Les Madeleines jouent de malchance à Blagnac

Cyclisme. À la veille du week-end décisif du Tour de france femmes avec Zwift, où l’arrivée au Tourmalet et le chrono de Pau décideront du classement final, les Madeleines avaient tout mis en oeuvre pour permettre à Simone Boilard de se battre parmi les meilleures sprinteuses mondiales, ce vendredi à Blagnac. Malheureusement, la Canadienne a été retardé à cause d’une chute survenue à l’approche du dernier kilomètre de cette sixième étape. Elle se classe finalement 29e. Maintenant direction les Hautes-Pyrénées pour le reste du peloton.

Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas ! Après les chutes, les crevaisons et un début de Tour galère, les Madeleines espéraient enfin mettre sur orbite Simone Boilard à Blagnac. Malheureusement la sprinteuse canadienne a vu ses chances de réaliser un bon résultat sur cette sixième étape à cause d’une chute survenue à l’approche du dernier kilomètre.

Pourtant toute l’équipe avait bossé toute la journée pour Simone.« C’était encore une journée rapide et difficile. On a essayé d’être offensives, de prendre l’échappée mais la formation DSM a cadenassé la course. On a tout fait pour emmener Simone Boilard dans les meilleures dispositions pour le sprint. Au final, on est pris dans une chute et je ne sais même pas à quelle place elle termine cette étape », regrettait Margot Pompanon au micro de France Télévisions.

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  Devant, le bras de fer entre les baroudeuses et les sprinteuses aura encore une fois souri à l’échappée., comme sur les deux derniers jours, La Danoise Emma Jorgensen (Movista), âgée de 24 ans, a réussi à résister au retour de la meute pour s’imposer en solitaire à Blagnac.

Pour St-Michel-Mavic-Auber 93, il n’y aura pas de nouveau top 10 puisque Simone Boiulard se classe finalement 29e. A présent, cap sur l’étape-reine, et l’enchaînement du col dAspin puis celui du Tourmalet ce samedi, avant le chrono de dimanche à Pau pour conclure cette deuxième édition du Tour de France femmes avec Zwift sur une note positive…

Simone Boilard, aux portes du top 20 à Lascaux

Cyclisme. Après deux journées compliquées pour St-Michel-Mavic-Auber 93, la formation francilienne aura été un peu plus à l’offensive, ce mardi sur la troisième étape du Tour de France femmes avec Zwift. Malheureusement pour elles, la formation SD Worx a contrôlé pour offrir la victoire à leur sprinteuse, la Néerlandaise Lorena Wiebes. Du côté des Madeleines, Simone Boilard prend une belle 22e place. Rendez-vous ce mercredi sur l’étape l a plus longue de ce Tour entre Cahors et Rodez.

 Ce n’était sans doute pas le début espéré pour St-Michel-Mavic-Auber 93 sur ce Tour de France femmes avec Zwift. Après deux journées compliquées, les Madeleines voulaient se montrer à l’avant comme elles avaient pu l’être l’an passé sur les routes du Tour. Ce mardi entre Collonges-la-Rouge et Montignac-Lascaux, c’était une journée pour prendre la bonne échappée. Les coéquipières auront tenté de se montrer enfin offensives mais la formation SD Worx ne leur a permis de prendre la poudre d’escampette.

Même si les baroudeuses n’ont pas été avares en efforts, le dernier mot est revenu aux sprinteuses. On s’y attendait un peu malgré quelques tentatives pour contrarier les plans de la formation du maillot jaune. Julie Van de Velde (Fenix-Deceuninck) tente l’aventure en solitaire mais reprise à 200 mètres de la ligne d’arrivée. On aura bien le droit à un sprint massif dans la commune de Montignac-Lascaux.

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À ce petit jeu, la Canadienne Simone Boilard allait pouvoir se mêler à cette bataille. Elle termine finalement 22e. Car comme on s’y attendait, la Néerlandaise Lorena Wiebes n’a laissé aucune chance à ses rivales à l’arrivée de cette troisième étape. La championne d’Europe est la première à s’imposer sur les deux éditions du Tour de France femmes avec Ewift. Du côté des Madeleines, on se projette déjà sur les prochaines étapes avec l’objectif de vivre de meilleurs jours sur la plus grande course cycliste au monde.

Coralie Demay lâche encore du temps

Cyclisme. Les jours se suivent et se ressemblent pour Coralie Demay sur le Tour de France femmes avec Zwift. Après avoir lâché du temps, la veille à Clermont-Ferrand, la leader de St-Michel-Mavic-Auber 93 a terminé à près de trois minutes de la lauréate du jour, l’Allemande Liane Lippert (Movistar), ce lundi à Mauriac. Et l’addition aurait pu être encore plus salée sans le travail de ses coéquipières sur l’une des étapes les plus difficiles de ce Tour.

