Nélia Barbosa, une kayakiste au cœur d’or

Portrait. Il y a encore trois ans, personne ne connaissait Nélia Barbosa ! Arrivée en France à l’âge de huit ans, la jeune femme de 25 ans, amputée de la jambe droite à cause de sa neurofibromatose, pratique le para-canoë-kayak depuis ses douze ans. Le début d’une vraie histoire d’amour avec ce sport qui l’emmènera jusqu’aux Jeux Paralympiques. En 2021 à Tokyo, Nélia Barbosa a tutoyé les sommets en décrochant l’argent, juste derrière la Britannique Laura Suger. Une adversaire qu’elle n’arrive toujours pas à battre. Preuve en est puisque lors des mondiaux 2024 organisés en Hongrie au début du mois de mai, la sportive en situation de handicap a décroché la médaille de bronze sur l’épreuve du 200m dans la catégorie KL3, juste derrière les Anglaises Laura Suger et Hope Gordon. Cet été, à Paris, celle qui milite pour une meilleure reconnaissance du parasport en France espère décrocher l’or paralympique devant son public afin de porter un message de paix, de liberté et d’émancipation pour toutes les personnes qui se battent avec un handicap qu’il soit visible ou ibnvisible. Le rendez-vous est donc pris…

Naviguer sur les eaux ? Nélia Barbosa en rêvait depuis toujours. Née à Lisbonne (Portugal), elle a quitté son pays natal très tôt. Arrivée en France à l’âge de huit ans, Nélia avait une certaine attirance pour le canoë-kayak depuis son enfance. Résidant à Champigny-sur-Marne, elle a éveillé sa passion pour cette discipline lors des grandes vacances à ses 12 ans. 

Durant une colonie en Corse, elle s’est essayée à de nombreuses pratiques sportives. La sportive en situation de handicap a jeté son dévolu sur le canoë-kayak. Le début d’une vraie histoire d’amour avec ce sport ! . 

Tombée rapidement amoureuse de cette pratique nautique, Nélia Barbosa a intégré le club de Champigny-sur-Marne pour développer ses qualités avec les pagaies et devenir une grande athlète. « J’aime aussi le rapport à la nature et à l’extérieur. Pour moi, le kayak est devenu presque vital, j’ai eu besoin d’être en extérieur, d’être sur l’eau », a expliqué Nélia Barbosa auprès de France Info. 

Amputée de la jambe droite, la sportive de 25 ans pratique le canoë-kayak depuis ses 12 ans (Crédit Photo : Instragam de Nélia Barbosa)

Faisant face à un mal qui ronge l’un de ses membres depuis ses 15 mois, Nélia Barbosa a vu sa vie prendre une tournure dramatique à cause de la neurofibromatose au niveau de la cheville droite. Cette maladie génétique grave se distingue avec l’apparition de tumeurs ou encore d’excroissance au niveau des tissus nerveux.

Malheureusement, la neurofibromatose a mis en péril sa jambe très infectée. Les médecins ont été contraints d’amputer pour sauver la vie de Nélia. C’est à ce moment-là qu’elle a eu conscience de l’importance du canoë-kayak. « Le kayak ça a été une thérapie pour moi… L’annonce de l’amputation a été une période très dure. La première chose que j’ai faite après l’annonce du chirurgien, c’est d’aller au kayak. J’avais besoin d’extérioriser », s’est-elle remémorée auprès de Radio France

Nélia Barbosa a décroché la médaille d’argent aux Jeux Paralympiques de Tokyo sur l’épreuve du 200 m dans la catégorie KL3 (Crédit photo : Instagram de Nélia Barbosa)

Et quoi de mieux que le canoë-kayak pour y parvenir. Grâce à des aptitudes physiques importantes, Nélia Barbosa possède un sens de l’équilibre assez incroyable pour propulser le kayak. Évoluant en KL3, l’une des six classes dévolue au para-canoë-kayak, la Francilienne, qui porte une prothèse pour la pratique paralympique, s’est forgé une véritable notoriété sur la scène mondiale.  

