Noéline Polycarpe : « Je n’arrive toujours pas à réaliser que je viens de terminer le Tour de France »

Cyclisme. À seulement vingt-cinq ans, Noéline Polycarpe vient de boucler son premier Tour de France. Partie le 30 juin dernier du Pays Basque, la coureuse de Donnons des elles au vélo-Evry-Courcouronnes vécu une expérience incroyable. Durant trois semaines, la professeure des écoles, récemment installée en Ile-de-France, craignait de retarder le reste du groupe sur ce parcours très montagneux. N’étant pas une pure grimpeuse, l’équipe l’a mise en confiance pour franchir au mieux les différents cols mythiques de ce Tour, et tout particulièrement la terrible ascension du col de la Loze. Au final, grâce à un staff à leurs petits soins, Néoline aura pu se rendre compte qu’elle peut encaisser trois semaines sur un vélo sur de longues distances, et avec un fort dénivelé positif. Maintenant place à quelques jours de repos avant de reprendre le vélo pour finir la saison avec son club en Coupe de France nationale.

Noéline, dans quel état d’esprit êtes-vous à l’arrivée de votre premier Tour de France ?

Je suis soulagée d’être arrivée. Cependant, il persiste une petite pointe de tristesse car demain, chacune va reprendre sa petite vie. C’est donc un sentiment mitigé qui prédomine ce samedi soir, au terme de ce Tour de France.

À l’heure de donner vos derniers coups de pédale, comment avez-vous vécu cette ultime journée sur le vélo ?

Cette dernière étape s’est très bien passée pour moi. Mes proches sont venues m’encourager et me soutenir, ce samedi matin à Montigny-le-Bretonneux. C’était  forcément une journée spéciale car demain on sera dans notre lit et que l’on ne sera pas obligée de se lever et de repartir sur le vélo avec les copines. C’est un peu étrange comme sentiment…

Comment était l’ambiance au sein du groupe ?

Au début, on a fait connaissance à l’occasion d’un week-end de cohésion de groupe avant le grand départ au Pays Basque. Au fur et à mesure, on a appris à se connaître. Et puis, vous savez, on est vite entrées dans le vif su sujet car la montagne est arrivée assez rapidement sur ce Tour de France. On était très soudées face aux différentes difficultés à affronter. Il y avait une ambiance de folie au sein du groupe. Pour ma part, n’étant pas une pure grimpeuse, je craignais de retarder le groupe dans les différentes ascensions. Je leur demandais à chaque fois : « cela ne fait pas trop longtemps que vous m’attendez ». Et elles me répondaient : « ne t’inquiète pas. Il n’y a pas de souci ». Elles ont réussi à me mettre en confiance. Cela me faisait du bien d’être soutenue par toute une équipe comme cela.

« Il y a encore cinq ans, je ne connaissais pas ce projet »

Qu’est-ce-que représente pour vous d’être sur le Tour

C’est magique ! Je n’arrive pas encore à réaliser que je viens de faire le même Tour que les hommes. Peut-être que je vais commencer à y croire dans les prochaines semaines.

Lorsque vous étiez petite, auriez-vous un jour imaginé prendre le départ d’une telle aventure ?

Pas du tout ! Il y a encore cinq ans, je ne connaissais pas ce projet. Lorsque j’ai découvert cette aventure, je ne pensais pas le faire en raison de mon travail. Puis, à force de voir les filles y prendre part, j’ai décidé d’y aller cette année pour vivre une aventure incroyable.

Comment avez-vous apprehendé ce parcours si difficile ?

À la base, je ne suis pas une grimpeuse. Ce n’est pas la première semaine qui me faisait peur mais bien la dernière. Même si s’il y avait moins de kilomètres à parcourir avec le chrono et l’arrivée à Pairs. Au milieu, il fallait franchir le terrible col de la Loze. On avait toutes peur de cette montée. On en a parlé durant deux semaines avant d’y arriver. Une fois au sommet, on se disait qu’on a réussi à le faire. Avant, il aura fallu également escalader le Tourmalket, le col de Marie-Blanque ou encore celui de Joux Plane. Sans oublier le Pays Basque qui n’aura pas été de tout repos. Dès le premier jour, il aura fallu se coltiner une bosse à plus de 20%. C’était un Tour difficile mais on était toutes restées soudées tout au long de cette aventure. Tout cela aura été possible grâce à notre super staff pour rentrer à Paris en un seul morceau.

