Coralie Demay : « C’était bien l’étape la plus dure »

À la veille de l’arrivée du Tour de France femmes avec Zwift à la Super Planche des Belles Filles, Coralie Demay est rentrée dans les délais, ce samedi sur l’étape reine de cette épreuve féminine entre de cette épreuve féminine entre Sélestat et Le Markstein. Rendez-vous, ce dimanche dans les Vosges, pour vivre une dernière journée de folie pour Coralie et ses partenaires de St-Michel-Auber 93 sur les routes du Tour.

Avant ce Tour de France femmes avec Zwift, l’arrivée à la Super Planche des Belles Filles pouvait en effrayer certaines avec un dernier mur à 24% à franchir. Cependant, l’avant-dernière étape entre Sélestat et Le Markstein sera sans doute l’étape reine de cette épreuve féminine.

Avec plus de 3 000 mètres de dénivelé positif dans les 90 derniers kilomètres, Coralie Demay s’attendait à vivre sans doute une journée galère. La Bretonne aura terminé dans le top 40 (36e) à une vingtaine de minutes de la gagnante du jour, la Néerlandaise Annemiek Van Vleuten.

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« C’était bien l’étape la plus dure, je suis contente de l’avoir finie ! J’étais mal placée mais j’ai bien monté le premier col donc j’ai réussi à trouver un petit groupe pas trop mal. Après je lâche à la fin parce que c’est dur et puis l’enchaînement des jours… Je suis contente, physiquement je suis là, je suis vraiment contente de ce Tour mais je pense que demain soir je ne toucherai plus au vélo pendant deux trois jours », a-t-elle réagi devant les caméras de France Télévisions.

Avant de poser son vélo, Coralie devait se faire la peau pour franchir les différents cols au programme de cette journée. Car la sociétaire de la formation St-Michel-Auber 93 s’attendait à voir le peloton volait en éclats. Certaines des favorites, dont Annemiek Van Vleuten, avaient besoin de reprendre du temps pour faire basculer le général en leur faveur.

Coralie Demay a lissé son effort

À un peu plus de 80 kilomètres, la Néerlandaise de la formation Movistar a attaqué dans le col du Petit Ballon. Seule Deni Vollering (Team SD Worx) a pu la suivre. De son côté, Coralie Demay lisse son effort pour éviter de se mettre dans le rouge à vouloir rester avec les meilleures de ce Tour.

Devant, Van Vleuten et Vollering ont fait le ménage au sein du peloton des favorites. Les deux jeunes femmes s’envolent dans cette première montée de la journée. Derrière, La plus âgée des Hollandaises lâche sa compatriote dans le col de Platserwasel. Van Vleuten accroît son avance sur Vollering et file tout droit vers une victoire de prestige au Markstein.

Finir ce Tour sur une belle note

Mais qu’en est-il pour Coralie Demay ? Bien évidemment, la Bretonne regardait ce duel pour le maillot jaune de très loin. L’essentiel était ailleurs pour la sociétaire de St-Michel-Auber 93, invitée sur ce Tour. Considérée comme une non grimpeuse, la Morbihannaise a montré tous ses progrès réalisés en montagne.

Ce dimanche, Coralie Demay pourra à nouveau jouer sa carte dans des pourcentages vertigineux sur cette ultime journée de course. Rendez-vous au sommet de la Super Planche des Belles Filles pour terminer ce Tour de France femmes avec Zwift sur une belle note.

Simone Boilard retrouve le sourire

Enfin ! Simone Boilard pouvait avoir le sourire ! Malchanceuse depuis le début de la semaine sur les routes du Tour de France femmes avec Zwift, la Canadienne, âgée de 22 ans, a pris une très belle seizième place, ce vendredi sur cette sixième étape disputée entre Saint-Dié-des-Vosges et Rosheim. Maintenant place à la haute montagne sur ces deux derniers jours de course.

La chance aurait-elle enfin tourné en faveur de Simone Boilard sur ce Tour de France femmes avec Zwift ? Malchanceuse depuis le début de cette épreuve féminine, la Canadienne, âgée de 22 ans, a enfin pu jouer avec les meilleures sprinteuses mondiales. Ce vendredi, à Rosheim, la leader de la formation de St-Michel-Auber 93 a terminé à la 16e place d’un sprint remporté par la Néerlandaise Marianne Vos (Team Jumbo Visma).

«Enfin! Pas de malchance aujourd’hui! J’ai roulé à bloc du début à la fin. J’ai été un peu hésitante sur le final, mais bon, pas d’excuses. Je suis contente de ma 16e place », a-t-elle réagi sur le site du média canadien TVA Sports. Un résultat doit faire beaucoup de bien au moral de la Québécoise.

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Après les chutes, les crevaisons et les incidents mécaniques, la leader de la formation francilienne a enfin tout fait pour rester au sein du peloton afin de disputer le sprint final à Rosheim. En l’absence de Lorena Wiebes, retardée par une chute, la Canadienne n’a rien pu faire face à Marianne Vos.

Grâce à son deuxième succès dans ce Tour, la Néerlandaise conforte son maillot jaune et son maillot vert. De son côté, la Québécoise de la formation francilienne remonte au septième rang dans ce classement de la meilleure jeune de ce Tour de France femmes avec Zwift. Ce week-end, Simone Boilard tentera de conserver sa place dans le top 10 de ce maillot blanc sur ces deux derniers jours de course en haute montagne.

