Une équipe St-Michel-Mavic-Auber 93 ambitieuse sur le Tour

Cyclisme. Pour la deuxième année de suite, l’équipe St-Michel-Mavic-Auber 93 sera au départ de la deuxième édition du Tour de France femmes avec Zwift (23 au 30 juillet). Ce dimanche à Clermont-Ferrand, toute la formation francilienne sera mobilisée autour de Coralie Demay pour viser un top 10 ou 15 au classement général.

Cette année, St-Michel-Mavic-Auber 93 n’a rien laissé au hasard à l’heure de débuter cette deuxième édition du Tour de France femmes avec Zwift (23 au 30 juillet) à Clermont-Ferrand. « Nous avons décidé de partir stage pour reconnaître l’intégralité de ce parcours si exigeant. À cette occasion, j’ai pu constater que notre équipe était en excellente condition et que le niveau des filles est assez homogène », prévient la directrice sportive de St-Michel-Mavic-Auber 93, Charlotte Bravard.

Une bonne nouvelle pour la formation francilienne car cette deuxième semble bien plus difficile que celle de l’an passé. « En effet, il y aura du dénivelé sur chaque étape. Ce tracé peut-être à notre avantage. Par exemple, Coralie Demay est une coureuse qui aime lorsque la course est rendue difficile tous les jours. Elle se sent ainsi de mieux en mieux sur le vélo », prévient Charlotte Bravard.

Viser un top 15 au général

Sans trahir de secret, la Morbihannise sera leader pour jouer le classement général. « On vise un top 10 ou 15 avec Coralie. Si on atteint cet objectif, on aura réussi notre Tour de France », précise-t-elle. Même si trois filles feront leur premier Tour, toute l’équipe sera mobilisée autour de Coralie.

« Camille (Fahy), qui avait signé en tant que stagfiaire en 2022, a eu le temps pour prendre ses marques au sein de l’équipe durant les précédents mois. Elle a montré de très bonnes dispositions en montagne. Dilyxine (Miermont) a obtenu sa sélection directe après ses excellents résultats en Australie en dbut de saison et sur le Tour UAE. C’est la belle surprise pour nous cette année. Enfin, Célia Le Mouel  a connu quelques soucis de santé mais elle revient très forte. C’est une super coéquipière. Elle pourra aider au mieux sa leader », évoque-t-elle.

Avec une telle équipe, les Madeleines auront sans doute des idées derrière la tête durant cette semaine de course sur la plus grande course cycliste au monde. « Même si on est une équipe invitée, on a de grosses ambitions sur cette épreuve. On espère que le Tour va sourire aux audacieuses », souligne-t-elle. Maintenant, il n’y aura plus qu’à mettre au fond pour les Madeleines sur cette édition 2023.

Le Parcours 2023 :

23 juillet

Ettape 1 :

Clermont-Ferrand-Clermont-Ferrand (124 km)
24 juillet :

Etape 2 :

Clermont-Ferrand-Mauriac (152 km)
25 juillet :

Etape. 3 :

Collonges-la-Rouge-Montignac-Lascaux (147 km)
26 juillet :

Etape. 4 :

Cahors-Rodez (177 km)
27 juillet :

Etape. 5 :

Onet-le-Château-Albi (126 km)
28 juillet :

Etape. 6 :

Albi-Blagnac (122 km)
29 juillet :

Etape. 7 : L

annemezan-Tourmalet (90 km)
30 juillet :

Et. 8 :

CLM individuel : Pau -Pau (22 km)

La sélection St-Michel-Mavic-Auber 93 :

Sandrine Bideau

Simone Boilard

Coralie Demay

Camille Fahy

Célia Le Mouel

Dilyxine Miermont

Margot Pompanon

Marion Bunel

Cyclisme. Auteure d’une très belle saison, la normande Marion Bunel (VC Lisieux), actuellement troisième du classement individuel de la Coupe de France National 1, portera les couleurs de St-Michel-Mavic-Auber 93 à compter du 1er août en tant que stagiaire. Une belle occasion pour elle de faire ses preuves au sein de cette équipe professionnelle.

