Tous en selle : Jeanne Le Pêcheur tient le haut de l’affiche

À seulement 19 ans, Jeanne le Pêcheur se raconte dans un film documentaire qui sera projeté ce vendredi soir au Grand Rex à Paris, à l’occasion du festival Tous en Selle. Atteinte d’une infirmité motrice cérébrale, cette passionnée de sport, qui pratique le handbike sur route depuis quatre ans au sein de la section handisport du VCESQY Team Voussert (Yvelines), s’est fixé l’objectif de sa vie : celui de participer aux Jeux Paralympiques de Paris en 2024. Le rendez-vous est pris pour Jeanne Le Pêcheur.

Fort de son succès des deux premières éditions, « Tous en selle » fait son retour au Grand Rex à Paris. Ce vendredi les fans de vélo et de cinéma pourront passer une belle soirée. Durant près de trois heures, neuf films documentaires d’une durée allant de trois à vingt minutes seront diffusés sur le plus écran au monde.

À travers ces images, de nombreuses d’autres pratiques du vélo telles que le VTT, le vélo de route, le handbike, le VAE, et le Gravel seront mises à l’honneur. Ce sera surtout l’occasion de découvrir de magnifiques histoires au parcours de vie hors du commun.

Parmi elles, Jeanne Le Pêcheur impose le respect. À seulement 19 ans, la jeune femme, atteinte d’une infirmité motrice cérébrale, a accepté son handicap grâce au sport. Depuis quatre ans, elle pratique le para-cyclisme dans la discipline handbike au sein de la section handisport du VCESQY Team Voussert (Yvelines).

Aujourd’hui, elle voit déjà plus loin. La jeune femme, qui étudie à l’université de Saint-Quentin-en-Yvelines, rêve de performer au plus haut niveau. Elle met ainsi toutes les chances de son côté pour y parvenir. Car la coureuse cycliste handisport s’est fixé un nouveau défi : celui de participer aux Jeux Paralympiques de Paris en 2024 Jeanne Le Pêcheur prend date avec l’avenir…

Le Programme de la soirée :

Le Tour du SLAC

Accordez vos vélos

Home Sweet Home

Jeanne on the Road

On se nachav’ à la Ciotat

Namibia

Avec les toqués du KOM : Bienvenue dans la galaxie parisienne de la Strava Wars

Le TDF d’Ofé

The Rise of Hodgy

Coralie Demay offre enfin une première victoire pour St-Michel-Auber 93

Quelle fin de semaine en apothéose pour St-Michel-Auber 93 ! Après de nombreux podiums obtenus cette saison, Coralie Demay a enfin levé les bras, ce lundi à l’occasion de la septième est dernière étape du Tour cycliste féminin international de l’Ardèche (TCFIA). Grâce à cette belle victoire, la Bretonne, 29 ans, a remporté le maillot de la meilleure grimpeuse. Au classement général, Demay termine septième à près de six minutes de la gagnante de cette 20e édition, l’Allemande Antonia Niedermaier (Canyon // SRAM Generation).

Les Madeleines commençaient à se demander si elles n’étaient pas maudites ! Depuis le début de la saison, les filles de Saint-Michel-Auber 93 tournaient autour de cette première victoire. Il aura fallu attendre ce lundi 12 septembre sur la septième et dernière étape du Tour cycliste féminin international de l’Ardèche (TCFIA)pour pour enfin voir Coralie Demay lever les bras sur une course internationale.

« Je suis vraiment contente d’offrir cette victoire à l’équipe. On tourne autour depuis un moment, avec beaucoup de podiums mais ce succès nous manquait. A titre personnel, lever les bras après 3 années, ça fait du bien. Cela concrétise ma saison », a expliqué Coralie Demay sur les réseaux sociaux de la formation francilienne.

Lire Aussi : Le Classement complet du TCFIA

Deuxième sur la Classique Morbihan, le 13 mai, et le 7 août sur la dernière étape du Tour des Pyrénées à Lourdes, la Morbihannaise, âgée de 29 ans, espérait retrouver le chemin de la victoire. Pour trouver trace de son dernier succès sur la route, il faut remonter au 18 août 2019.

En s’imposant en solitaire à Privas, la Bretonne a rompu avec le signe indien. À cette occasion, la sociétaire de St-Michel-Auber 93 en a profité pour remporter le classement de la meilleure grimpeuse.

Au général, la Bretonnetermine septième à près de six minutes de la lauréate de cette 20e édition, l’Allemande Antonia Niedermaier (Canyon // SRAM Generation). Cela reste tout de même de bon augure pour cette fin de saison avec en ligne de mire les championnats du monde de cyclisme sur route qui auront lieu du 18 au 26 septembre en Australie.

Camille Fahy, déjà toute d’une grande

Arrivée en tant que stagiaire au sein de St-Michel-Auber 93, le 1er août dernier, Camille Fahy a réussi ses grands débuts chez les professionnelles. Sur le Tour des Pyrénées, la jeune femme, âgée de 19 ans, a couru à la perfection, avec à la clé d’excellents résultats personnels. De quoi lui donner beaucoup de confiance pour la suite de la saison avec les Madeleines.

