Dans la roue des championnes avec Chloé Urbain

Cyclisme. Âgées de 13 à 18 ans, quarante-huit jeunes cyclistes, issues de tous les comités régionaux de la Fédération française de cyclisme (FFC) y compris de celui de la Réunion, vont avoir cette opportunité de participer à la deuxième édition du Tour de France femmes avec Zwift (23 au 30 juillet) grâce à l’opération « Elles arrivent ». Parmi elles, Chloé Urbain (VC Montigny-le-Bretonneux) s’apprête à vivre une expérience incroyable sur la plus grande course cycliste au monde. Durant trois jours, la licenciée du vélo club de Montigny-le-Bretonneux pourra visiter le bus d’une équipe, assister à un briefing d’avant-course, monter sur le podium, en plus d’ouvrir la route quelques heures avant le passage des professionnelles. De quoi se mettre dans la peau de ces championnes.

Qui n’a pas un jour rêvé de participer au Tour de France ! Quarante-huit jeunes cyclistes âgées de 13 à 18 ans, issues de tous les comités régionaux de la Fédération française de cyclisme (FFC) y compris de celui de la Réunion, vont avoir cette chance, à l’occasion de la deuxième édition de la Grande Boucle féminine (23 au 30 juillet). L’opération « Elles arrivent » va leur permettra de vivre le quotidien de ces championnes sur la plus grande course cycliste au monde. Parmi elles, Chloé Urbain (VC Montigny-le-Bretonneux) s’apprête à vivre une expérience incroyable sur les routes du Tour.

« Je suis très fière de de faire partie de cette aventure. Forcément, il y aura un peu de stress au départ mais c’est normal, nous confie Chloé Urbain. Bien évidemment, je regardais la Grande Boucle à la télévision ou j’allais voir les coureurs lorsqu’ils passaient près de chez moi. Pour moi, cette épreuve restait réservée aux professionnelles. Je n’aurais jamais un jour pensé être sur le Tour. » Cette fois-ci, la collégienne, qui va souffler ses quatorze printemps en août prochain, y sera et a hâte d’y être.

Un rêve rendu possible grâce à son papa, Alexandre. « Je n’étais pas au courant de cet appel à projet lancé par la Fédération française de cyclisme (FFC). C’est mon père qui m’en a parlé. Il m’a alors inscrite car il savait que ceal allait me faire plaisir comme cadeau d’anniversaire », sourit-elle.

Réparties en deux groupe de vingt-quatre participantes, la jeune fille, qui pratique le VTT depuis son entrée au CP au sein du club des Renards du Manet, sera présente uniquement sur les trois premières étapes entre Clermont-Ferrand et Montignac-Lascaux. Le deuxième se stage aura lieu sur les étapes 5, 6 et 7.

Alexandre Urbain : « Chloé va pouvoir vivre une expérience incroyable »

« Comme elle est minime, Chloé ne pouvait postuler qu’au premier stage, comme nous l’explique son père, Alexandre Urbain. Je vais la descendre samedi à Clermont, ville hôte du grand départ du Tour de France femmes avec Zwift. Ensuite, elle va être prise en charge par les équipes de l’opération « Elles arrivent ». Comme j’ai la chance d’avoir de la famille sans la région. Je vais essayer de la suivre durant ces trois jours avant de la récupérer mardi à l’arrivée de à Montignac-Lascaux. »

Étant un ancien cycliste, Alexandre est fière de voir sa fille sur les route du Tour. « je suis très heureux de pouvoir partager ce moment avec ma fille. Je suis super content pour elle de la voir sur cet événement », se réjouit-il pour elle. Avant d’jouter. « Même si elles ne font pas la compétition, elles sont considérées comme la 23e équipe sur le Tour de France femmes avec Zift. Chloé va pouvoir vivre une expérience incroyable ».

À la découverte du monde professionnel

Durant ces trois jours, la jeune fille, qui a démarré le cyclisme sur route depuis seulement un mois, pourra fendre la foule massée sur le bord des routes sur une quarantaine de kilomètres, quelques heures avant le passage des pros. Et pourquoi pas faire naître des vocations auprès des jeunes générations. « C’est chouette d’ouvrir la route. J’espère qu’en nous voyant, nous les jeunes, sur le bord des routes cela donnera envie aux petites filles de se mettre au vélo », pressent-elle.

