Simone Boilard signe un top 10 sur le Bretagne Ladies Tour

Après deux ans d’interruption, le Bretagne Ladies Tour Cerratizit est de retour. Ce mardi sur la première étape entre Sarzeau et Bignan, Simone Boilard prend une magnifique dixième place. La victoire est revenue à Marta Bastianelli. Par la même occasion, l’Italienne endosse le maillot de leader au classement général.

Le temps commençait à paraître long pour le Bretagne Ladies Tour Cerrtizit ! Après deux ans d’interruption en raison de la crise sanitaire mondiale, l’édition 2022 débutait ce mardi à Sarzeau dans le Morbihan.

Au terme des 125 kilomètres entre Sarzeau et Bignan, Simone Boilard prend une magnifique dixième place sur cette première étape . La victoire est revenue à Marta Bastianelli (UAE Team ADQ). Grâce à ce succès, l’Italienne prend les commandes du classement général.

Au terme de cette journée inaugurale, Simone Boilard point à dix secondes de Bastianelli. La sociétaire de St-Michel-Auber 93, âgée de 21 ans, a peut-être d’autres objectifs en tête que le général. Actuellement neuvième du classement des jeunes, à seulement six secondes de Vittoria Guazzini, Simone mettra tout mettre en oeuvre pour ramener ce maillot, ce samedi 7 mai à Vitré. Avant d’y penser, il faudra passer toutes les difficultés et ne pas jouer de malchance. Et cela commence dès ce mercredi avec une deuxième étape très relevée entre Quimperlé et Inzinzac Lochrist.

St-Michel-Auber 93 se voit déjà sur le Tour

Programmée traditionnellement en début d’année, la présentation des équipes de St-Michel-Auber 93 a été reportée en raison de la crise sanitaire. Cette soirée a finalement eu lieu ce mercredi 20 avril à l’Embarcadère d’Aubervilliers. L’occasion était alors toute trouvée pour  mettre à l’honneur sa section féminine qui vient de décrocher son invitation pour participer à la première édition du Tour de France femmes avec Zwift (24 au 31 juillet).

D’habitude, la présentation des effectifs de St-Michel-Auber 93 avait toujours lieu en janvier. Cette année, en raison de la crise sanitaire mondiale, cet événement a été reporté. C’est la raison pour laquelle on se retrouve ce mercredi 20 avril à l’Embarcadère d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) pour mettre à l’honneur section féminine, dirigée par Charlotte Bravard.

Depuis plus d’une décennie, la formation francilienne s’est engagée en faveur du cyclisme féminin et leur permettre aujourd’hui d’être professionnelle. « C’est le fruit d’un travail parfois ingrat et; qui ne se voit pas, parfois dans l’ombre pour préparer les courses et être au rendez-vous des grands événements. Grâce à votre engagement, et au soutien de vos nombreux partenaires, nous avons eu le bonheur d’apprendre que St-Michel-Auber 93 participera à la première édition du Tour de France femmes avec Zwift », s’enthousiasme la maire d’Aubervilliers, Karine Franclet.

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Du 24 au 31 juillet, six filles de St-Michel-Auber 93 auront la chance de faire partie de ce moment d’histoire pour le cyclisme féminin. Elles s’y voient déjà pour certaines.

« On a une opportunité unique de pouvoir participer à cette première édition du Tour de France femmes. J’espère pouvoir briller sur les premières étapes même s’il faudra rester très réaliste. Bien évidemment, avec l’équipe, on va tenter de tirer notre épingle du jeu mais surtout de montrer le maillot sur ce Tour », se réjouit Élodie Le Bail.

Se rapprocher du niveau World Tour

Même si l’équipe St-Michel-Auber 93 ne fera pas partie des favorites, elle ne viendra pas sur ce grand rendez-vous international pour faire de la figuration. « Certes, on va évoluer avec des formations World Tour mais on se doit d’avoir de vrais objectifs pour performer sur cette épreuve. Sur les sprints massifs, on aura une belle carte à jouer avec Élodie Le Bail. Sur la suite du parcours, on tentera de mettre des filles à l’avant. Et cela pourrait nous sourire », précise sa directrice sprotive, Charlotte Bravard .

