Simone Boilard signe sa première victoire chez les pros

Cyclisme. Après sa septième place obtenue la veille sur la Konvert Koerse, courue autour de Courtrai (Province de Flandre occidentale), Simone Boilard se sent bien en terres belges. Partie en échappée à 35 kilomètres de l’arrivée, la Canadienne de 23 ansa remporté, ce samedi, en solitaire la troisième édition du Grand Prix deGooikse Pijl Oetingen by St Feuillien. La Québécoise succède à la Néerlandaise Lorena Wiebes au palmarès de cette épreuve.

Toujours placée mais jamais lauréate ! Simone Boilard tournait autour depuis quelques temps. Malheureusement, la Canadienne de 23 ans jouait de malchance lorsqu’il fallait mettre au fond. Cette fois-ci, toutes les planètes étaient alignées pour la Québécoise qui quittera St-Michel-Mavic-Auber 83 à la fin de la saison.

Après avoir décroché une septième place au sprint, la veille sur la Konvert Koerse, courue autour de Courtrai (Province de Flandre occidentale), la coureuse de la formation francilienne a signé sa première victoire professionnelle, ce samedi sur la troisième édition du Grand Prix deGooikse Pijl Oetingen by St Feuillien.

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Partie en échappée à 35 kilomètres de l’arrivée, plus personne ne la reverra. Derrière, Evy Kuijpers (Fenix-Deceuninck) et Maaike Boogaard (AG Insurance-Soudal Quick-Step Team), qui complète ce podium, n’auront jamais réussi à revenir sur elle.

Au terme des 119, 9 kilomètres de course, la Canadienne est la troisième coureuse à s’imposer sur cette épreuve depuis sa création en 2021. La Québécoise succède à la Néerlandaise Lorena Wiebes et à l’Italienne Elisa Balsamo au palmarès de cette compétition. Une première victoire qui devrait en appeler d’autres d’ici la fin de saison pour Simone Boilard.

Alison Avoine signe un top 10

Cyclisme. Absente depuis plus d’un mois sous les couleurs de St-Michel-Mavic-Auber 93, Alison Avoine faisait son retour à la compétition ce week-end. Après avoir abandonné sur la Périgord Ladies, ce samedi, la Cambrésienne, âgée de 23 ans, a réalisé une belle performance sur la Picto-Charentaise, comptant pour la sixième manche de la Coupe de France élite femmes FDJ courue entre Poitiers et Châtellerault (Vienne). Ce dimanche, au terme des 119,9 kilomètres de course, la Nordiste a terminé dixième d’un sprint remporté par Gladys Verhulst (FDJ-Suez). De bon augure pour Alison Avoine avant d’aborder les prochaines échéances avec les Madeleines.

Le temps commençait à paraître long pour Alison Avoine. Il fallait remonter à fin juin pour trouver trace de sa dernière apparition sous les couleurs de St-Michel-Mavic-Auber 93 à l’occasion de la course en ligne des Championnats de France de cyclisme sur route à Cassel (Nord). Ce week-end, la Nordiste faisait son retour à la compétition avec les Madeleines.

Ce samedi en Dordogne, les choses n’avaient pas débuté sous les meilleurs auspices puisque la Cambrésienne, âgée de 23 ans, avait été contrainte à l’abaondon sur la Périgord Ladies. Alison espérait se relancer le lendemain sur la Picto-Charentaise.

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C’est chose faite ! La Nordiste a réalisé une belle prerformance sur cette sixième manche de la Coupe e France élitFDJ, courue ce dimanche entre Poitiers et Châtellerault (Vienne). Au terme des 119,9 kilomètres de course, Alison Avoine termine dixième d’un sprint remporté par la Normande Gladys Verhulst (FDJ-Suez). De bon augure pour la Nordiste avant d’aborder les prochaines échéances avec les Madeleines.

Marion Bunel, déjà au niveau

Cyclisme. À l’issue d’une course difficile, Marion Bunel a pris une tr§s belle septième place, ce samedi sur la cinquième édition de La Périgord Ladies, disputée entre le Lac de Rouffiac et Boulazac-Isle-Manoire (Dordogne). Au terme des 114,4 kilomètres de course, la coureuse, âgée seulement de 18 ans, termine à moins dune minute de la lauréate du jour, la Néerlandaise Amber Kraak (Jumbo-Visma) . Rendez-vous ce dimanche sur la Picto-Charentaise pour espérer faire aussi bien voire mieux pour Bunel.