« C’était chouette de bénéficier de cette effervesce autour du Tour de France »

Vous attendiez-vous à vivre un début d’aventure aussi musclé ?

On est vite entrées dans le vif du sujet sur ce Tour. Comme je vous le disais précédemment, il a fallu gravir une bosse à plus de 20% d’entrée de jeu. Le lendemain, il fallait affronter l’une des étapes les plus longues du Tour avec la côte de Jaizkibel à gravir dans les derniers kilomètres. Finalement, tout s’est bien passé. Ces premières journées sur la Grande Boucle se sont bien enchaînées. Ce qui a été un peu long car on est partie le vendredi pour aller jusqu’au samedi suivant. On avait dû avaler neuf étapes sur cette première partie de l’aventure. Par la suite, c’était un peu plus léger sur a suite du parcours, avec six étapes sur la deuxième et six sur la dernière semaine du Tour. Forcément, on était heureuses d’avoir cette première journée de repos. À cette occasion, certaines ont pu se reposer, d’autres ont pu se baigner ou partir faire une marche. On en avait vraiment toutes besoin après un début aussi difficile sur le vélo.

Sur cette première semaine, avez-vous constaté une certaine effervescence autour de vous ?

C’était un peu moins le cas sur les étapes de plat. Dans les cols, il y avait déjà de nombreux camping-cars. C’était impressionnant ! Il y avait également des tantes à plus de 1 600 mètres d’altitude. Je n’avais jamais vu cela de ma vie. Les spectateurs nous encourageaient dans les différentes ascensions. C’était chouette de bénéficier de cette effervescence autour du Tour de France. Cela nous a redonné beaucoup d’énergie pour franchir ces cols mythiques sur la Grande Boucle.

Comment avez-vous appréhendé la suite de ce parcours ?

Cette première journée nous a fait du bien. Derrière, on a retrouvé de bonnes sensations pour repartir de plus belle sur cette deuxième semaine, avec six étapes à franchir. Durant cette semaine-là, on visité des paysages magnifiques. C’était trop bien !

« Après l’étape du col de la Loze, les jambes ne répondaient plus trop »

Dans cette dernière semaine, le col de la Loze restait le gros morceau à escalader. Qu’est-ce que l’on se dit sur le vélo à l’idée d’affronter cette montée si difficile ?

On se dit qu’on n’avait pas trop le choix. Avant d’arriver au col de la Loze, cette étape avait été infernale avec le col des Saisies (13,4 km à 5,1%), le Cormet de Roselend (19,9 km à 6%) et la côte de Longefoy (6,6 km à 7,5%). Et puis, il a fallu gérer la circulation à gérer jusqu’à Courchevel. Le plus dur restait à faire. Une fois sur la piste cyclable, tu dois t’accrocher car tu ne veux pas décevoir le reste du groupe. Et cela l’a fait en restant concentrée sur le vélo. Une fois au sommet, il restait une petite descente avant d’arriver à l’Altiport de Courchevel, avec une dernière pente à 18% à gravir pour boucler cette terrible étape.

Après cette étape difficile, comment avez-vous abordé cette dernière journée de montagne sur le Tour ?

Pour moi, après l’étape du col de la Loze, les jambes ne répondaient plus trop sur cette dernière journée de montagne. J’ai craqué physiquement dans le Markstein. C’était une montée très longue sur un revêtement qui ne rendait rien. Heureusement, il y avait un accueil de folie pour nous. C’était une ultime opportunité pour nous d’échanger avec le public autour de notre projet avant l’arrivée à Paris.

Qu’allez-vous retirer de ces trois semaines sur le Tour de France ?

Je n’arrive toujours pas à réaliser que je viens de terminer le Tour de France. Je repars de cette aventure avec des certitudes. Je me suis rendue compte que j’avais du mental et que je peux encaisser trois semaines sur le vélo. Vous savez, le corps est une machine surprenante. Tous les matins, je savais que je devais parcourir 180 kilomètres., Et mon corps me pousser à faire les efforts tous les jours. Maintenant place au repos pndant quelques jours avant de reprendre le vélo…

Coralie Demay signe un top 10 à Albi

Cyclisme. Après la huitième place de Célia Le Mouël obtenue la veille à Rodez, c’est au tour de Coralie Demay de décrocher un top 10, ce jeudi sur la cinquième étape du Tour de France femmes avec Zwift courue entre Onet-le-Château et Albi. Une belle occasion pour la Bretonne de retrouver ses sensations à l’approche du dernier week-end musclé sur les routes de cette Grande Boucle féminine.