« Sur un tracé aussi exigeant, Coralie Demay est une coureuse qui aime lorsque la course est rendue difficile chaque jour. Elle se sent ainsi mieux en mieux sur le vélo », nous confiant sa directrice sportive, Charlotte Bravard. Pour le moment, on cherche encore Coralie Demay. Après avoir lâché près de trois minutes pour son entrée en matière dans ce Tour de France femmes avec Zwift (23 au 30 juillet), la Morbihannaise a de nouveau perdu beaucoup de temps sur cette deuxième étape entre Clermont-Ferrand et Mauriac

Ce lundi, sur l’une des journées les plus difficiles, avec pas moins de six ascensions et un dénivelé positif de 2 500 mètres, la leader de la formation francilienne a coincé dans la Côte des Boissières (3e catégorie), à une quarantaine de kilomètres de l’arrivée à Mauriac. Camille Fahy s’est alors sacrifiée pour elle. Derrière, toute l’équipe s’est mobilisée, excepté Dilyxine Miermont qui a été victime d’une chute sans gravité plus tôt dans la course, pour la ramener à bon port.

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Une mission réussie puisqu’à l’arrivée Coralie Demay concède un peu moins de trois minutes sur la lauréate du jour, l’Allemande Liane Lippert (Movistar). Un moindre mal. Au classement général, la leader des Madeleines est reléguée à six minutes du maillot jaune, la Belge Lotte Kopecky (SD Worx).

Une équipe St-Michel-Mavic-Auber 93 ambitieuse sur le Tour

Cyclisme. Pour la deuxième année de suite, l’équipe St-Michel-Mavic-Auber 93 sera au départ de la deuxième édition du Tour de France femmes avec Zwift (23 au 30 juillet). Ce dimanche à Clermont-Ferrand, toute la formation francilienne sera mobilisée autour de Coralie Demay pour viser un top 10 ou 15 au classement général.

Cette année, St-Michel-Mavic-Auber 93 n’a rien laissé au hasard à l’heure de débuter cette deuxième édition du Tour de France femmes avec Zwift (23 au 30 juillet) à Clermont-Ferrand. « Nous avons décidé de partir stage pour reconnaître l’intégralité de ce parcours si exigeant. À cette occasion, j’ai pu constater que notre équipe était en excellente condition et que le niveau des filles est assez homogène », prévient la directrice sportive de St-Michel-Mavic-Auber 93, Charlotte Bravard.

Une bonne nouvelle pour la formation francilienne car cette deuxième semble bien plus difficile que celle de l’an passé. « En effet, il y aura du dénivelé sur chaque étape. Ce tracé peut-être à notre avantage. Par exemple, Coralie Demay est une coureuse qui aime lorsque la course est rendue difficile tous les jours. Elle se sent ainsi de mieux en mieux sur le vélo », prévient Charlotte Bravard.

Viser un top 15 au général

Sans trahir de secret, la Morbihannise sera leader pour jouer le classement général. « On vise un top 10 ou 15 avec Coralie. Si on atteint cet objectif, on aura réussi notre Tour de France », précise-t-elle. Même si trois filles feront leur premier Tour, toute l’équipe sera mobilisée autour de Coralie.

« Camille (Fahy), qui avait signé en tant que stagfiaire en 2022, a eu le temps pour prendre ses marques au sein de l’équipe durant les précédents mois. Elle a montré de très bonnes dispositions en montagne. Dilyxine (Miermont) a obtenu sa sélection directe après ses excellents résultats en Australie en dbut de saison et sur le Tour UAE. C’est la belle surprise pour nous cette année. Enfin, Célia Le Mouel  a connu quelques soucis de santé mais elle revient très forte. C’est une super coéquipière. Elle pourra aider au mieux sa leader », évoque-t-elle.

Avec une telle équipe, les Madeleines auront sans doute des idées derrière la tête durant cette semaine de course sur la plus grande course cycliste au monde. « Même si on est une équipe invitée, on a de grosses ambitions sur cette épreuve. On espère que le Tour va sourire aux audacieuses », souligne-t-elle. Maintenant, il n’y aura plus qu’à mettre au fond pour les Madeleines sur cette édition 2023.

Le Parcours 2023 :

23 juillet

Ettape 1 :

Clermont-Ferrand-Clermont-Ferrand (124 km)
24 juillet :

Etape 2 :

Clermont-Ferrand-Mauriac (152 km)
25 juillet :

Etape. 3 :

Collonges-la-Rouge-Montignac-Lascaux (147 km)
26 juillet :

Etape. 4 :

Cahors-Rodez (177 km)
27 juillet :

Etape. 5 :

Onet-le-Château-Albi (126 km)
28 juillet :

Etape. 6 :

Albi-Blagnac (122 km)
29 juillet :

Etape. 7 : L

annemezan-Tourmalet (90 km)
30 juillet :

Et. 8 :

CLM individuel : Pau -Pau (22 km)

La sélection St-Michel-Mavic-Auber 93 :