À peine arrivée, et déjà au niveau. Quelques jours après la signature de son contrat en tant que stagiaire au sein de St-Michel-Mavic-Auber 93, la coureuse, âgée seulement de 18 ans, a signé une magnifique performance sur la Périgord Ladies, avec un top 10 à la clé.

Ce samedi, entre le Lac de Rouffiac et Boulazac-Isle-Manoire (Dordogne), la néo-pro aura réussi à s’accrocher avec les meilleures sur un circuit final très sélectif. Au terme des 114,4 kilomètres de course, Bunel finit dans un petit groupe à quarante-cinq secondes de la lauréate du jour, la Néerlandaise Amber Krak (Jumbo-Visma-

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Rendez-vous ce dimanche sur la Picto-Charentaise. À cette occasion, Marion Bunel tentera de confirmer son résultat du jour, et ainsi rêver à deuxième top 10 en l’espace de si peu de temps.

Chloé Urbain, de retour du Tour

Cyclisme. À l’occasion de l’opération « Elles arrivent », Chloé Urbain a pu vivre une expérience incroyable sur la deuxième édition du Tour de France femmes avec Zwift (23 au 30 juillet). Durant trois jours, la licenciée du VC Montigny-le-Bretonneux aura pu visiter le bus de l’équipe DSM et celui de St-Michel-Mavic-Auber 93, échanger avec Juliette Labous ou encore rouler sur les trente premiers ou derniers kilomètres de ces trois étapes de ce début de Tour. Un moment qui restera à jamais graver dans sa mémoire.

Quand on parle du Tour de France, on a des papillons dans le ventre et des étoiles dans les yeux. On se met même à espérer un jour prendre part à la plus grande épreuve cycliste au monde lorsque l’on est plus jeune. Gr$ace à l’opération « Elles arrivent », c’est un rêve qui est devenu réalité pour Chloé Urbain. Durant trois jours, la collégienne aura pu être dans la roue des championnes, et ainsi vivre des moments inoubliables sur les routes de la Grande Boucle féminine. « J’ai adoré ! C’était une aventure incroyable », se réjouissait-elle.

Arrivée le samedi à Clermont-Ferrand, ville-hôte du Grand Départ de cette deuxième édition du Tour de France femmes avec Zwift, Chloé allait faire connaissance avec ses nouvelles coéquipières. « Une fois à l’hôtel, j’étais avec avec Océane Panor dans ma chambre. Cela nous a permis de mieux nous connaître et d’échanger autour de l’organisation du Tour de France. C’était super chouette d’être de discuter avec elle », nous confiait-elle.

Maintenant place aux choses sérieuses. Ce dimanche, les vingt-quatre stagiaires pouvaient démarrer leur aventure avec une petite pointe de stress. « Au début, on était un peu timides. C’est bien normal », avouait-elle.

Dans une bonne ambiance, toutes les jeunes filles ont pu parcourir les trente derniers kilomètres de cette première étape du Tour de France femmes avec Zwift. Arrivées une heure avant les professionnelles, elles ont été présentées au public avant d’assister de près à la victoire de la Belge Lotte Kopecky à Clermont-Ferrand.

« On était super bien placées ! On était à 25 mètres de la ligne d’arrivée. Comme elles n’ont pas terminé cette étape au sprint, on a pu les voir de très près. C’était impressionnant de les voir débouler à une telle vitesse . Après l’arrivée, on a pu découverir ce qui se tramait derrière le podium », racontait-elle.

Ce lundi 24 juillet, l’équipe, considérée comme la 23e sur ce Tour, a été divisée en deux groupes de 12 coureuses. Chloé Urbain était présente dans le premier. Par conséquent, la licenciée du Vélo club de Montigny-le-Bretonneux (VCMB) était présentée à Clermont-Ferrand, au départ de cette deuxième étape.

La Francilienne partait rouler sur les trente premiers kilomètres, alors que le deuxième groupe allait faire les trente derniers kilomètres à Mauriac, terme de cette deuxième étape du Tour. Le soir, les jeunes filles ont pu échanger avec Juliette Labous, (DSM-Firmenich) ou encore faire des selfies avec Marianne Vos. Une journée riche en émotion pour Chloé .

Entre Collonges-la-Rouge et Montignac-Lascaux, Chloé aura donné ses derniers coups de pédale ce mardi 25 juillet au terme de cette troisième étape sur le Tour de France femmes avec Zwift. Le soir même, elle avait la chance de visiter le bus de l’équipe DSM-Firmenich (World Tour), puis celui de St-Michel-Mavic-Auber 93 (Continentale Pro), avec quelques petites différences.