« On partait avec un objectif au général avec Coralie (Demay). Malheureusement, elle n’est pas au top de sa forme même si elle revient de mieux en mieux », indiquait Célia Le Mouël sur le site internet de DirectVelo. Apparemment, la Morbihannaise semble avoir retrouvé des couleurs, ce jeudi à Albi après un début de Tour très difficile.

Sous les premières chaleurs éprouvées sur ce Tour de France femmes avec Zwift, cette cinquième cinquième entre Onet-le-Château et Albi a été le théâtre d’une bataille de tous les instants. La première échappée, forte de 11 coureuses n’aura jamais compté plus d’une minute d’avance sur le groupe maillot jaune. Derrière, Coralie Demay, la seule représentante des Madeleines, a réussi à suivre les meilleures alors que le peloton principal a volé en éclats dans les trois côtes jalonnant la seconde moitié du tracé.

Lire Aussi : Le classement de l’étape

Profitant du désordre régnant dans le groupe des favorites, réduit à une trentaine d’unités, l’Allemande Ricarda Bauernfeind (Canyon//Sram Racing) a trouvé l’ouverture à 36 kilomètres de l’arrivée. Son audace a payé. La grimpeuse allemande, 23 ans, s’est imposée en solitaire avec 22 secondes d’avance sur un duo composé de Marlen Reusser (Team SD Worx) et Liane Lippert (Team Movistar). Le peloton maillot jaune, dans lequel figure Coralie Demay, termine à 32 secondes de la lauréate du jour. La Bretonne a enfin réalisé une belle journée avec une dixième place à la clé. C’est de bon augure à l’approche de ce dernier week-end musclé sur les routes du Tour de France.

Coralie Demay lâche encore du temps

Cyclisme. Les jours se suivent et se ressemblent pour Coralie Demay sur le Tour de France femmes avec Zwift. Après avoir lâché du temps, la veille à Clermont-Ferrand, la leader de St-Michel-Mavic-Auber 93 a terminé à près de trois minutes de la lauréate du jour, l’Allemande Liane Lippert (Movistar), ce lundi à Mauriac. Et l’addition aurait pu être encore plus salée sans le travail de ses coéquipières sur l’une des étapes les plus difficiles de ce Tour.

« Sur un tracé aussi exigeant, Coralie Demay est une coureuse qui aime lorsque la course est rendue difficile chaque jour. Elle se sent ainsi mieux en mieux sur le vélo », nous confiant sa directrice sportive, Charlotte Bravard. Pour le moment, on cherche encore Coralie Demay. Après avoir lâché près de trois minutes pour son entrée en matière dans ce Tour de France femmes avec Zwift (23 au 30 juillet), la Morbihannaise a de nouveau perdu beaucoup de temps sur cette deuxième étape entre Clermont-Ferrand et Mauriac

Ce lundi, sur l’une des journées les plus difficiles, avec pas moins de six ascensions et un dénivelé positif de 2 500 mètres, la leader de la formation francilienne a coincé dans la Côte des Boissières (3e catégorie), à une quarantaine de kilomètres de l’arrivée à Mauriac. Camille Fahy s’est alors sacrifiée pour elle. Derrière, toute l’équipe s’est mobilisée, excepté Dilyxine Miermont qui a été victime d’une chute sans gravité plus tôt dans la course, pour la ramener à bon port.

Lire aussi : Le classement de l’étape

Une mission réussie puisqu’à l’arrivée Coralie Demay concède un peu moins de trois minutes sur la lauréate du jour, l’Allemande Liane Lippert (Movistar). Un moindre mal. Au classement général, la leader des Madeleines est reléguée à six minutes du maillot jaune, la Belge Lotte Kopecky (SD Worx).

