LDC : Pas de finale pour le PSG


Comme l’an passé, le Paris Saint-Germain ne verra pas la finale de la Ligue des Champions. Battues à l’aller (3-2), les partenaires de Marie-Antoinette Katoto se sont inclinées à nouveau face à l’Olympique Lyonnais au Parc des Princes (1-2), ce samedi soir en demi-finales retour de la coupe aux grandes oreilles.

Les années se suivent et se ressemblent pour le Paris Saint-Germain. L’an dernier, le PSG avait été éliminé par le FC Barcelone en demi-finales de la Ligue des champions. Cette année, c’est l’Olympique Lyonnais qui prive le club de la capitale d’une troisième finale sur la scène européenne. Après leur défaite à Lyon (3-2), les Parisiennes se sont à nouveau inclinées contre l’OL au Parc des Princes (1-2).

Ce samedi, la soirée aurait pu être plus historique qu’elle ne l’a été pour le club de la capitale. Devant 43 254 spectateurs venus pour assister à cette rencontre entre le PSG et l’Olympique Lyonnais, les Parisiennes espéraient compteur sur leur soutien pour renverser les septuples championnes d’Europe.

« C’était magique de jouer ici aujourd’hui (samedi), même si on est déçues d’avoir perdu. Je suis fière de l’équipe parce qu’on a joué cette demi-finale, on apprend. c’était une atmosphère de folie et on a pris du plaisir sur le terrain. Forcément si on avait gagné, ça aurait été encore mieux », soulignait Sara Dabritz sur le site officiel du club de la capitale.

La victoire sinon rien

Plombée par les erreurs de sa gardienne tchèque Barbora Votikova au match aller, les joueuses de la capitale devaient absolument s’imposer au match retour pour se hisser en finale de la Ligue des champions. Malheureusement l’attaquante lyonnaise Ada Hegerberg climatise le Parc en ouvrant le score juste avant le premier quart d’heure (1-0, 14e). La tâche se complique pour le PSG. Pour ne pas arranger les choses, Votikova se blesse juste avant la pause et sera remplacée au retour des vestiaires.

Au même moment, le coach parisien Didier Ollé-Nicolle décide de lancer amona Bachmann. Un coaching payant puisque l’équipe parisienne domine les débats dans ce second acte. Fort logiquement, Marie-Antoinette Katoto redonne espoir à tout un peuple en égalisant à l’heure de jeu (1-1). Le PSG va même avoir une balle pour mener dans cette rencontre mais Sakina Karchaoui loupe son face à face avec l’ancienne gardienne du Paris Saint-Germain, Christiane Endler à moins d’un quart du terme de cette partie. Derrière Wendie Renard scelle le sort du club de la capitale (2-1, 83e).

Maintenant place à la finale de la Coupe de France

« C’était un match pas facile, il a fallu aller chercher un résultat du début à la fin, et on n’a pas forcément cette habitude-là mais on a essayé de pousser, on a réussi à marquer un but, on a été bien poussées par le public. Malheureusement on ne remporte pas ce match mais malgré tout, on repart la tête haute et on se dit qu’on doit continuer à travailler », précisait Grace Geyoro.

Continuer à bosser pour espérer décrocher un jour cette Ligue des Champions. En attendant ce moment, il ne faudrait pas oublier les objectifs de fin de saison pour le club de la capitale. Car le PSG peut aller chercher la Coupe de France, le 15 mai prochain face à Yzeure, et peut encore conserver son titre de championne de France. Le sprint final est alors lancé…

Euro : Premier titre européen pour Marie-Ève Gahié

Troisième en 2017 et 2020, Marie-Ève Gahié décroche son premier titre européen dans la catégorie des -70kg, ce samedi aux Championnats d’Europe de judo à Sofia en Bulgarie. Sa compatriote Margaux Pinot, licenciée à l’Étoile sportive de blanc-Mesnil, prend une très belle médaille de bronze. C’est la seconde breloque pour le club du PSG dans cette compétition.

Marie-Ève Gahié tournait autour depuis quelques temps. Après deux médailles de bronze en 2017 et 2020, la Parisienne, âgée de vingt-cinq ans, remporte, ce samedi aux Championnats d’Europe de judo à Sofia en Bulgarie, le titre continental en moins des 70kg pour la première fois de sa carrière, En finale, la judokate du Paris Saint-Germain s’est imposée face à la tenante du titre, la Néerlandaise Sanne Van Dijke.