« Dans celui de la formation tricolore, c’était plutôt un camping-car. Chez DSM, les filles avaient un peu plus de confort, avec un petit coin salon au fond de leur bus.Mais dans les deux cas, il y a une petite cuisine, une douche et des toilettes. C’était super de vivre cette expérience », résumait-elle.

Même si c’est déjà l’heure de faire ses adieux au Tour de France, Chloé s’y voit déjà l’an prochain. « Si l’opération se renouvelle, je ferai tout pour y être. Cela me donne plus envie de me mettre à la route », avançait-elle. Chloé Urbain a pris date pour l’avenir…

Noéline Polycarpe : « Je n’arrive toujours pas à réaliser que je viens de terminer le Tour de France »

Cyclisme. À seulement vingt-cinq ans, Noéline Polycarpe vient de boucler son premier Tour de France. Partie le 30 juin dernier du Pays Basque, la coureuse de Donnons des elles au vélo-Evry-Courcouronnes vécu une expérience incroyable. Durant trois semaines, la professeure des écoles, récemment installée en Ile-de-France, craignait de retarder le reste du groupe sur ce parcours très montagneux. N’étant pas une pure grimpeuse, l’équipe l’a mise en confiance pour franchir au mieux les différents cols mythiques de ce Tour, et tout particulièrement la terrible ascension du col de la Loze. Au final, grâce à un staff à leurs petits soins, Néoline aura pu se rendre compte qu’elle peut encaisser trois semaines sur un vélo sur de longues distances, et avec un fort dénivelé positif. Maintenant place à quelques jours de repos avant de reprendre le vélo pour finir la saison avec son club en Coupe de France nationale.

Noéline, dans quel état d’esprit êtes-vous à l’arrivée de votre premier Tour de France ?

Je suis soulagée d’être arrivée. Cependant, il persiste une petite pointe de tristesse car demain, chacune va reprendre sa petite vie. C’est donc un sentiment mitigé qui prédomine ce samedi soir, au terme de ce Tour de France.

À l’heure de donner vos derniers coups de pédale, comment avez-vous vécu cette ultime journée sur le vélo ?

Cette dernière étape s’est très bien passée pour moi. Mes proches sont venues m’encourager et me soutenir, ce samedi matin à Montigny-le-Bretonneux. C’était  forcément une journée spéciale car demain on sera dans notre lit et que l’on ne sera pas obligée de se lever et de repartir sur le vélo avec les copines. C’est un peu étrange comme sentiment…

Comment était l’ambiance au sein du groupe ?

Au début, on a fait connaissance à l’occasion d’un week-end de cohésion de groupe avant le grand départ au Pays Basque. Au fur et à mesure, on a appris à se connaître. Et puis, vous savez, on est vite entrées dans le vif su sujet car la montagne est arrivée assez rapidement sur ce Tour de France. On était très soudées face aux différentes difficultés à affronter. Il y avait une ambiance de folie au sein du groupe. Pour ma part, n’étant pas une pure grimpeuse, je craignais de retarder le groupe dans les différentes ascensions. Je leur demandais à chaque fois : « cela ne fait pas trop longtemps que vous m’attendez ». Et elles me répondaient : « ne t’inquiète pas. Il n’y a pas de souci ». Elles ont réussi à me mettre en confiance. Cela me faisait du bien d’être soutenue par toute une équipe comme cela.

« Il y a encore cinq ans, je ne connaissais pas ce projet »

Qu’est-ce-que représente pour vous d’être sur le Tour

C’est magique ! Je n’arrive pas encore à réaliser que je viens de faire le même Tour que les hommes. Peut-être que je vais commencer à y croire dans les prochaines semaines.

Lorsque vous étiez petite, auriez-vous un jour imaginé prendre le départ d’une telle aventure ?

Pas du tout ! Il y a encore cinq ans, je ne connaissais pas ce projet. Lorsque j’ai découvert cette aventure, je ne pensais pas le faire en raison de mon travail. Puis, à force de voir les filles y prendre part, j’ai décidé d’y aller cette année pour vivre une aventure incroyable.

Comment avez-vous apprehendé ce parcours si difficile ?