À seulement 18 ans, Marion Bunel réalise la meilleure saison de sa jeune carrière. Régulière en Coupe de France, elle occupe ainsi actuellement la troisième place du classement général individuel. Grâce à ces bons résultats, la licenciée du VC Lisieux a tapé dans l’oeil des équipes professionnelles. La Normande a décidé de s’engager comme stagiaire, à partir du 1er août au sein de la formation St-Michel-Mavic-Auber 93 (Continental Pro).

À la découverte d’un nouveau monde

Selon nos confrères de Oues-France, des contacts avaient été pris entre la directrice sportive de la formation francilienne, Charlotte Bravard, et la Normande, début juin, à la suite de sa deuxième place sur la BayWa.re Classiqueà Saint-Bonnet-de-Bellac (Haute-Vienne). Bien évidemment, Bunel avait déjà fait son choix.

« Je suis très heureuse de rejoindre St Michel – Mavic – Auber 93 en tant que stagiaire à partir du 1er août. Ce sera pour moi l’occasion de découvrir l’équipe, le peloton professionnel et prendre de l’expérience. St-Michel-Mavic -Auber 93 est une formation que j’affectionne et que je suis depuis longtemps. C’est une équipe solide avec un état d’esprit qui me plaît. Elle est très bien structurée et participe aux plus belles courses… J’ai hâte de commencer cette expérience », a-t-elle réagi sur les réseaux sociaux de la formation francilienne.

D’ici là, Marion Bunel va découvrir un nouveau monde au sein des Madeleines, à l’exception des Championnats de France de l’avenir disputés du 2 au 6 août dans les Côtes d’Armor. La Normande va apprendre pas à pas son nouveau métier de coureuse professionnelle. Et pourquoi pas s’imposer sur le long terme avec St-Michel-Mavic-Auber 93.

Coralie Demay, toute proche de remporter le Bretagne Ladies Tour

Après avoir décroché deux podiums cette semaine en terres bretonnes, Coralie Demay était en passe de remporter le Bretagne Ladies Tour ! Malheureusement, ce samedi, la coureuse de St-Michel-Mavic-Auber 93 a échoué à seulement dix-sept secondesde la lauréate, l’Australienne Grace Brown (FDJ-Suez-Futuroscope).

17 sec,des. C’est beaucoup et si peu à la fois ! Ce samedi, Coralie Demay pourra peut-être se dire qu’elle a perdu le Bretagne Ladies Tour Ceratizit avec un si faible écart. Mais la coureuse de St-Michel-Mavic-Auber 93 peut se dire également se dire que l’Australienne Grace Brown était la plus forte sur cette épreuve bretonne.

Peu habituée à jouer le classement général, Demay aura tout tenté sur cette cinquième et dernière étape du Bretagne Ladies Tour Ceratizit entre Plouharnel et Saint-Jean-Brévelay (127,7 km). Elle termine 15e d’un sprint remporté par sa compatriote Valentine Fortin (Cofidis). Malgré ce résultat, Demay a réalisé une belle semaine en terres bretonnes.

Lire Aussi : Le classement général

Quelques jours plus tôt, la Française avait pris une belle troisième place mardi dernier au terme de cette première étape à Kerbouan (Finistère). Deux jours plus tard, la coureuse de la formation francilienne avait décroché un nouveau podium sur le contre-la-montre disputé à Plouay (Morbihan).

Un excellent résultat qui propulse Coralie Demay à la deuxième place du classement général, à dix-sept secondes de l’Australienne Grace Brown (FDJ-Suez-Futuoscope) à deux jours du terme de ce Bretagne Ladies Tour Ceratizit. Un écart qu’elle n’aura jamais réussi à combler sur ces deux dernières étapes. La Morbihannaise peut avoir le sentiment du devoir accompli au terme de cette épreuve. De bon augure à quelques semaines du Tour de France femmes avec Swift (23 au 30 juillet)..

