Entre 2016 et 2020, le taux de volume horaire pour les retransmissions de sport féminin à la télévision était compris entre 16 et 20%. En 2021, elle atteint seulement 4,8%. Alors que chez les compétitions masculines représentent plus de 74%, a-t-on appris ce jeudi 26 janvier au siège de L’Arcom est l’Autorité publique française de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (ARCOM), pour le lancement de l’opération « Sport Féminin Toujours » (30 janvier au 5 février). Pour Aurélie Bresson, la présidente de la Fondation Alice Milliat, l’optimisme peut être de rigueur malgré une situation catastrophique. Aurélie a conscience du chemin qu’il reste à parcourir mais voit également de nombreuses femmes prendre la parole, oser et s’engager pour mettre en avant le sport féminin. Et ce qui est encourageant, c’est de voir les médias radios et TV jouent de plus en plus le jeu. Peut-être que dans dix ans, on aura atteint la parité en terme de médiatisation.
Aurélie, vous venez d’être réélue à la tête de la Fondation Alice Milliat, qu’est-ce que cela représente pour vous ?
Pour moi, c’est la continuité de mes actions. En deux ans de mandats à la tête de la Fondation Alice Milliat, on a constaté une accélération de tous les enjeux liés au développement de la fondation. Évidemment, le fait de devenir présidente m’a permis de m’affirmer mais surtout de faire grandir la cause. Pour le coup, cela va être une vraie continuité d’actions jusqu’aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, et peut-être après…
Quels vont être vos dossiers prioritaires dans les semaines à venir ?
Le prochain événement sera « Les Sportives en Lumière » qui aura lieu à Nice avec le soutien du Musée national du sport. Cette année, le Groupe L’Équipe s’associe à nous pour mettre en avant toutes les productions audiovisuelles autour du sport féminin. On continue de lancer notre challenge connecté depuis sept ans. On essaye d’obtenir plus de collaboration avec les médias et les institutions. Par exemple, on travaille avec le comité d’organisation de Paris 2024 sur la visibilité des équipements sportifs. Aujourd’hui, 90% des infrastructures sportives ne portent pas de noms genrés. Cela passe par plus d’équipements avec le nom d’une sportive car tous les week-ends, que ce soit dans un gymnase ou dans une piscine, c’est ce nom que l’on va retenir le plus souvent. Car mon credo reste donc de rendre visible les invisibles.
Parmi ces dossiers, on retrouve les États généraux du sport féminin, ou des événements de réseaux comme celui organisés à Nantes. Peut-on dire que la place des femmes dans le sport a progressé depuis une décennie ?
En dix ans, on ne peut pas dire qu’il n’y a eu aucun progrès. On a constaté une libération de la parole ou l’émergence de sujets autour de la maternité. Sans oublier le retour des compétitions mixtes et plus d’attentes en terme d’information autour de certaines thématiques du sport féminin. La recherche évolue mais on a toujours besoin de se réunir. Si on fait le point tous les dix ans, cela veut dire que les choses n’avancent pas. Pour le coup, c’était intéressant d’avoir deux événements qui se complètent dans l’écosystème du sport féminin. À Bourges, on avait un travail académique alors qu’à Nantes, on était davantage orienté sur l’aspect sponsoring et business autour de la pratique sportive féminine. On a besoin de ce genre d’événement pour dire ce qui n’a pas fonctionné ou ce qui devrait fonctionné afin de redonner de l’énergie pour ceux, qui ne sont pas si nombreux que cela, à se battre pour cette cause. Notre objectif est de fédérer au maximum autour du sport féminin afin d’aller le plus vite et le plus loin possible pour plus d’équité.
Supportrice inconditionnelle du Paris Saint-Germain, Léna Jennequin a tapé dans l’œil du PSG. Passionnée de vidéo et de football, la jeune fille âgée de 16 ans vient de réaliser son tout premier documentaire « Face à leur destin » sur le club parisien. Ce dernier met en lumière la vie quotidienne de quatre espoirs de son centre de formation.
Léna Jennequin se voyait déjà en haut de l’affiche. Depuis son plus jeune âge, la jeune femme rêvait de devenir réalisatrice. Aujourd’hui, le rêve est devenu réalité en réalisant la série-documentaire « Face à leur destin » pour le Paris Saint-Germain.