Sandrine Bideau

Simone Boilard

Coralie Demay

Camille Fahy

Célia Le Mouel

Dilyxine Miermont

Margot Pompanon

Dans la roue des championnes avec Chloé Urbain

Cyclisme. Âgées de 13 à 18 ans, quarante-huit jeunes cyclistes, issues de tous les comités régionaux de la Fédération française de cyclisme (FFC) y compris de celui de la Réunion, vont avoir cette opportunité de participer à la deuxième édition du Tour de France femmes avec Zwift (23 au 30 juillet) grâce à l’opération « Elles arrivent ». Parmi elles, Chloé Urbain (VC Montigny-le-Bretonneux) s’apprête à vivre une expérience incroyable sur la plus grande course cycliste au monde. Durant trois jours, la licenciée du vélo club de Montigny-le-Bretonneux pourra visiter le bus d’une équipe, assister à un briefing d’avant-course, monter sur le podium, en plus d’ouvrir la route quelques heures avant le passage des professionnelles. De quoi se mettre dans la peau de ces championnes.

Qui n’a pas un jour rêvé de participer au Tour de France ! Quarante-huit jeunes cyclistes âgées de 13 à 18 ans, issues de tous les comités régionaux de la Fédération française de cyclisme (FFC) y compris de celui de la Réunion, vont avoir cette chance, à l’occasion de la deuxième édition de la Grande Boucle féminine (23 au 30 juillet). L’opération « Elles arrivent » va leur permettra de vivre le quotidien de ces championnes sur la plus grande course cycliste au monde. Parmi elles, Chloé Urbain (VC Montigny-le-Bretonneux) s’apprête à vivre une expérience incroyable sur les routes du Tour.

« Je suis très fière de de faire partie de cette aventure. Forcément, il y aura un peu de stress au départ mais c’est normal, nous confie Chloé Urbain. Bien évidemment, je regardais la Grande Boucle à la télévision ou j’allais voir les coureurs lorsqu’ils passaient près de chez moi. Pour moi, cette épreuve restait réservée aux professionnelles. Je n’aurais jamais un jour pensé être sur le Tour. » Cette fois-ci, la collégienne, qui va souffler ses quatorze printemps en août prochain, y sera et a hâte d’y être.

Un rêve rendu possible grâce à son papa, Alexandre. « Je n’étais pas au courant de cet appel à projet lancé par la Fédération française de cyclisme (FFC). C’est mon père qui m’en a parlé. Il m’a alors inscrite car il savait que ceal allait me faire plaisir comme cadeau d’anniversaire », sourit-elle.

Réparties en deux groupe de vingt-quatre participantes, la jeune fille, qui pratique le VTT depuis son entrée au CP au sein du club des Renards du Manet, sera présente uniquement sur les trois premières étapes entre Clermont-Ferrand et Montignac-Lascaux. Le deuxième se stage aura lieu sur les étapes 5, 6 et 7.

Alexandre Urbain : « Chloé va pouvoir vivre une expérience incroyable »

« Comme elle est minime, Chloé ne pouvait postuler qu’au premier stage, comme nous l’explique son père, Alexandre Urbain. Je vais la descendre samedi à Clermont, ville hôte du grand départ du Tour de France femmes avec Zwift. Ensuite, elle va être prise en charge par les équipes de l’opération « Elles arrivent ». Comme j’ai la chance d’avoir de la famille sans la région. Je vais essayer de la suivre durant ces trois jours avant de la récupérer mardi à l’arrivée de à Montignac-Lascaux. »

Étant un ancien cycliste, Alexandre est fière de voir sa fille sur les route du Tour. « je suis très heureux de pouvoir partager ce moment avec ma fille. Je suis super content pour elle de la voir sur cet événement », se réjouit-il pour elle. Avant d’jouter. « Même si elles ne font pas la compétition, elles sont considérées comme la 23e équipe sur le Tour de France femmes avec Zift. Chloé va pouvoir vivre une expérience incroyable ».

À la découverte du monde professionnel

Durant ces trois jours, la jeune fille, qui a démarré le cyclisme sur route depuis seulement un mois, pourra fendre la foule massée sur le bord des routes sur une quarantaine de kilomètres, quelques heures avant le passage des pros. Et pourquoi pas faire naître des vocations auprès des jeunes générations. « C’est chouette d’ouvrir la route. J’espère qu’en nous voyant, nous les jeunes, sur le bord des routes cela donnera envie aux petites filles de se mettre au vélo », pressent-elle.

En plus d’ouvrir la route et d’inspirer les générations futures, elle pourra ainsi échanger avec des personnalités du monde du cyclisme, discuter avec les coureuses du peloton professionnel. Sans oublier la découverte du bus d’une équipe professionnelle ou encore la possibilité d’assister au briefing d’avant-course.

Et puis, le moment ultime de la journée, et pas des moindres : la montée sur le podium. De quoi se mettre vraiment dans la peau des vainqueures d’étapes et porteuses de maillots distinctifs. Et qui sait, dans quelques années, Chloé Urbain s’y verrait bien en jaune s’y voir en jaune sur le Tour de France femmes avec Zwift.