C’est un peu le saut dans l’inconnu pour Camille Fahy. Même si la jeune femme, âgée de 19 ans, avait déjà pris part à des courses internationales comme sur l’Alpes Grésivaudan Classic et le CIC Mont Ventoux dénivelé challenges avec l’équipe de France, elle va découvrir un tout autre univers avec St-Michel-Auber 93.

Arrivée en tant que stagiaire au sein de la formation francilienne (Continental Pro), à compter du 1er août, Fahy piaffait d’impatience à l’idée de se lancer dans le grand bain avec les Madeleines.

« Lorsque j’ai intégré l’équipe francilienne, j’ai connu par la même occasion mon programme de course. Je savais que le Tour féminin international des Pyrénées serait ma première épreuve UCI avec St-Michel-Auber 9. J’avais hâte de d’y être car j’avais très envie de savoir de voir comment les choses se passent chez les professionnelles », nous confie-t-elle.

Pour ses grands débuts en terres pyrénéennes, elle avait un rôle bien défini au sein des Madeleines. « Sur chaque début d’étapes, j’avais pour mission d’être devant. On communiquait entre nous via les oreillettes et on se répartissait les rôles. Je devais aussi rester auprès de Coralie Demay pour la replacer au sein du peloton. Bien sûr, on se devait de faire une course d’équipe avant de penser à mes performances personnelles. Elles viendront naturellement », précise-t-elle.

Elles sont venues grâce à ce travail d’équipe. Malgré un contre-la-montre par équipes compliqué, en raison d’un souci mécanique, Camille a réalisé un top 20 sur l’étape difficile lors de l’arrivée au sommet du col du Soulor, le samedi, et un top 10 le lendemain sur la dernière journée de course à Lourdes. « Je suis un peu surprise d’avoir réalisé de telles performances sur cette épreuve. Je ne m’attendais pas à être à ce niveau-là aussi vite », souffle-t-elle.

Direction les Championnats de France de l’Avenir

De quoi lui donner beaucoup de confiance sur les prochaines courses professionnelles sous ses nouvelles couleurs. En attendant, Camille sera présente à Saint-Martin-de-Landelles (Manche) pour y disputer les Championnats de France de l’Avenir (9 au 13 août), avec son comité régional du Grand Est. Ce mercredi, sur la course en ligne des espoirs, la jeune femme va devoir la jouer malin face à l’armada bretonne.

« Sur une course d’un jour, il ne faudra pas commettre d’erreurs tactiques et être en forme physiquement. Vous savez lorsque l’on vient à un championnat de France, c’est pour aller chercher le titre national ou au moins un podium. Il faut être ambitieuse, je le pense », prévient-elle. Une chose est sûre, on n’a pas fini d’entendre parler de Camille Fahy.

Simone Boilard aime toujours les Madeleines

Arrivée à l’automne dernier, Simone Boilard a décidé de prolonger l’aventure avec St-Michel-Auber 93 jusqu’en 2023, a-t-on appris, ce dimanche en marge de l’arrivée du Tour de France femmes avec Zwift au sommet de la Super Planche des Belles Filles. La Canadienne, âgée de 22 ans, pourra continuer à faire progresser l’équipe vers le plus haut niveau international.

Ce dimanche soir, au sommet de la Super Planche des Belles Filles, Simone Boilard pouvait avoir le sourire. La Canadienne, âgée de 22 ans, vient de boucler son premier tour de France avec la clé une onzième place au classement du mailot blanc de la meilleure jeune. Pour combler son bonheur, la Québécoise a officialisé sa prolongation de contrat avec St-Michel-Auber 93 jusqu’en 2023.  

Arrivée à l’automne 2021 en région parisienne, Simone avait choisi les Madeleines pour son côté familial. Un aspect important pour elle afin d’être épanouie sur le vélo. « Cette année, l’équipe m’a accueilli à bras ouverts après des années de malchances. Tout de suite, j’ai pu bénéficier d’un environnement familier pour entamer ma première saison en Europe. Déjà en une demi saison, j’ai connu des hauts et des bas, et j’ai pu compter sur leur soutien à chaque fois », précise-t-elle dans un communiqué publié par la formation francilienne.

Déjà un statut de leader ?

Pour ses débuts en Continental Pro, Simone a signé de belles performances. La plus marquante restera sans doute son top 10, fin mai sur la RideLondon Classic (manche du calendrier World Tour, Ndlr). Quelques semaines plus tôt, la championne du Canada espoirs avait obtenu un top 15 (12e) sur le Bretagne Ladies Tour Ceratizit. De bon augure avant le Tour de France. 

De quoi faire des étincelles sur l’une des plus grandes courses au monde. Durant cette semaine de course, Simone aura assumé son rôle de leader à la perfection sur ses jeunes épaules. 