En plus d’ouvrir la route et d’inspirer les générations futures, elle pourra ainsi échanger avec des personnalités du monde du cyclisme, discuter avec les coureuses du peloton professionnel. Sans oublier la découverte du bus d’une équipe professionnelle ou encore la possibilité d’assister au briefing d’avant-course.

Et puis, le moment ultime de la journée, et pas des moindres : la montée sur le podium. De quoi se mettre vraiment dans la peau des vainqueures d’étapes et porteuses de maillots distinctifs. Et qui sait, dans quelques années, Chloé Urbain s’y verrait bien en jaune s’y voir en jaune sur le Tour de France femmes avec Zwift.

Simone Boilard aime toujours les Madeleines

Arrivée à l’automne dernier, Simone Boilard a décidé de prolonger l’aventure avec St-Michel-Auber 93 jusqu’en 2023, a-t-on appris, ce dimanche en marge de l’arrivée du Tour de France femmes avec Zwift au sommet de la Super Planche des Belles Filles. La Canadienne, âgée de 22 ans, pourra continuer à faire progresser l’équipe vers le plus haut niveau international.

Ce dimanche soir, au sommet de la Super Planche des Belles Filles, Simone Boilard pouvait avoir le sourire. La Canadienne, âgée de 22 ans, vient de boucler son premier tour de France avec la clé une onzième place au classement du mailot blanc de la meilleure jeune. Pour combler son bonheur, la Québécoise a officialisé sa prolongation de contrat avec St-Michel-Auber 93 jusqu’en 2023.  

Arrivée à l’automne 2021 en région parisienne, Simone avait choisi les Madeleines pour son côté familial. Un aspect important pour elle afin d’être épanouie sur le vélo. « Cette année, l’équipe m’a accueilli à bras ouverts après des années de malchances. Tout de suite, j’ai pu bénéficier d’un environnement familier pour entamer ma première saison en Europe. Déjà en une demi saison, j’ai connu des hauts et des bas, et j’ai pu compter sur leur soutien à chaque fois », précise-t-elle dans un communiqué publié par la formation francilienne.

Déjà un statut de leader ?

Pour ses débuts en Continental Pro, Simone a signé de belles performances. La plus marquante restera sans doute son top 10, fin mai sur la RideLondon Classic (manche du calendrier World Tour, Ndlr). Quelques semaines plus tôt, la championne du Canada espoirs avait obtenu un top 15 (12e) sur le Bretagne Ladies Tour Ceratizit. De bon augure avant le Tour de France. 

De quoi faire des étincelles sur l’une des plus grandes courses au monde. Durant cette semaine de course, Simone aura assumé son rôle de leader à la perfection sur ses jeunes épaules. 

« Après avoir pris part  à plusieurs belles courses, on aura plus d’expérience et les bons résultats viendront plus naturellement pour les Madeleines. 2023 sera encore une saison d’apprentissage pour moi. J’ia déjà hâte d’y être »,prévient-elle.

Construire une équipe autour de Simone Boilard

Considérée comme l’une des cartes maîtresses de l’effectif de St-Michel-Auber 93, Simone tentera de confirmer sous ses couleurs des Madeleines. « C’est un gage de confiance qu’elle reste parmi nous. On essaiera de faire encore mieux l’année prochaine autour d’elle », se réjouit sa directrice sportive, Charlotte Bravard.

En effet, St-Michel-Auber 93 veut coninuer à grandir pour atteindre le plus haut niveau international avec Simone à ses côtés. « C’est une vraie satisfaction que Simone fasse confiance à la structure pour l’année prochaine. 2023 sera une année de fin d’apprentissage du haut niveau. Sa signature va lui permettre d’avoir un rôle de leader avec une équipe solide autour d’elle », annonce le manager général de St-Michel-Auber 93, Stéphane Javalet. Rendez-vous en 2023 pour voir Simone Boilard tout casser…

Coralie Demay finit son Tour sur une belle note

Quel numéro réalisé par Coralie Demay, ce dimanche sur la dernière étape de ce Tour de France femmes avec Zwift. Au sommet de la Super Planche des Belles Filles. La Bretonne a pris une belle 17e place à moins de cinq minutes de la gagnante du jour la Néerlandaise Annemiek Van Vleuten (Team Movistar). Grâce à ce bon résultat, la Bretonne termine 24e au classement général. Le Tour est donc réussi pour Coralie Demay et toutes les filles de St-Michel-Auber 93.