Une équipe St-Michel-Mavic-Auber 93 ambitieuse sur le Tour

Cyclisme. Pour la deuxième année de suite, l’équipe St-Michel-Mavic-Auber 93 sera au départ de la deuxième édition du Tour de France femmes avec Zwift (23 au 30 juillet). Ce dimanche à Clermont-Ferrand, toute la formation francilienne sera mobilisée autour de Coralie Demay pour viser un top 10 ou 15 au classement général.

Cette année, St-Michel-Mavic-Auber 93 n’a rien laissé au hasard à l’heure de débuter cette deuxième édition du Tour de France femmes avec Zwift (23 au 30 juillet) à Clermont-Ferrand. « Nous avons décidé de partir stage pour reconnaître l’intégralité de ce parcours si exigeant. À cette occasion, j’ai pu constater que notre équipe était en excellente condition et que le niveau des filles est assez homogène », prévient la directrice sportive de St-Michel-Mavic-Auber 93, Charlotte Bravard.

Une bonne nouvelle pour la formation francilienne car cette deuxième semble bien plus difficile que celle de l’an passé. « En effet, il y aura du dénivelé sur chaque étape. Ce tracé peut-être à notre avantage. Par exemple, Coralie Demay est une coureuse qui aime lorsque la course est rendue difficile tous les jours. Elle se sent ainsi de mieux en mieux sur le vélo », prévient Charlotte Bravard.

Viser un top 15 au général

Sans trahir de secret, la Morbihannise sera leader pour jouer le classement général. « On vise un top 10 ou 15 avec Coralie. Si on atteint cet objectif, on aura réussi notre Tour de France », précise-t-elle. Même si trois filles feront leur premier Tour, toute l’équipe sera mobilisée autour de Coralie.

« Camille (Fahy), qui avait signé en tant que stagfiaire en 2022, a eu le temps pour prendre ses marques au sein de l’équipe durant les précédents mois. Elle a montré de très bonnes dispositions en montagne. Dilyxine (Miermont) a obtenu sa sélection directe après ses excellents résultats en Australie en dbut de saison et sur le Tour UAE. C’est la belle surprise pour nous cette année. Enfin, Célia Le Mouel  a connu quelques soucis de santé mais elle revient très forte. C’est une super coéquipière. Elle pourra aider au mieux sa leader », évoque-t-elle.

Avec une telle équipe, les Madeleines auront sans doute des idées derrière la tête durant cette semaine de course sur la plus grande course cycliste au monde. « Même si on est une équipe invitée, on a de grosses ambitions sur cette épreuve. On espère que le Tour va sourire aux audacieuses », souligne-t-elle. Maintenant, il n’y aura plus qu’à mettre au fond pour les Madeleines sur cette édition 2023.

Le Parcours 2023 :

23 juillet

Ettape 1 :

Clermont-Ferrand-Clermont-Ferrand (124 km)
24 juillet :

Etape 2 :

Clermont-Ferrand-Mauriac (152 km)
25 juillet :

Etape. 3 :

Collonges-la-Rouge-Montignac-Lascaux (147 km)
26 juillet :

Etape. 4 :

Cahors-Rodez (177 km)
27 juillet :

Etape. 5 :

Onet-le-Château-Albi (126 km)
28 juillet :

Etape. 6 :

Albi-Blagnac (122 km)
29 juillet :

Etape. 7 : L

annemezan-Tourmalet (90 km)
30 juillet :

Et. 8 :

CLM individuel : Pau -Pau (22 km)

La sélection St-Michel-Mavic-Auber 93 :

Sandrine Bideau

Simone Boilard

Coralie Demay

Camille Fahy

Célia Le Mouel

Dilyxine Miermont

Margot Pompanon

Dans la roue des championnes avec Chloé Urbain

Cyclisme. Âgées de 13 à 18 ans, quarante-huit jeunes cyclistes, issues de tous les comités régionaux de la Fédération française de cyclisme (FFC) y compris de celui de la Réunion, vont avoir cette opportunité de participer à la deuxième édition du Tour de France femmes avec Zwift (23 au 30 juillet) grâce à l’opération « Elles arrivent ». Parmi elles, Chloé Urbain (VC Montigny-le-Bretonneux) s’apprête à vivre une expérience incroyable sur la plus grande course cycliste au monde. Durant trois jours, la licenciée du vélo club de Montigny-le-Bretonneux pourra visiter le bus d’une équipe, assister à un briefing d’avant-course, monter sur le podium, en plus d’ouvrir la route quelques heures avant le passage des professionnelles. De quoi se mettre dans la peau de ces championnes.