Pour l’instant, la formation francilienne, qui vient tout juste de passer en Continental Pro, est encore loin du niveau des équipes évoluant en World Tour mais mais travaille dur pour s’’en rapprocher. Les protégées de Charlotte Bravard pourront se jauger sur des courses à étapes avant d’arriver sur le Tour. Rendez-vous ce 24 juillet prochain face à la Tour Eiffel pour à nouveau faire rêver de nombreuses jeunes filles…

Une journée inoubliable pour Perrine Clauzel dans l’Enfer du Nord

Retardée dès le premier secteur pavé en raison d’une grosse chute, Perrine Clauzel aura tout tenté, avec ses coéquipières de St-Michel-Auber 93, pour essayer de réintégrer le peloton des favorites ! Un effort en vain ! Pour la spécialiste du cyclo-cross et du VTT, l’essentiel était ailleurs puisqu’elle a bouclé son premier Paris-Roubaix sans chute ni crevaison et dans les temps ! Retour sur une journée inoubliable dans l’Enfer du Nord pour Perrine Clauzel.

Ce samedi 16 avril restera à jamais graver dans sa mémoire. Pour sa deuxième course professionnelle sur la route, Perrine Clauzel a eu le bonheur de participer à cette deuxième édition du Paris-Roubaix femmes. Maintenant, la jeune femme, âgée de 28 ans, peut se targuer d’avoir vaincu les pavés de l’Enfer du Nord. Arrivée 67e, à plus de neuf minutes de la lauréate du jour, l’Italienne Elisa Longo Borghii, l’essentiel était ailleurs pour Perrine Clauzel.

« Peu importe ma place, je retiens juste que j’ai terminé Paris-Roubaix dans les temps et que je suis classée. Je suis assez contente d’avoir réussi à m’accrocher dans ce qui restait du peloton principal. À un moment, j’ai eu peur de craquer physiquement mais je me suis fait violence pour le boucler avec mes coéquipières. C’est une immense fierté pour moi », nous raconte-t-elle.

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Quelques heures plus tôt à Demain, les filles de St-Michel-Auber 93 s’élançaient pour 125 kilomètres, dont 29,2 de secteurs pavés. Avant d’affronter la première difficulté située à Hornaing, le peloton féminin devait effectuer quatre tours de circuit. Un moment un peu difficile à vivre pour Perrine Clauzel.

« Forcément, je n’étais pas super à l’aise sur ce début de course sur l’asphalte. Je suis venue sur la route pour progresser dans ce domaine. Malheureusement, à chaque relance, je me retrouvais au fond du peloton. J’attendais avec impatience l’entrée sur les pavés », rappelle-t-elle.

Piégée dès le premier secteur pavé

À l’approche du premier secteur pavé, Perrine a été retardée en raison d’une grosse chute. Le mal était fait car la sociétaire de St-Michel-Auber 93 se retrouvait dans un second peloton avec l’ensemble de ses coéquipières. Derrière, elles vont tout tenter pour rentrer. Finalement, elles n’arriveront jamais à réintégrer le peloton des favorites.

« C’est rageant car on avait le premier peloton en ligne de mire. Malheureusement, les filles qui étaient présentes avec nous dans ce groupe ne voulaient prendre la course à leur compte pour revenir sur la tête de course. Elles nous expliquaient qu’elles avaient leurs coéquipières devant et que ce n’était pas à elles de rouler. Je ne comprends pas trop cette stratégie car Paris-Roubaix reste une course hors du commun avec autant de rebondissement », s’étonne-t-elle.

Contrat rempli pour Perrine Clauzel

Car on est jamais à l’abri d’une chute ou d’une crevaison dans l’Enfer du Nord. « J’ai eu de la chance de ne pas crever, ni de tomber. Je n’ai pas tapé une seule fois un caillou. Je pense que mon expérience du cyclo-cross et du VTT aura été déterminante pour aller jusqu’au bout », précise-t-elle.

Contrat rempli pour Perrine Clauzel. À l’arrivée sur le vélodrome de Roubaix, elle peut être satisfaite de sa journée. « C’était incroyable ! Il y avait du monde sur la route pour nous encourager. J’ai eu des frissons tout au long de cette épreuve. En plus, je ne m’attendais pas à être sélectionnée sur ce Paris-Roubaix. St-Michel-Auber 93 m’a fait confiance sur cette compétition. Je ne pense pas avoir démérité sur ce parcours. Même si ce n’est pas le sentiment général de mon équipe, moi, je suis fière de ma course », conclut Perrine Clauzel.