Peu à peu, elle a réussi à se faire un nom dans cette discipline apparue dans le monde paralympique seulement depuis 2017. La sportive en situation de handicap de 25 ans a obtenu des bons résultats aux championnats du monde et en Coupe du monde sur le 200 m, sa distance de prédilection. Mais son rêve est de s’approprier l’or paralympique. Elle a empoché l’argent durant la dernière Paralympiade disputée à Tokyo en 2021, seulement battue par la Britannique LauraSugar.

« Pour aller chercher l’Anglaise, il faut que je sois en-dessous de 46 secondes sur toutes les courses », analysait-elle au micro de RMC Sport lors des Mondiaux 2023 en Allemagne. La compétitrice française, établissant un temps de 47 secondes 15 sur le 200 m KL3 à Szeged, travaille énormément dans le but de gagner ce sacre paralympique sur les eaux françaises.

« Aujourd’hui, la très haute performance c’est une médaille d’or. Je n’arrive plus à me satisfaire d’une deuxième place. Si je veux évoluer, il faut monter la marche au-dessus et cette marche c’est l’or », a-t-elle révélé sur le site de la Fédération française de canoë-kayak.

Licenciée au club de Champigny-sur-Marne, la kayakiste travaille intensément pour être championne paralympique (Crédit Photo : Instagram de Nélia Barbosa)

Même si Nélia Barbosa a tracé sa eoute jusqu’à Paris, elle se bat pour une meilleure reconnaissance du parasport en France. En effet, la sportive en situation de handicap de Champigny-sur-Marne est ambassadrice de notamment la région du Val-de-Marme.

Hormis ses entraînements intensifs, elle intervient dans les manifestations sportives pour parler davantage du monde du handicap. D’ailleurs, elle partage son expérience de vie accouplée avec sa carrière d’athlète de haut niveau auprès d’un public néophyte.

La kayakiste veut surtout s’adresser aux personnes qui ont vécu le même drame ou eu un accident de vie. « À ceux et celles qui auraient traversé la même épreuve que moi, je leur dirais de ne pas se mettre de barrières. La plus grande barrière, c’est souvent nous-mêmes : on se dit : “Moi, avec mon handicap, je ne peux pas faire ci ou ça…”. Mais c’est dans la tête », a déclaré Nélia Barbosa au média A Block. Maintenant, il ne lui reste plus qu’à aller chercher l’or aux Jeux Paralympiques de Paris pour continuer à faire bouger les mentalités autour du handicap en France.

Sandrine Martinet, en route pour un dernier ippon victorieux à Paris 

Portrait. Atteinte d’un handicap visuel, Sandrine Martinet a vécu des moments difficiles à l’école. Différente des autres, la quarantenaire s’est bâtie grâce au sport dans l’optique d’effacer la colère et l’injustice qu’elle avait en elle. Cette mère de famille a réussi à se construire l’un des plus beau palmarès du para-judo français. Pour récompenser cette magnifique carrière auréolée de multiples titres nationaux et internationaux, la Française aura eu le bonheur d’être porte-drapeau de la délégation tricolore aux Jeux Paralympiques de Tokyo en 2021, lieu où elle a décroché la médaille d’argent dans sa catégorie des moins de 48kg. Cet été, à Paris, la licenciée du PSG Judo rêve de monter sur le toit de l’Olympe devant ses enfants, ses amis et ses fans…

Sandrine Martinet n’avait pas envie de raccrocher le kimono sur une fausse note. Consacrée à Rio en 2016, la sportive en situation de handicap, âgée de 41 ans, n’a pas réussi à conserver son titre paralympiques à Tokyo malgré le fait d’avoir été porte-drapeau de la deélégation tricolore au Japon en 2021 !