Qui n’a pas un jour rêvé de participer au Tour de France ! Quarante-huit jeunes cyclistes âgées de 13 à 18 ans, issues de tous les comités régionaux de la Fédération française de cyclisme (FFC) y compris de celui de la Réunion, vont avoir cette chance, à l’occasion de la deuxième édition de la Grande Boucle féminine (23 au 30 juillet). L’opération « Elles arrivent » va leur permettra de vivre le quotidien de ces championnes sur la plus grande course cycliste au monde. Parmi elles, Chloé Urbain (VC Montigny-le-Bretonneux) s’apprête à vivre une expérience incroyable sur les routes du Tour.

« Je suis très fière de de faire partie de cette aventure. Forcément, il y aura un peu de stress au départ mais c’est normal, nous confie Chloé Urbain. Bien évidemment, je regardais la Grande Boucle à la télévision ou j’allais voir les coureurs lorsqu’ils passaient près de chez moi. Pour moi, cette épreuve restait réservée aux professionnelles. Je n’aurais jamais un jour pensé être sur le Tour. » Cette fois-ci, la collégienne, qui va souffler ses quatorze printemps en août prochain, y sera et a hâte d’y être.

Un rêve rendu possible grâce à son papa, Alexandre. « Je n’étais pas au courant de cet appel à projet lancé par la Fédération française de cyclisme (FFC). C’est mon père qui m’en a parlé. Il m’a alors inscrite car il savait que ceal allait me faire plaisir comme cadeau d’anniversaire », sourit-elle.

Réparties en deux groupe de vingt-quatre participantes, la jeune fille, qui pratique le VTT depuis son entrée au CP au sein du club des Renards du Manet, sera présente uniquement sur les trois premières étapes entre Clermont-Ferrand et Montignac-Lascaux. Le deuxième se stage aura lieu sur les étapes 5, 6 et 7.

Alexandre Urbain : « Chloé va pouvoir vivre une expérience incroyable »

« Comme elle est minime, Chloé ne pouvait postuler qu’au premier stage, comme nous l’explique son père, Alexandre Urbain. Je vais la descendre samedi à Clermont, ville hôte du grand départ du Tour de France femmes avec Zwift. Ensuite, elle va être prise en charge par les équipes de l’opération « Elles arrivent ». Comme j’ai la chance d’avoir de la famille sans la région. Je vais essayer de la suivre durant ces trois jours avant de la récupérer mardi à l’arrivée de à Montignac-Lascaux. »

Étant un ancien cycliste, Alexandre est fière de voir sa fille sur les route du Tour. « je suis très heureux de pouvoir partager ce moment avec ma fille. Je suis super content pour elle de la voir sur cet événement », se réjouit-il pour elle. Avant d’jouter. « Même si elles ne font pas la compétition, elles sont considérées comme la 23e équipe sur le Tour de France femmes avec Zift. Chloé va pouvoir vivre une expérience incroyable ».

À la découverte du monde professionnel

Durant ces trois jours, la jeune fille, qui a démarré le cyclisme sur route depuis seulement un mois, pourra fendre la foule massée sur le bord des routes sur une quarantaine de kilomètres, quelques heures avant le passage des pros. Et pourquoi pas faire naître des vocations auprès des jeunes générations. « C’est chouette d’ouvrir la route. J’espère qu’en nous voyant, nous les jeunes, sur le bord des routes cela donnera envie aux petites filles de se mettre au vélo », pressent-elle.

En plus d’ouvrir la route et d’inspirer les générations futures, elle pourra ainsi échanger avec des personnalités du monde du cyclisme, discuter avec les coureuses du peloton professionnel. Sans oublier la découverte du bus d’une équipe professionnelle ou encore la possibilité d’assister au briefing d’avant-course.

Et puis, le moment ultime de la journée, et pas des moindres : la montée sur le podium. De quoi se mettre vraiment dans la peau des vainqueures d’étapes et porteuses de maillots distinctifs. Et qui sait, dans quelques années, Chloé Urbain s’y verrait bien en jaune s’y voir en jaune sur le Tour de France femmes avec Zwift.