Originaire de l’Essonne, Julie Langlois, âgée de 27 ans, va prendre part à son premier Tour de France, ce jeudi 30 juin avec le projet Donnons des elles au vélo j-1. Pour cette passionnée de sport, qui s’est mise au vélo il y a un peu moins de deux ans, son objectif sera de « donner envie à des femmes de se mettre au vélo et militer pour l’égalité hommes-femmes » durant ces trois semaines sur les routes de France.
Le 21 mai dernier, Julie Langlois, 27 ans, a participé à son premier Brevet des randonneurs mondiaux (BRM) 100% féminin « 200 Nanas sur 200 km ». Une occasion pour la jeune femme de peaufiner sa préparation pour le Tour de France. Désormais, il lui fallait encore patienter quelques semaines pour y être. C’e jeudi 30 juin, au départ de Meaux (Seine-et-Marne), c’est enfin parti pour cette huitième édition du projet Donnons des elles au vélo j-1.
Pour cette passionnée de sport , originaire de l’Essonne, ce sera sa grande première. Il y a encore moins de deux ans, celle qui travaille aujourd’hui en Suisse dans la recherche médicale sur les maladies neurodégénératives pour une entreprise pharmaceutique ne pratiquait même pas le vélo. Il aura fallu attendre pour le confinement pour qu’elle s’y mette.
« Je me suis donc mise à faire du vélo tous les jours pour découvrir les alentours et m’occuper pendant ces mois difficiles. Depuis, j’ai toujours envie de faire de plus en plus de kilomètres pour visiter, partager des moments de convivialité avec d’autres cyclistes », explique-t-elle dans une interview publiée sur le site officiel de Donnons des elles au vélo j-1.
Plus de 50 000 mètres de dénivelés positifs à avaler
Durant trois semaines, Julie va en manger des kilomètres avec les huit autres filles de Donnons des Elles au Vélo. Au programme, les cyclistes parcourront trois étapes du Tour de France femmes avec Zwift et les dix-huit du parcours masculin. Au programme, ce sera plus de 50 000 mètres de dénivelés positifs à avaler au terme de cette édition. Un vrai calvaire pour celles qui n’aiment pas quand la route s’élève…
« Ce sont les 50 000 mètres de dénivelés positifs à gravir qui m’effraient particulièrement. En effet, j’ai l’habitude de la longue distance mais sur des parcours plutôt plats. Etant originaire de la région parisienne et ayant commencé le vélo en Belgique, on peut dire que je ne suis pas habituée aux étapes de montagne », avoue-t-elle.
Délivrer la bonne parole
Pas d’inquiétude à avoir ! En cas de difficulté, Julie, qui est toujours de bonne humeur, pourra compter sur ses coéquipières pour aller au bout d’elle-même. Car l’essentiel sera sans doute ailleurs. Durant ces trois semaines, Julie espère bien délivrer la bonne parole sur les routes de France.
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Julie Langlois part à la conquête du Tour
Originaire de l’Essonne, Julie Langlois, âgée de 27 ans, va prendre part à son premier Tour de France, ce jeudi 30 juin avec le projet Donnons des elles au vélo j-1. Pour cette passionnée de sport, qui s’est mise au vélo il y a un peu moins de deux ans, son objectif sera de promouvoir
Le 21 mai dernier, Julie Langlois, 27 ans, a participé à son premier Brevet des randonneurs mondiaux (BRM) 100% féminin « 200 Nanas sur 200 km ». Une occasion pour la jeune femme de peaufiner sa préparation pour le Tour de France. Désormais, il lui fallait encore patienter quelques semaines pour y être. C’e jeudi 30 juin, c’est enfin parti pour cette huitième édition du projet Donnons des elles au vélo j-1.
Pour cette passionnée de sport , originaire de l’Essonne, ce sera sa grande première. Il y a encore moins de deux ans, celle qui travaille aujourd’hui en Suisse dans la recherche médicale sur les maladies neurodégénératives pour une entreprise pharmaceutique ne pratiquait même pas le vélo. Il aura fallu attendre pour le confinement pour qu’elle s’y mette.
« Je me suis donc mise à faire du vélo tous les jours pour découvrir les alentours et m’occuper pendant ces mois difficiles. Depuis, j’ai toujours envie de faire de plus en plus de kilomètres pour visiter, partager des moments de convivialité avec d’autres cyclistes », explique-t-elle dans une interview publiée sur le site officiel de Donnons des elles au vélo j-1.