Plus tôt dans la journée, Marie-Ève Gahié, championne du monde à Tokyo en 2019, a disposé de l’Italienne Irene Pedrotti pour son entrée en lice dans cette compétition. Puis, la Parisienne a dominé l’Ukrainienne Nataliia Chystiakova au tour suivant. En quarts de finale, Gahié a pris l’avantage sur sa compatriote Margaux Pinot. Cette dernière, licenciée à l’Étoile sportive du Blanc-Mesnil, trouve les ressources nécessaires pour aller chercher la médaille de bronze.

Derrière, Marie-Ève Gahié file tout droit en finale après son facile succès face à la Néerlandaise Hilde Jager grâce à un ippon. Il ne lui reste plus que l’obstacle Sanne Van Dijke, pour décrocher cette médaille d’or. Dans ce combat, la Française réussit à marquer la première dans cette finale. Un avantage qu’elle va garder jusqu’au bout…

Une 2e médaille pour le PSG judo à Sofia

«  Je voudrais dédier cette médaille à Nicolas (Chilard) qui s’est blessé (et donc forfait sur cet Euro), à Audrey Tcheuméo, à Astride (Gneto), à Mélanie Clément, à toutes les filles. Vous savez comme la sélection était compliquée. Cette médaille, c’est pour eux tous, parce qu’on est une vraie équipe. Elles méritaient d’être là, elles auraient pu être championnes d’Europe aussi. Voilà, les filles c’est aussi pour vous. Merci mon Dieu, c’était une journée vraiment difficile, je suis vraiment trop contente », a-t-elle déclaré à nos confrères de l’Équipe.

Marie-Ève Gahié offre ainsi une seconde breloque au club de la capitale après celle en argent décrochée par Amandine Buchard. La moisson n’est sans doute pas finie pour le PSG judo dans ces Championnats d’Europe à Sofia.

Une journée inoubliable pour Perrine Clauzel dans l’Enfer du Nord

Retardée dès le premier secteur pavé en raison d’une grosse chute, Perrine Clauzel aura tout tenté, avec ses coéquipières de St-Michel-Auber 93, pour essayer de réintégrer le peloton des favorites ! Un effort en vain ! Pour la spécialiste du cyclo-cross et du VTT, l’essentiel était ailleurs puisqu’elle a bouclé son premier Paris-Roubaix sans chute ni crevaison et dans les temps ! Retour sur une journée inoubliable dans l’Enfer du Nord pour Perrine Clauzel.

Ce samedi 16 avril restera à jamais graver dans sa mémoire. Pour sa deuxième course professionnelle sur la route, Perrine Clauzel a eu le bonheur de participer à cette deuxième édition du Paris-Roubaix femmes. Maintenant, la jeune femme, âgée de 28 ans, peut se targuer d’avoir vaincu les pavés de l’Enfer du Nord. Arrivée 67e, à plus de neuf minutes de la lauréate du jour, l’Italienne Elisa Longo Borghii, l’essentiel était ailleurs pour Perrine Clauzel.

« Peu importe ma place, je retiens juste que j’ai terminé Paris-Roubaix dans les temps et que je suis classée. Je suis assez contente d’avoir réussi à m’accrocher dans ce qui restait du peloton principal. À un moment, j’ai eu peur de craquer physiquement mais je me suis fait violence pour le boucler avec mes coéquipières. C’est une immense fierté pour moi », nous raconte-t-elle.

Lire Aussi : Perrine Clauzel prête à dompter l’Enfer du Nord

Quelques heures plus tôt à Demain, les filles de St-Michel-Auber 93 s’élançaient pour 125 kilomètres, dont 29,2 de secteurs pavés. Avant d’affronter la première difficulté située à Hornaing, le peloton féminin devait effectuer quatre tours de circuit. Un moment un peu difficile à vivre pour Perrine Clauzel.

« Forcément, je n’étais pas super à l’aise sur ce début de course sur l’asphalte. Je suis venue sur la route pour progresser dans ce domaine. Malheureusement, à chaque relance, je me retrouvais au fond du peloton. J’attendais avec impatience l’entrée sur les pavés », rappelle-t-elle.

Piégée dès le premier secteur pavé

À l’approche du premier secteur pavé, Perrine a été retardée en raison d’une grosse chute. Le mal était fait car la sociétaire de St-Michel-Auber 93 se retrouvait dans un second peloton avec l’ensemble de ses coéquipières. Derrière, elles vont tout tenter pour rentrer. Finalement, elles n’arriveront jamais à réintégrer le peloton des favorites.