Paris-Roubaix : Marion Borras si proche de l’exploit

Sous ses nouvelles couleurs de St-Michel-Mavic-Auber 93, Marion Borras aura tenté le tout pour tout pour remporter cette troisième édition du Paris-Roubaix Femmes avec Zwift. Malheureusement, la coursière de la formation francilienne doit se contenter de cette cinquième place. Devant, la victoire est revenue à la Canadienne Alison Jackson (EF Education-TIBCO-SVB), ce samedi au terme des 145, 4 kilomètres courus entre Denain et le vélodrome de Roubaix (Nord).

Il ne lui aura manqué que quelques mètres pour aller chercher l’une des plus belles victoires de sa carrière sur la Reine des classiques. Ce samedi, sur la troisième édition de Paris-Roubaix Femmes avec Zwift, courue des 145, 4 kilomètres courus entre Denain et le vélodrome de Roubaix (Nord), Marion Borras a tout tenté mais doit se contenter d’une magnifique cinquième place.

« Je savais que tout le monde était dans le dur physiquement. À la fin, on n’était plus assez nombreuses pour rouler. Cependant, il fallait continuer à le faire sinon le groupe des favorites ne rentrent sur nous. J’aurais sans doute dû patienter un peu avant de lancer mon sprint mais j’ai voulu jouer le tout pour le tout sur le vélodrome de Roubaix. Malheureusement, cela ne l’a pas fait pour le podium », explique-t-elle au micro de France Télévisions.

Marion Borras prend la bans la bonne échappée

Certes, il n’y a pas la victoire au bout, mais Marion Borras n’a aucun regrets à avoir sur cette course. Partie dans l’échappée, qui au final sera la bonne, l’Iséroise ne s’attendait pas à vivre une telle journée dans l’Enfer du Nord. Et cette belle aventure aurait pu s’arrêter après avoir crevé dans le secteur de Mons-en-Pévèle.

« Honnêtement, à ce moment-là j’ai cru que c’était fini. Mais je n’ai rien voulu lâcher en me disant que de toute façon, je n’avais rien à perdre. Au pire, je ne rentrais jamais et je retournais dans le peloton. Finalement, j’ai réussi à reprendre beaucoup de temps dans les secteurs pavés. À chaque fois, je revenais au cul des voitures, qui me gênaient. Purée, c’était frustrant… J’avais envie de les pousser (sourire). Puis, j’ai enfin revu les filles devant et ça m’a aidée à garder le cap. Une fois que je suis revenue, j’ai eu besoin de souffler alors je n’ai plus trop coopéré », raconte-t-elle sur le site internet de DirectVélo.

Heureusement pour elle, le groupe des favorites n’arrivera jamais à faire la jonction sur cette échappée. Malheureusement, Marion Borras aura sans doute payé dans le final tous ses efforts consentis pour rentrer sur la tête de course après sa crevaison. Dans les derniers mètres, Alison Jackson s’est imposée au sprint au terme des 145, 4 kilomètres de course devant l’Italienne Katia Ragusa (Liv Racing TeqFind) et la Belge Marthe Truyen (Fenix-Deceuninck). La Canadienne succède à la Transalpine Elisa Longo Borghini (Trek-Segafredo) au palmarès de cette épreuve. De son côté, Marion prend une belle cinquième place et n’oubliera pas de si tôt cette journée sur les pavés du Nord.

Transferts : Roxane Fournier, de retour au bercail

Dix ans après son départ, Roxane Fournier est de retour à la maison ! Pressentie pour intégrer le projet B2B Hôtels-KTM, qui ne verra pas le jour finalement, la sprinteuse tricolore, âgée de 31 ans, s’est engagée avec St-Michel-Mavic-Auber 93 pour la saison prochaine. Un vrai retour aux sources pour la native du Val d’Oise.

Il y a dix ans, Roxane Fournier remportait ses premières courses sur la scène internationale avec l’équipe d’Aubervilliers, qui aujourd’hui s’appelle St-Michel-Mavic-Auber 93. Pressentie pour rejoindre l’équipe B&B Hôtels-KTM dirigée par Jérôme Pineau, qui ne verra finalement pas le jour, la sprinteuse tricolore, âgée de 31 ans, a décidé de s’engager la saison prochaine avec la formation francilienne évoluant en Continental Pro. Histoire de boucler la boucle avec les Madeleines.

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