Plus de 50 000 mètres de dénivelés positifs à avaler
Durant trois semaines, Julie va en manger des kilomètres avec les huit autres filles de Donnons des Elles au Vélo. Au programme, les cyclistes parcourront trois étapes du Tour de France femmes avec Zwift et les dix-huit du parcours masculin. Au programme, ce sera plus de 50 000 mètres de dénivelés positifs à avaler au terme de cette édition. Un vrai calvaire pour celles qui n’aiment pas quand la route s’élève…
« Ce sont les 50 000 mètres de dénivelés positifs à gravir qui m’effraient particulièrement. En effet, j’ai l’habitude de la longue distance mais sur des parcours plutôt plats. Etant originaire de la région parisienne et ayant commencé le vélo en Belgique, on peut dire que je ne suis pas habituée aux étapes de montagne », avoue-t-elle.
Délivrer la bonne parole
Pas d’inquiétude à avoir ! En cas de difficulté, Julie, qui est toujours de bonne humeur, pourra compter sur ses coéquipières pour aller au bout d’elle-même. Car l’essentiel sera sans doute ailleurs. Durant ces trois semaines, Julie espère bien délivrer la bonne parole sur les routes de France.
« J’aimerais, à travers ce projet, donner envie à des femmes de se mettre au vélo et militer pour l’égalité hommes-femmes. J’ai également candidaté pour vivre une véritable aventure humaine de trois semaines et accomplir un formidable défi sportif », espère-t-elle. Rendez-vous, le 23 juillet à Paris, pour voir si le pari est réussi…
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Julie Langlois part à la conquête du Tour – Ladies Sports
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« J’aimerais, à travers ce projet, donner envie à des femmes de se mettre au vélo et militer pour l’égalité hommes-femmes. J’ai également candidaté pour vivre une véritable aventure humaine de trois semaines et accomplir un formidable défi sportif », espère-t-elle. Rendez-vous, le 23 juillet à Paris, pour voir si le pari est réussi…
Ce jeudi 7 avril, la joueuse du Stade Français Paris, Lenaïg Corson, était l’invitée du podcas«48 »25 » impulsé par le média Les Sportives. À cette occasion, la membre du comité directeur du Prévale, le syndicat des joueurs et joueuses de rugby, a rappelé que depuis 2014, la Fédération a fait un travail considérable pour professionnaliser l’Élite 1, le Championnat de France féminin de rugby à xv. Aujourd’hui, 50 filles sont sous contrat avec l’équipe de France à 7 et à 15. Concrètement, cela veut dire qu’elles touchent un salaire en fin de mois. Et pour les autres, il y a aucune rémunération pécuniaire.
20 000 euros. C’est le salaire moyen par mois pour un joueur du Top 14. Pour les joueuses de l’Élite 1, le Championnat de France féminin de rugby à xv, on est très loin de ce montant. Pour les féminines, le salaire moyen avoisine entre 1 500 et 2 500 euros par mois. Mais cela ne concerne qu’une cinquantaine de filles qui sont sous contrat professionnel avec la Fédération. Pour celles qui n’évoluent pas en équipe de France, il n’y a aucune rémunération pécuniaire.
Un constat évoqué, ce jeudi 7 avril, par la joueuse du Stade Français Paris, Lenaïg Corson, lors de son passage dans le podcast«48 »25 » impulsé par le média Les Sportives. « Même si on est bien accompagnées en équipe de France, il faut aller voir ce qu’il se passe sous le sommet de la pyramide. Il y a l’Élite 1. Et en dessous, il y a les différents niveaux amateurs. Il faut communiquer davantage sur notre Championnat de France. Aujourd’hui, on est à mi-distance entre amateurisme et professionnalisme », rappelle Lenaïg Corson.
Pourtant la Fédération française de rugby (FFR) a opéré, depuis 2014, un travail considérable pour améliorer les conditions des féminines tant sur le plan sportif que sur le plan salarial. Il reste encore des choses à effectuer pour tendre vers un certain professionnalisme en Élite 1.
Pour le moment, les filles, pour la plupart d’entre elles, ont encore un statut d’amatrices. Elles doivent jongler entre leur journée de travail et l’entraînement le soir afin de performantes le week-end en championnat.
