur le Grand Prix du Morbihan.

Coralie Demay avait à coeur de briller sur ses terres. La sociétaire de St-Michel-Auber 93 est passée à deux doigts de . . .

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Pas de top 10 pour Simone Boilard sur le Bretagne Ladies Tour

Cap de fin sur le Bretagne Ladies Tour Ceratizit. Sur cette dernière étapeentre Rennes et Vitré. Simone Boilard termine 21e. La victoire est revenue à la Polonaise Marta Lach (Ceratizit-WNT).. Au classement général, la Canadienne, âgée de 21 ans, s’accroche à sa 12e place.

Entre satisfaction et déception, il n’y a qu’un pas ! Même si Simone Boilard, âgée de 21 ans, peut avoir le sentiment du devoir accompli sur ce Bretagne Ladies Tour Cerratizit, elle peut nourrir des regrets de ne pas figurer parmi le top 10 au classement général.

Pourtant, tout avait débuté de la meilleure des manières pour Simine sur cette épreuve bretonne, de retour au calendrier international après deux ans absence en raison de la crise sanitaire mondiale. Après sa dixième place sur la première étape, la Canadienne décrochait une magnifique troisième place, le lendemain à Inzinzac-Lochrist. Et puis, cette belle dynamique s’est enrayée sur le chrono de Locronan.

Une fin de Tour de Bretagne difficile pour Simone Boilard

Au terme de cet exercice en solitaire, Simone pointait à la 12e place au classement général. Tout était à refaire à deux jours de l’arrivée à Vitré.

« Après le contre-la-montre, l’équipe voulait être offensive pour retourner la situation en sa faveur. Malheureusement la chute de Simone sur la quatrième étape a affaibli l’équipe et a rendu nos plans plus compliqués », a résumé la directrice sportive de St-Michel-Auber 93, Charlotte Bravard, sur la page Facebook de l’équipe francilienne.

Sur cette dernière étape entre Rennes et Vitré, il fallait flairer le bon coup. Malheureusement, Simone loupe la bonne échappée. Trois filles faussent compagnie au peloton et ne seront jamais reprises. À Vitré, la victoire est revenue à la Polonaise Marta Lach (Cerratizit-WNT). Derrière, la cycliste de la formation St-Michel-Auber 93 ne conclut pas son Bretagne Ladies Tour Cerratizit sur une belle note. Ce n’est que partie remise car la saison est encore longue…