La judokate française a alors décidé de repartir au combat. Actuellement en pleine préparation pour les Jeux de Paris, la Française espère monter en puissance sur les différentes compétitions internationales afin de se jauger face à la concurrence à quelques mois des Jeux Paralympiques de Paris.

Même si Sandrine Martinet performe aujourd’hui sur les tatamis du monde entier, elle a réussi ç tracer son chemin dans l’univers du judo. La sportive en situation de handicap de 41 ans a vu le jour à Montreuil en Seine-Saint-Denis. Elle a pris goût au judo à l’âge de neuf ans par l’influence de ses frères qui pratiquaient cette discipline.

« Mes frères faisaient du judo au lycée. Cet art martial m’a plu. Dès mon arrivée dans mon premier club, je me suis sentie comme un enfant en kimono qui faisait du sport comme les autres », a expliqué celle qui souffre de l’achromatopsie, depuis son enfance sur le site internet de TF1 Info.

Une enfance difficile

Sandrine Martinet combat avec une achromatopsie provoquant une diminution de la distinction des couleurs et une faible acuité visuelle à cause de l’absence de cônes ou de l’altération de leur fonctionnement. Elle appartient donc à la classe J2. .

Tout au long de son parcours, elle a dû se confronter aux moqueries des autres enfants à cause de sa différence ! D’ailleurs, la sportive en situation de handicap a raconté ses moments traumatisants. « J’ai eu droit à “la taupe” et comme je faisais 1m10 les bras levés, j’entendais aussi “la naine”, a-t-elle livré au micro de France Télévisions. J’avais très souvent les yeux fermés avec des lunettes de soleil en classe et le style de l’époque était assez dur à porter ».

Sandrine Martinet peut dire merci au judo (Crédit Photo : Groupe BPC)

À cause de cette méchante, Sandrine Martinet a ressenti de la colère et de la haine du fait que les autres n’arrivent pas accepter son handicap. « Je trouvais tellement injuste d’avoir mon handicap, d’avoir à faire tous ces efforts et d’être moquée en retour », a-t-elle ressenti dans un entretien publié sur TF1 Info. C’est pourquoi la femme de 41 ans s’est orientée dans le sport pour trouver sa place. Dans le judo, Martinet trouve les valeurs morales et de respect afin de canaliser sa grande énergie.

« J’avais besoin de me battre pour prouver que j’avais ma place. Le sport m’a permis d’exprimer ma colère et mon sentiment d’injustice, a-t-elle rappelé. Plus jeune dans ce, j’emmagasinais beaucoup de manque de confiance en moi. Le sport m’a obligé à me sortir de ma zone de confort, à me confronter à des difficultés et à apprendre ».   

Être un exemple pour les autres

La judokate a parcouru du chemin depuis ses premiers combats. En 20 ans de carrière, elle aura réussi à se construire l’un des plus beaux palmarès du para-judo français, Maisavec notamment quatre médailles paralympiques, dont un sacre à Rio en 2016, et trois breloques mondiales. Sans oublier sa couronne européenne obtenue en 2007. À cela, il faut ajouter de multiples titres de championne de France.

Mais le plus fort réside dans le fait qu’elle a réussi à concilier entre sa vie professionnelle et privée. Kinésithérapeute, Sandrine a dû s’organiser pour gérer au mieux sa vie de famille et ses compétitions internationales. La sportive en situation de handicap s’est organisée a prouvé que rien n’était impossible dans une vie lorsque l’on le souhaitait vraiment…

« C’est possible d’être mère et sportive de haut niveau, a partagé Sandrine Martinet sur TF1 Info. Être une femme complète, réaliser mes envies, mes rêves, ça fait de moi quelqu’un d’épanoui même si ce n’est pas simple tous les jours »

La fierté de ses enfants

Et la consécration est arrivée en 2021 pour Sandrine Martinet. Aux Jeux Paralympiques de Tokyo, la judokate tricolore a eu l’honneur et le privilège d’être désignée porte-drapeau de la délégation française au Japon. Une récompoense à sa juste valeur. Après cette paralympiade, la quadragénaire a pensé un temps à la retraite avant de se raviser pour une raison familiale. Elle a d’ailleurs voulu montrer à sa fille pourquoi elle a décidé de continuer l’aventure dans le judo pour les Jeux de Paris.