« C’est rageant car on avait le premier peloton en ligne de mire. Malheureusement, les filles qui étaient présentes avec nous dans ce groupe ne voulaient prendre la course à leur compte pour revenir sur la tête de course. Elles nous expliquaient qu’elles avaient leurs coéquipières devant et que ce n’était pas à elles de rouler. Je ne comprends pas trop cette stratégie car Paris-Roubaix reste une course hors du commun avec autant de rebondissement », s’étonne-t-elle.

Contrat rempli pour Perrine Clauzel

Car on est jamais à l’abri d’une chute ou d’une crevaison dans l’Enfer du Nord. « J’ai eu de la chance de ne pas crever, ni de tomber. Je n’ai pas tapé une seule fois un caillou. Je pense que mon expérience du cyclo-cross et du VTT aura été déterminante pour aller jusqu’au bout », précise-t-elle.

Contrat rempli pour Perrine Clauzel. À l’arrivée sur le vélodrome de Roubaix, elle peut être satisfaite de sa journée. « C’était incroyable ! Il y avait du monde sur la route pour nous encourager. J’ai eu des frissons tout au long de cette épreuve. En plus, je ne m’attendais pas à être sélectionnée sur ce Paris-Roubaix. St-Michel-Auber 93 m’a fait confiance sur cette compétition. Je ne pense pas avoir démérité sur ce parcours. Même si ce n’est pas le sentiment général de mon équipe, moi, je suis fière de ma course », conclut Perrine Clauzel.

La FFC et la FDJ lancent la Coupe de France élite femmes

A moins de cent jours du grand départ du Tour de France Femmes avec Zwift depuis le pied de la tour Eiffel, la Fédération française de cyclisme et le groupe FDJ s’associent pour lancer la première édition de la Coupe de France élite femme FDJ. Espérons que cette nouvelle épreuve ne viendra pas faire de l’ombre à la Coupe de France pour les équipes tricolores évoluant en National 1 et 2. En attendant de voir, rendez-vous ce dimanche sur le Grand Prix de Chambéry pour découvrir ce nouveau format.

« À mon époque, je devais faire quatre heures de voiture pour participer à une course féminine. Le plus souvent du temps, je devais courir avec les garçons car il n’y en avait pas », se rappelle la directrice du Tour de France femmes avec Zwift, Marion Rousse. Un temps bien révolu puisqu’aujourd’hui, il existe de plus en plus des épreuves pour les filles.

Parmi elles, une nouvelle compétition va voir le jour. Ce lundi 11 avril, la Fédération française de cyclisme, avec FDJ, a annoncé le lancement de la Coupe de France élite femmes. Cette épreuve sera composée de huit manches qui se dérouleront chacune sur une journée. Une bonne nouvelle pour le développement du cyclisme féminin.

Cette nouvelle compétition sera réservée aux formations inscrites à l’Union cycliste internationales (UCI) qu’elles soient françaises ou étrangères. Par ailleurs, les N1 tricolores seront invitées sur ces courses. Pourtant, une Coupe de France ouverte uniquement aux évoluant en et 2 existe déjà. On s’y perd un peu.

« Moi-même, j’étais un peu perdue lorsque j’ai lu cette annonce car je me dit que cela existait déjà. On est d’accord là-dessus, précise-t-elle. Vous savez, les premières années sont toujours difficiles à gérer.  Il va falloir un peu de temps pour que l’on trouve des solutions pour que l’on aille tous dans le même sens pour faire évoluer le cyclisme féminin. »

Trouver des passerelles entre les deux compétitions nationales femmes

L’idée serait peut-être de réussir à trouver des passerelles entre ces deux compétitions. Cela permettrait aux jeunes filles, qui arrivent dans le monde du cyclisme, de gravir doucement mais sûrement les échelons jusqu’au plus haut niveau.

Car c’est en travaillant main dans la main, et non l’un contre l’autre, que l’on pourra réduire l’écart de niveau entre les équipes de National 1 et 2 français et celles qui évoluent en World Tour.