Toutes les bonnes choses ont une fin ! Après une semaine de course, Coralie Demay et ses partenaires de St-Michel-Auber 93, encore au complet au moment d’aborder cette ultime étape entre Dure et la Super Planche des Belles Filles. Une belle occasion pour elles de terminer ce Tour sur une belle note.

Mission accomplie puisque la Bretonne, âgée de 29 ans, a réalisé une dernière journée de folie avec à la clé une belle 17e place au sommet de la Super Planche des Belles Filles. La Bretonne finit cette journée épuisée mais heureuse d’avoir bouclé ce Tour de France femmes avec Zwift.

Lire Aussi : Le Classement

« Un peu fatiguée mais quel bonheur d’être là ! C’était magique d’avoir autant de monde sur le bord de la route. Même si cela n’enlève pas la douleur dans les ascensions, les encouragements dans les bosses et dans le final vous portent. C’était une ambiance incroyable. Maintenant, qu’on y a pris goût, on a envie de voir cela à chaque fois sur les autres courses de la saison », raconte-t-elle devant les caméras de France Télévisions.

Ce dimanche, Coralie Demay a voulu profiter de ce public jusqu’au dernier mètre sur les routes du Tour de France femmes avec Zwift. La Bretonne a voulu, encore une fois, avoir un coup d’avance sur toutes les autres concurrentes du peloton international.

Profiter de la ferveur populaire

Partie dans l’échappée du jour, la sociétaire de St-Michel-Auber 93 aura réussi à se dépouiller dans les différentes ascensions avant d’être revue par le groupe des favorites au général à quelques encablures de l’arrivée au sommet de la Super Planche des Belles Filles. La Morbihannaise aura terminé à son rythme et poussée par tout le public français dans les passages à 20 et 24%.

Coralie pouvait avoir le sourire une fois la ligne d’arrivée franchie à un peu plus de quatre minutes de la Néerlandaise Annemiek Van Vleuten (Team Movistar), et qui s’adjuge par la même occasione ce Tour de France.

Coralie Demay : « On peut être fières de nous »

De son côté, Coralie Demay termine 24e au classement général. Sa coéquipière, Simone Boilard, termine aux portes du top 10 (11e) du classement du maillot blanc de la meilleure jeune. Durant cette semaine, on aura vu St-Michel-Auber 93 tous les jours à l’avant.

« Comme on était une équipe invitée, on a toujours essayé d’avoir un coup d’avance et d’être à l’attaque tous les jours. On avait à cœur de montrer que l’on avait notre place. On a bien travaillé. On progresse. Durant cette épreuve, on avait un beau collectif pour emmener Simone sur les étapes pour les sprinteuses. On était toujours bien placées au sein du peloton. Pour ma part, je ne suis pas une pure grimpeuse mais sur le Tour on se surpasse.

« Comme on était une équipe invitée, on a toujours essayé d’avoir un coup d’avance et d’être à l’attaque tous les jours. On avait à cœur de montrer que l’on avait notre place. On a bien travaillé. On progresse. Durant cette épreuve, on avait un beau collectif pour emmener Simone sur les étapes pour les sprinteuses. On était toujours bien placées au sein du peloton. Pour ma part, je ne suis pas une pure grimpeuse mais sur le Tour on se surpasse. On peut être fières de nous », rappelle Demay. On n’a pas fini d’entendre parler de St-Michel-Auber 93…

Simone Boilard retrouve le sourire

Enfin ! Simone Boilard pouvait avoir le sourire ! Malchanceuse depuis le début de la semaine sur les routes du Tour de France femmes avec Zwift, la Canadienne, âgée de 22 ans, a pris une très belle seizième place, ce vendredi sur cette sixième étape disputée entre Saint-Dié-des-Vosges et Rosheim. Maintenant place à la haute montagne sur ces deux derniers jours de course.