« Après avoir pris part  à plusieurs belles courses, on aura plus d’expérience et les bons résultats viendront plus naturellement pour les Madeleines. 2023 sera encore une saison d’apprentissage pour moi. J’ia déjà hâte d’y être »,prévient-elle.

Construire une équipe autour de Simone Boilard

Considérée comme l’une des cartes maîtresses de l’effectif de St-Michel-Auber 93, Simone tentera de confirmer sous ses couleurs des Madeleines. « C’est un gage de confiance qu’elle reste parmi nous. On essaiera de faire encore mieux l’année prochaine autour d’elle », se réjouit sa directrice sportive, Charlotte Bravard.

En effet, St-Michel-Auber 93 veut coninuer à grandir pour atteindre le plus haut niveau international avec Simone à ses côtés. « C’est une vraie satisfaction que Simone fasse confiance à la structure pour l’année prochaine. 2023 sera une année de fin d’apprentissage du haut niveau. Sa signature va lui permettre d’avoir un rôle de leader avec une équipe solide autour d’elle », annonce le manager général de St-Michel-Auber 93, Stéphane Javalet. Rendez-vous en 2023 pour voir Simone Boilard tout casser…

Coralie Demay finit son Tour sur une belle note

Quel numéro réalisé par Coralie Demay, ce dimanche sur la dernière étape de ce Tour de France femmes avec Zwift. Au sommet de la Super Planche des Belles Filles. La Bretonne a pris une belle 17e place à moins de cinq minutes de la gagnante du jour la Néerlandaise Annemiek Van Vleuten (Team Movistar). Grâce à ce bon résultat, la Bretonne termine 24e au classement général. Le Tour est donc réussi pour Coralie Demay et toutes les filles de St-Michel-Auber 93.

Toutes les bonnes choses ont une fin ! Après une semaine de course, Coralie Demay et ses partenaires de St-Michel-Auber 93, encore au complet au moment d’aborder cette ultime étape entre Dure et la Super Planche des Belles Filles. Une belle occasion pour elles de terminer ce Tour sur une belle note.

Mission accomplie puisque la Bretonne, âgée de 29 ans, a réalisé une dernière journée de folie avec à la clé une belle 17e place au sommet de la Super Planche des Belles Filles. La Bretonne finit cette journée épuisée mais heureuse d’avoir bouclé ce Tour de France femmes avec Zwift.

Lire Aussi : Le Classement

« Un peu fatiguée mais quel bonheur d’être là ! C’était magique d’avoir autant de monde sur le bord de la route. Même si cela n’enlève pas la douleur dans les ascensions, les encouragements dans les bosses et dans le final vous portent. C’était une ambiance incroyable. Maintenant, qu’on y a pris goût, on a envie de voir cela à chaque fois sur les autres courses de la saison », raconte-t-elle devant les caméras de France Télévisions.

Ce dimanche, Coralie Demay a voulu profiter de ce public jusqu’au dernier mètre sur les routes du Tour de France femmes avec Zwift. La Bretonne a voulu, encore une fois, avoir un coup d’avance sur toutes les autres concurrentes du peloton international.

Profiter de la ferveur populaire

Partie dans l’échappée du jour, la sociétaire de St-Michel-Auber 93 aura réussi à se dépouiller dans les différentes ascensions avant d’être revue par le groupe des favorites au général à quelques encablures de l’arrivée au sommet de la Super Planche des Belles Filles. La Morbihannaise aura terminé à son rythme et poussée par tout le public français dans les passages à 20 et 24%.

Coralie pouvait avoir le sourire une fois la ligne d’arrivée franchie à un peu plus de quatre minutes de la Néerlandaise Annemiek Van Vleuten (Team Movistar), et qui s’adjuge par la même occasione ce Tour de France.

Coralie Demay : « On peut être fières de nous »

De son côté, Coralie Demay termine 24e au classement général. Sa coéquipière, Simone Boilard, termine aux portes du top 10 (11e) du classement du maillot blanc de la meilleure jeune. Durant cette semaine, on aura vu St-Michel-Auber 93 tous les jours à l’avant.

« Comme on était une équipe invitée, on a toujours essayé d’avoir un coup d’avance et d’être à l’attaque tous les jours. On avait à cœur de montrer que l’on avait notre place. On a bien travaillé. On progresse. Durant cette épreuve, on avait un beau collectif pour emmener Simone sur les étapes pour les sprinteuses. On était toujours bien placées au sein du peloton. Pour ma part, je ne suis pas une pure grimpeuse mais sur le Tour on se surpasse.

« Comme on était une équipe invitée, on a toujours essayé d’avoir un coup d’avance et d’être à l’attaque tous les jours. On avait à cœur de montrer que l’on avait notre place. On a bien travaillé. On progresse. Durant cette épreuve, on avait un beau collectif pour emmener Simone sur les étapes pour les sprinteuses. On était toujours bien placées au sein du peloton. Pour ma part, je ne suis pas une pure grimpeuse mais sur le Tour on se surpasse. On peut être fières de nous », rappelle Demay. On n’a pas fini d’entendre parler de St-Michel-Auber 93…