Peut-être que cette Coupe de France élite femmes, qui débute ce dimanche à Chambéry, pourra y parvenir. C’est l’avenir qui nous le dira…

 Les huit manches au programme :

17/04 – Grand Prix Féminin de Chambéry (1.1)

13/05 – La Classique Morbihan (1.1)
14/05 – Grand Prix du Morbihan Femmes (1.1)

13/08 – La Périgord Ladies (1.2)

14/08 – La Picto-Charentaise (1.2)
25/08 – Kreiz Breizh Elites Féminin (1.1)
11/09 – La Choralis Fourmies Féminine (1.2)
18/09 – Grand Prix International d’Isbergues-Pas de Calais Féminin (1.2)

Perrine Clauzel prête à dompter l’Enfer du Nord

À l’occasion de la deuxième édition du Paris-Roubaix femmes avec Zwift, qui se tiendra ce samedi sous un temps sec, Perrine Clauzel va se frotter à l’Enfer du Nord. Au terme des 124,7 kilomètres à parcourir, dont 29,2, de secteurs pavés, la spécialiste du cyclo-cross et du VTT, qui vient de rejoindre les rangs de St-Michel-Auber 93, espère bien terminer cette course mythique sur le Vélodrome de Roubaix.

Arrivée à l’automne dernier au sein de St-Michel-Auber 93, Perrine Clauzel prend petit à petit ses marques avec sa nouvelle équipe. « C’est tout nouveau pour moi d’être professionnelle sur la route et de disputer des courses avec les meilleures cyclistes de la planète », nous explique-t-elle.

Ce samedi, aux côtés de ses coéquipières de ST-Michel-Auber 93,a jeune femme, âgée de 28 ans, prendra part à son premier Paris-Roubaix. « C’est une immense fierté pour moi d’être présente sur cette course mythique », s’enthousiasme Perrine Clauzel.

Pour performer sur la Reine des classiques, l’équipe francilienne évoluant en Continental Pro n’a rien laissé au hasard.Il y a un mois, les filles de St-Michel-Auber 93 ont été reconnaître le parcours exigeant de cette deuxième édition.

« J’ai trouvé les premiers secteurs pavés très cassant et très irréguliers. Ensuite, on a des passages plus roulant mais il faudra faire avec la poussière. Je ne sais pas si c’est mieux que la boue. À la fin, . Et les quelques derniers à l’approche du Carrefour de l’Arbre resteront éprouvant à franchir. Bien évidemment, on s’attend à vivre une course difficile », reconnaît-elle.

Rendez-vous à Roubaix

Pour la spécialiste du cyclo-cross et du VTT, les pavés ne lui font pas peur car elle est très à l’aise sur son vélo pour franchir les pavés ou rouler sur les bas côtés de la chaussée. Sa plus grande crainte concerne son état de forme. Sur cette épreuve, longue de 124,7 kilomètres, cette dernière, qui disputera seulement sa deuxième course de l’année sous ses nouvelles couleurs. pourrait éprouver quelques difficultés à suivre le rythme infernal des prétendantes à la victoire finale à Roubaix.

L’essentiel sera ailleurs pour Perrine Clauzel et les filles de St-Michel-Auber 93. « On est présentes sur cette épreuve pour acquérir de l’expérience au plus haut niveau. Bien évidemment, on n’est pas à l’abri d’une crevaison ou d’une chute. Cela reste tout de même l’Enfer du Nord. On va essayer de bien se positionner au sein du peloton pour franchir les secteurs pavés dans les meilleures conditions. Car on est toutes dans l’esprit de terminer cette course sur le Vélodrome de Roubaix », espère-t–elle. Le rendez-vous est donc pris…

Laura Guégan, au pied du podium

À l’occasion de la deuxième manche de la Coupe de France National 2, Laura Guégan termine au pied du podium, ce samedi 9 avril sur le Grand Prix Chardonnay (Saône-et-Loire). La victoire est revenue à Chloé Schoenenberger. Prochain rendez-vous, le 1er mai sur le Chrono 47. 

Laura Guégan tourne autour d’une première victoire en Coupe de France. Après sa onzième place décrochée sur les Boucles Guégonnaises, le 26 mars dernier lors de la manche inaugural du calendrier national en deuxième division, la sociétaire du Sprinteur club féminin (SCF) a échoué au pied du podium sur le Grand Prix Chardonnay.

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Ce samedi 9 a avril au matin, sur un circuit exigeant de 7,8 kilomètres à parcourir à 11 reprises, Laura Guégan aurait dû abandonner dès les premiers tours en raison d’un problème mécanique. Heureusement pour elle, son mulet lui a permis de rester en course. Mais dans l’emballage final, Laura n’aura rien pu faire face à Chloé Schoenenberger qui s’impose au sprint.

Au vu des événements de course, Laura Guégan peut se satisfaire de cette belle quatrième place. Grâce à ce bon résultat, le Sprinteur club féminin pointe à la sixième place au classement général en National 2. Prochain rendez-vous, le 1er mai sur le Chrono 47.