« Ma fille n’avait que deux ans en 2016. On ne l’avait pas amenée à Rio, contrairement à son frère qui en avait six. Elle n’a pas non plus connu Tokyo. Mais j’ai très envie qu’elle puisse être là, à Paris, et qu’elle voit les côtés positifs de tout ça , a-t-elle avancé auprès de l’Équipe.

Finir sa carrière en beauté à Paris

Cet été, à Paris, Sandrine Martinet veut prouver à sa fille qu’elle n’a pas fait tous sacrifices pour rien. Elle n’a qu’un seul objectif en tête : être championne paralympique à la maison !

« On met de nouvelles choses en place à chaque fois avec l’idée de s’améliorer. Il est certain que le fait que les Jeux aient lieu à la maison, au-delà de l’engouement populaire, simplifie certaines choses. Après, cela reste une préparation pour les Jeux, avec tous les aléas potentiels. La concurrence est plus forte aussi. Mais c’est vrai que cela se présente bien », a témoigné la sportive en situation de handicap en quête de l’or. Et quoi de plus beau que de terminer sa carrière sur le toit de l’Olympe devant ses enfants, ses amis et tous ses fans…

Quelle désillusion pour Romane Dicko

Judo. Championne du monde en titre dans la catégorie des + de 78 kg, Romane Dicko a été éliminée dès son entrée en lice, ce samedi aux Championnats du monde de Doha (Qatar), par l’Italienne Asya Tavano. C’est une énorme déception pour la judokate du PSG.

Quel coup de tonnerre ! La tenante du titre dans la catégorie des +78 kg, Romane Dicko, a été éliminée dès son entrée en lice au deuxième tour des Championnats du monde de Doha (Qatar) par l’Italienne Asya Tavano. La judokate du PSG Judo, âgée de 23 ans, aura été surprise par la 22e mondiale.

« Je me sentais prête, mentalement et physiquement, tous les voyants étaient au vert. Pourtant, je n’ai pas fait le match qu’il fallait. Pour moi, ce n’est pas normal de perdre comme cela », tentait-elle d’analyser au micro de la chaîne L’Équipe.

Le duel à distance continue avec Julia Tolofua

Couronnée à Tachkent (Ouzbékistan) en 2022, Romane Dicko était la grandissime favorite à sa propre succession. La numéro une mondiale savait ce qu’elle avait à faire pour aller chercher un nouveau titre mondial chez les poids lourds. Apparemment, cela n’a pas suffi pour se sortir de ce piège transalpin. « J’avais mes schémas en tête, je pensais savoir ce qu’il fallait faire pour gagner le match. Malheureusement je suis passée à côté. Je n’ai pas fait le taf donc je vais revoir le combat et analyser ma préparation pour comprendre ce qui s’est passé », expliquait-elle.

Une élimination qui pourrait avoir des conséquences dans la course à la qualification pour les Jeux Olympiques de Paris 2024. Dicko semblait avoir de l’avance sur Julia Tolofua mais ce Mondial va sans doute rebattre les cartes. « L’an dernier, nous étions à deux sur le podium. Cette année, j’espère que Julia y sera car moi, je n’y serai pas. La guerre continue. Julia va donc marquer des points. Mais la course n’est pas encore terminée avec Tolofua », a-t-elle annoncé. Tout reste encore possible pour Romane Dicko à un peu moins d’un an et demi des Jeux Olympiques de Paris 2024.