À la base, je ne suis pas une grimpeuse. Ce n’est pas la première semaine qui me faisait peur mais bien la dernière. Même si s’il y avait moins de kilomètres à parcourir avec le chrono et l’arrivée à Pairs. Au milieu, il fallait franchir le terrible col de la Loze. On avait toutes peur de cette montée. On en a parlé durant deux semaines avant d’y arriver. Une fois au sommet, on se disait qu’on a réussi à le faire. Avant, il aura fallu également escalader le Tourmalket, le col de Marie-Blanque ou encore celui de Joux Plane. Sans oublier le Pays Basque qui n’aura pas été de tout repos. Dès le premier jour, il aura fallu se coltiner une bosse à plus de 20%. C’était un Tour difficile mais on était toutes restées soudées tout au long de cette aventure. Tout cela aura été possible grâce à notre super staff pour rentrer à Paris en un seul morceau.

« C’était chouette de bénéficier de cette effervesce autour du Tour de France »

Vous attendiez-vous à vivre un début d’aventure aussi musclé ?

On est vite entrées dans le vif du sujet sur ce Tour. Comme je vous le disais précédemment, il a fallu gravir une bosse à plus de 20% d’entrée de jeu. Le lendemain, il fallait affronter l’une des étapes les plus longues du Tour avec la côte de Jaizkibel à gravir dans les derniers kilomètres. Finalement, tout s’est bien passé. Ces premières journées sur la Grande Boucle se sont bien enchaînées. Ce qui a été un peu long car on est partie le vendredi pour aller jusqu’au samedi suivant. On avait dû avaler neuf étapes sur cette première partie de l’aventure. Par la suite, c’était un peu plus léger sur a suite du parcours, avec six étapes sur la deuxième et six sur la dernière semaine du Tour. Forcément, on était heureuses d’avoir cette première journée de repos. À cette occasion, certaines ont pu se reposer, d’autres ont pu se baigner ou partir faire une marche. On en avait vraiment toutes besoin après un début aussi difficile sur le vélo.

Sur cette première semaine, avez-vous constaté une certaine effervescence autour de vous ?

C’était un peu moins le cas sur les étapes de plat. Dans les cols, il y avait déjà de nombreux camping-cars. C’était impressionnant ! Il y avait également des tantes à plus de 1 600 mètres d’altitude. Je n’avais jamais vu cela de ma vie. Les spectateurs nous encourageaient dans les différentes ascensions. C’était chouette de bénéficier de cette effervescence autour du Tour de France. Cela nous a redonné beaucoup d’énergie pour franchir ces cols mythiques sur la Grande Boucle.

Comment avez-vous appréhendé la suite de ce parcours ?

Cette première journée nous a fait du bien. Derrière, on a retrouvé de bonnes sensations pour repartir de plus belle sur cette deuxième semaine, avec six étapes à franchir. Durant cette semaine-là, on visité des paysages magnifiques. C’était trop bien !

« Après l’étape du col de la Loze, les jambes ne répondaient plus trop »

Dans cette dernière semaine, le col de la Loze restait le gros morceau à escalader. Qu’est-ce que l’on se dit sur le vélo à l’idée d’affronter cette montée si difficile ?

On se dit qu’on n’avait pas trop le choix. Avant d’arriver au col de la Loze, cette étape avait été infernale avec le col des Saisies (13,4 km à 5,1%), le Cormet de Roselend (19,9 km à 6%) et la côte de Longefoy (6,6 km à 7,5%). Et puis, il a fallu gérer la circulation à gérer jusqu’à Courchevel. Le plus dur restait à faire. Une fois sur la piste cyclable, tu dois t’accrocher car tu ne veux pas décevoir le reste du groupe. Et cela l’a fait en restant concentrée sur le vélo. Une fois au sommet, il restait une petite descente avant d’arriver à l’Altiport de Courchevel, avec une dernière pente à 18% à gravir pour boucler cette terrible étape.

Après cette étape difficile, comment avez-vous abordé cette dernière journée de montagne sur le Tour ?

Pour moi, après l’étape du col de la Loze, les jambes ne répondaient plus trop sur cette dernière journée de montagne. J’ai craqué physiquement dans le Markstein. C’était une montée très longue sur un revêtement qui ne rendait rien. Heureusement, il y avait un accueil de folie pour nous. C’était une ultime opportunité pour nous d’échanger avec le public autour de notre projet avant l’arrivée à Paris.

Qu’allez-vous retirer de ces trois semaines sur le Tour de France ?

Je n’arrive toujours pas à réaliser que je viens de terminer le Tour de France. Je repars de cette aventure avec des certitudes. Je me suis rendue compte que j’avais du mental et que je peux encaisser trois semaines sur le vélo. Vous savez, le corps est une machine surprenante. Tous les matins, je savais que je devais parcourir 180 kilomètres., Et mon corps me pousser à faire les efforts tous les jours. Maintenant place au repos pndant quelques jours avant de reprendre le vélo…