« Les filles sont passionnées. C’est pour cette raison qu’elles jouent au rugby même si à la fin du mois, elles ne touchent pas un sou. Cela reste des filles qui ont envie de s’éclater sur un terrain et de remporter des titres », explique-t-elle. Peut-être qu’au sortir de la prochaine Coupe du monde en fin d’année en Nouvelle-Zélande, les féminines espèrent ainsi évoluer à l’avenir dans un Championnat de France féminin de rugby à xv 100% professionnel…
Depuis mars 2020, plusieurs villes, cinémas et entités se sont déjà portées candidates pour organiser des conférences-débats autour du film. Le documentaire « Sportives : Le parcours médiatique des combattantes » sera projeté ce dimanche 20 mars, à la salle Gérard-Philippe, à Bonneuil-sur-Marne. À la suite de la projection, un débat aura lieu avec le public présent pour échanger autour de la médiatisation du sport féminin.
Choqué, interpellé, circonspect… Ce sont toujours ces mêmes réactions qui surgissent, une fois le documentaire « Sportives : Le parcours médiatique des combattantes » projeté dans les salles. Sa réalisatrice, Marie-Lopez Vivanco, nous le confirme, ce dimanche 20 mars à Bonneuil-sur-Marne (Val-de-Marne).
« On a toujours cette même atmosphère car notre film s’adresse au grand public. On a les mêmes interrogations lorsque l’on échange après la projection du documentaire. Parfois, on a des remarques pertinentes. Mais les gens prennent conscience de ce problème, et sont choqués d’être habitués à quelque chose qui n’est pas normal. »
Marie-Lopez Vivanco : « Cela m’a alors intéressé de comprendre pourquoi on ne voyait pas d’athlètes féminines dans les médias. »
Un électrochoc était nécessaire pour sensibiliser autour de la sous-représentation de la pratique sportive fméinine dans les médias. En 2012, seulement 7% des retransmissions à la télévision étaient dédiées au sport féminin. Il y avait alors urgence ! À cette époque, Patrick Chevalier, très engagé sur ce sujet, décide de réaliser un documentaire de 13 minutes pour mettre en lumière des sportives au parcours hors du commun.
La rencontre en 2017 avec Marie-Lopez Vivanco va prendre une toute autre dimension. La jeune femme va alors lui proposer un projet fou : celui de réaliser un documentaire de 52 minutes. Marie veut surtout comprendre les raisons d’un tel manque d’intérêt pour le sport féminin.
« Lorsque l’on est une adolescente, ete que l’on est sportive, on a envie d’accrocher le poster de ses idoles au mmur de sa chambre. C’était difficile d’en avoir de sportives. Le seul endroit où je pouvais en trouver était dans le journal Ouest France à l’occasion des Jeux olympiques lorsque je partais en vacances en Bretagne chez mes grands-parents. Je pensais alors que le sport féminin n’existit pas. En travaillant sur ce sujet, j’ai découvert qu’il existait des équipes féminines dans le sport. Cela m’a alors intéressé de comprendre pourquoi on ne voyait pas d’athlètes féminines dans les médias », s’interroge-t-elle.
Marie-Lopez Vivanco, avec le soutien de Juvacom Médias, va alors lancer le tournage et le montage de ce documentaire entre juin 2019 et mars 2020. Depuis la sortie du documentaire, plusieurs villes, cinémas et entités se sont déjà portées candidates pour organiser des conférences-débats autour du film.
Bonneuil-sur-Marne se mobilise pour le sport féminin
Ce dimanche 20 mars, à 16 heures, la salle Gérard-Philipe de Bonneuil-sur-Marne a décidé de mettre à l’honneur le sport féminin en diffusant le documentaire « Sportives : Le parcours médiatique des combattantes ».
À cette occasion, l’adjointe au maire de Bonneuil en charge des Sports, Sandra Besnier, a pu prendre connaissance d’une réalité glaçante autour de la pratique sportive féminine. Même si les associations sportives de la commune du Val-de-Marne sont réceptives à promouvoir le sport féminin, l’élue de Bonneuil se heurte à une difficulté majeure avant même de parler de médiatisation.
« La complexité, c’est d’avoir des entraîneurs pour les féminines. Jusqu’à l’adolescence, elles peuvent s’entraîner avec les garçons. Après un certain âge, on a une eprte d’adhésion de la part des filles dans les clubs. Car c’est plus intéressant d’entraîner les hommes. Dans l’imaginaire commun, les garçons vont plus loin, et non, les filles. Pour ma part, sur les derniers Jeux de Tokyo, ce n’est pas le football qui prend la lumière mais bien les sports collectifs féminins », conclut l’adjointe au maire en charge des Sports, Sandra Besnier.
L’essentiel de l’information sportive féminine en France
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