La FFC et la FDJ lancent la Coupe de France élite femmes

A moins de cent jours du grand départ du Tour de France Femmes avec Zwift depuis le pied de la tour Eiffel, la Fédération française de cyclisme et le groupe FDJ s’associent pour lancer la première édition de la Coupe de France élite femme FDJ. Espérons que cette nouvelle épreuve ne viendra pas faire de l’ombre à la Coupe de France pour les équipes tricolores évoluant en National 1 et 2. En attendant de voir, rendez-vous ce dimanche sur le Grand Prix de Chambéry pour découvrir ce nouveau format.

« À mon époque, je devais faire quatre heures de voiture pour participer à une course féminine. Le plus souvent du temps, je devais courir avec les garçons car il n’y en avait pas », se rappelle la directrice du Tour de France femmes avec Zwift, Marion Rousse. Un temps bien révolu puisqu’aujourd’hui, il existe de plus en plus des épreuves pour les filles.

Parmi elles, une nouvelle compétition va voir le jour. Ce lundi 11 avril, la Fédération française de cyclisme, avec FDJ, a annoncé le lancement de la Coupe de France élite femmes. Cette épreuve sera composée de huit manches qui se dérouleront chacune sur une journée. Une bonne nouvelle pour le développement du cyclisme féminin.

Cette nouvelle compétition sera réservée aux formations inscrites à l’Union cycliste internationales (UCI) qu’elles soient françaises ou étrangères. Par ailleurs, les N1 tricolores seront invitées sur ces courses. Pourtant, une Coupe de France ouverte uniquement aux évoluant en et 2 existe déjà. On s’y perd un peu.

« Moi-même, j’étais un peu perdue lorsque j’ai lu cette annonce car je me dit que cela existait déjà. On est d’accord là-dessus, précise-t-elle. Vous savez, les premières années sont toujours difficiles à gérer.  Il va falloir un peu de temps pour que l’on trouve des solutions pour que l’on aille tous dans le même sens pour faire évoluer le cyclisme féminin. »

Trouver des passerelles entre les deux compétitions nationales femmes

L’idée serait peut-être de réussir à trouver des passerelles entre ces deux compétitions. Cela permettrait aux jeunes filles, qui arrivent dans le monde du cyclisme, de gravir doucement mais sûrement les échelons jusqu’au plus haut niveau.

Car c’est en travaillant main dans la main, et non l’un contre l’autre, que l’on pourra réduire l’écart de niveau entre les équipes de National 1 et 2 français et celles qui évoluent en World Tour.

Peut-être que cette Coupe de France élite femmes, qui débute ce dimanche à Chambéry, pourra y parvenir. C’est l’avenir qui nous le dira…

 Les huit manches au programme :

17/04 – Grand Prix Féminin de Chambéry (1.1)

13/05 – La Classique Morbihan (1.1)
14/05 – Grand Prix du Morbihan Femmes (1.1)

13/08 – La Périgord Ladies (1.2)

14/08 – La Picto-Charentaise (1.2)
25/08 – Kreiz Breizh Elites Féminin (1.1)
11/09 – La Choralis Fourmies Féminine (1.2)
18/09 – Grand Prix International d’Isbergues-Pas de Calais Féminin (1.2)

Laura Guégan, au pied du podium

À l’occasion de la deuxième manche de la Coupe de France National 2, Laura Guégan termine au pied du podium, ce samedi 9 avril sur le Grand Prix Chardonnay (Saône-et-Loire). La victoire est revenue à Chloé Schoenenberger. Prochain rendez-vous, le 1er mai sur le Chrono 47. 

Laura Guégan tourne autour d’une première victoire en Coupe de France. Après sa onzième place décrochée sur les Boucles Guégonnaises, le 26 mars dernier lors de la manche inaugural du calendrier national en deuxième division, la sociétaire du Sprinteur club féminin (SCF) a échoué au pied du podium sur le Grand Prix Chardonnay.

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Ce samedi 9 a avril au matin, sur un circuit exigeant de 7,8 kilomètres à parcourir à 11 reprises, Laura Guégan aurait dû abandonner dès les premiers tours en raison d’un problème mécanique. Heureusement pour elle, son mulet lui a permis de rester en course. Mais dans l’emballage final, Laura n’aura rien pu faire face à Chloé Schoenenberger qui s’impose au sprint.

Au vu des événements de course, Laura Guégan peut se satisfaire de cette belle quatrième place. Grâce à ce bon résultat, le Sprinteur club féminin pointe à la sixième place au classement général en National 2. Prochain rendez-vous, le 1er mai sur le Chrono 47.

Les Yvelines, terres de cyclisme

Quelle belle journée pour la promotion du cyclisme féminin en Île-de-France ! Ce dimanche 26 septembre 2021, à l’occasion de la SUD Yvelines, comptant pour la finale de la Coupe de France de cyclisme sur route, Ladies Sports était présent à la Celle-les-Bordes (Yvelines) pour mettre en lumière tout le travail effectué les organisateurs en faveur du cyclisme féminin. Un reportage signé par Marie-Lopez Vivanco et Laurent Torton pour la Fédération française de cyclisme (FFC).