La chance aurait-elle enfin tourné en faveur de Simone Boilard sur ce Tour de France femmes avec Zwift ? Malchanceuse depuis le début de cette épreuve féminine, la Canadienne, âgée de 22 ans, a enfin pu jouer avec les meilleures sprinteuses mondiales. Ce vendredi, à Rosheim, la leader de la formation de St-Michel-Auber 93 a terminé à la 16e place d’un sprint remporté par la Néerlandaise Marianne Vos (Team Jumbo Visma).

«Enfin! Pas de malchance aujourd’hui! J’ai roulé à bloc du début à la fin. J’ai été un peu hésitante sur le final, mais bon, pas d’excuses. Je suis contente de ma 16e place », a-t-elle réagi sur le site du média canadien TVA Sports. Un résultat doit faire beaucoup de bien au moral de la Québécoise.

Lire Aussi : Le Classement

Après les chutes, les crevaisons et les incidents mécaniques, la leader de la formation francilienne a enfin tout fait pour rester au sein du peloton afin de disputer le sprint final à Rosheim. En l’absence de Lorena Wiebes, retardée par une chute, la Canadienne n’a rien pu faire face à Marianne Vos.

Grâce à son deuxième succès dans ce Tour, la Néerlandaise conforte son maillot jaune et son maillot vert. De son côté, la Québécoise de la formation francilienne remonte au septième rang dans ce classement de la meilleure jeune de ce Tour de France femmes avec Zwift. Ce week-end, Simone Boilard tentera de conserver sa place dans le top 10 de ce maillot blanc sur ces deux derniers jours de course en haute montagne.

Simone Boilard joue de malchance sur ce Tour

Quatre jours après sa belle huitième place sur les Champs-Élysées, Simone Boilard a de nouveau joué de malchance, ce jeudi sur la cinquième étape du Tour de France femmes avec Zwift entre Bar-le-Duc et Saint-Dié-des-Vosges. La Canadienne, âgée de 22 ans, termine 108e d’un sprint remporté par la Néerlandaise Lorena Wiebes (Team DSM).

Décidément, Simone Boilard peut se dire qu’elle est maudite sur ce Tour de France femmes avec Zwift ! Après sa belle huitième place obtenue sur les Champs-Élysées, dimanche dernier, la leader de la formation St-Michel-Auber 93 aura connu des fortunes diverses sur la suite de cette épreuve féminine. Entre les nombreuses chutes et les crevaisons, la Québécoise voulait enrayer cette spirale négative.

Ce jeudi, la Canadienne, en forme malgré les stigmates de ses gamelles, avait coché cette étape entre Bar-le-Duc et Saint-Dié-des-Vosges, la plus longue de cette épreuve féminine, pour jouer les yeux dans les yeux avec les meilleures sprinteuses mondiales.

Son équipe a alors réalisé un magnifique travail pour la protéger tout au long de cette journée. À un moment, ses coéquipières ont montré le bout de leur nez en tête de peloton pour collaborer avec les équipes de sprinteuses afin de rentrer sur l’échappée du jour. Une fois revenue sur les fuyards, Simone était admirablement bien placée à trois kilomètres de cette arrivée à Saint-Dié-des-Vosges.

Lire Aussi : Le Classement

Malheureusement, dans l’emballage final, une fille tombe sur elle et casse son dérailleur. La leader de la formation St-Michel-Auber 93 termine 108e d’un sprint remporté par la Néerlandaise Lorena Wiebes (Team DSM). Le sort continue de s’acharner sur Simone Boilard.

« Un peu dur à avaler, la vie ne m’épargne pas. Ça fait quatre étapes qu’il m’arrive soit une chute, soit une crevaison ou un problème mécanique qui m’empêche de jouer donc c’est difficile. Il faut repartir, et si je réussis à passer au travers ça va me rendre plus forte. Malheureusement on n’a pas les résultats qui parlent mais avec les histoires de course on est là, on prend notre place et on montre ce qu’on sait faire mais ce serait bien d’avoir un peu de chance sur les prochaines étapes », espère-t-elle devant les caméras de.

Et cela pourrait commencer dès ce vendredi sur la sixième étape entre Saint-Dié-des-Vosges et Rosheim. Une belle occasion pour Simone Boilard de vivre enfin une journée sans encombres sur les routes du Tour de France.