Ldc : Le Bronze pour les féminines du PSG Judo

Éliminées en demi-finale par l’US Orléans (2-3), le futur vainqueur de cette Ligue des champions, les judokates du Paris Saint-Germain décrochent tout de même une belle médaille de bronze après leur large succès en petite finale face à l’ES Blanc-Mesnil (4-1), ce samedi à Gori en Georgie.

On connaissait la Ligue des champions en football ou en handball ! On la découvre cette fois-ci dans l’univers du judo. Ce samedi à Gori, les judokates du Paris Saint-Germain ont eu l’occasion de se confronter aux meilleurs clubs européens. À cette occasion, les Parisiennes rentrent de Georgie avec une belle médaille de bronze sans leurs valises.


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Euro : Une belle moisson pour le PSG judo

Les judolates du Paris Saint-Germain rentrent des Championnats d’Europe de judo disputés à Sofia en Bulgarie avec trois médailles, dont deux médailles en or et une en argent. Grâce aux titres de Marie-§ve Gahié en moins de 70kg et de Romane Dicko en plus de 78kg, et à la deuxième place d’Amandine Buchard en moins de 52kg, le PSG se classe premier club français au terme de cet Euro.

Carton presque plein pour les judokates du Paris Saint-Germain. De retour des Championnats d’Europe disputés à Sofia en Bulgarie (29 avril au 1er mai) avec deux titres continentaux (Marie-Ève Gahié en -70kg et Romane Dicko en +78kg) et une médaille d’argent (Amandine buchard en -52kg), lePSG judo se termine premier club français.

La moisson aurait pu être encore plus belle pour le club parisien. Malheureusement, ce vendredi à l’occasion de la première journée des Championnats d’Europe à Sofia, Amandine Buchard s’est inclinée en finale des moins de 52kg face à la Britannique Chelsie Giles sur un contre survenu durant le golden score.

Bien évidemment, c’est une grosse désillusion pour la numéro une mondiale dans cette catégorie. « Je n’étais pas venue pour cette médaille-là […] j’ai été nulle, je n’ai pas fait le taf, je me suis enfermée dans mon kata et j’en ai payé les frais », a-t-elle regretté. Malgré cette contre-performance, Marie-Ève Gahié avait la possibilité de lui redonner le sourire en tentant d’aller chercher un premier titre européen en Bulgarie.

Lire Aussi : Premier titre européen pour Marie-Ève Gahié

Ce samedi, lors de la deuxième journée de compétition, Marie-Ève Gahié (-70 kg) est montée sur la plus haute marche du podium, après son succès contre la tenante du titre, la Néerlandaise Sanne Van Dijkale. Après ses deux médailles de bronze 2017 et 2020, c’est enfin la consécration pour la récente lauréate du Grand Slam d’Antalya (Turquie) sur la scène européenne. Un premier titre qui pourrait en dpourrait en appeler d’autres pour le club de la capitale avant la fin de cette compétition.

Lire Aussi : La patronne, c’est Romane Dicko

Ce dimanche, pour cette troisième et dernière journée des Championnats d’Europe, Romane Dicko était attendue au tournant. Déjà sacrée en 2018 et 2020, la médaillée de bronze des Jeux olympiques de Tokyo a remporté avec la manière une troisième couronne continentale de rang, après sa victoire sur l’Israélienne Raz Hershko en finale des plus de 78kg.

« Nous pouvons être fiers de nos athlètes, a déclaré Djamel Bouras, Président du Paris Saint-Germain Judo. Amandine, Marie-Ève et Romane portent haut les couleurs du judo français et du Paris Saint-Germain. Leur parcours sur ces Championnats d’Europe est remarquable. Ces performances récompensent leur travail au quotidien et confirment nos ambitions communes pour les années à venir. Nous continuerons de les accompagner, avec l’ensemble de notre staff, pour leur permettre de marquer les grandes compétitions de demain, en particulier les Jeux Olympiques de Paris 2024. » Rendez-vous en octobre prochain pour rester le prmier cluyb français aux Championnats du monde en Ouzbékistan.