Sandrine Bideau se plaît bien chez St-Michel-AUber 93

Après les prolongations de Simone Boilard et de Coralie Demay, c’est au tour de Sandrine Bideau de poursuivre l’aventure avec St-Michel-Auber 93 ! La jeune femme, âgée de 33, a décidé de s’engager pour une saison supplémentaire avec les Madelines, a-ton appris ce lundi sur les réseaux sociaux de la formation francilienne.

« Je suis contente de ma saison avec l’équipe, notamment de mon Championnat de France et d’avoir eu la chance d’être au départ du Tour de France. Je suis très heureuse de continuer et de pouvoir me consacrer à 100% au vélo en 2023. Je remercie toute l’équipe pour son soutien et j’ai déjà hâte que la saison commence », s’impatiente Sandrine Bideau.

Charlotte Bravard : « 2023 sera une année importante pour elle »

En 2022, Sandrine a sans doute connu la plus belle saison de sa carrière. Après avoir pris une très belle sixième place sur la course en ligne des Championnats de France, en juin dernier, elle a pu vivre un moment inoubliable cet été en prenant part au retour du Tour de France femmes. Forcément, après de tels souvenirs, St-Michel-Auber 93 souhaitait la conserver au sein de son effectif afin de grandir avec elle au plus haut niveau.

« Sandrine est l’un de nos meilleurs éléments. Elle a toute notre confiance sur les courses qu’elle coche comme objectif. 2023 sera une année importante pour elle où elle pourra explorer tout son potentiel », avance sa directrice sportive, Charlotte Bravard, Rendez-vous la saison prochaine pour voir Sandrine Bideau briller sur les plus belles courses du monde.

Coralie Demay rempile avec St-Michel-Auber 93

Après une saison pleine sur la route sous les couleurs de St-Michel-Auber 93, Coralie Demay, 30 ans, a décidé de poursuivre l’aventure en 2023 avec les Madeleines, apprend-on ce mardi sur les réseaux sociaux de la formation francilienne. Rendez-vous l’année prochaine pour voir une Coralie Demay aussi performante qu’en 2022.

Pari réussi pour Coralie emay ! Après avoir dit stop à la piste pour se consacrer à 100% à la route, la Morbihannaise, qui vient de célébrer ses 30 ans, sort d’une saison pleine avec St-Michel-Auber 93 ! Fort logiquement, elle a décidé de poursuivre l’aventure avec la formation francilienne en 2023.

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Une médaille au forceps pour Christelle Ribault

Pour ces Championnats du monde de para-cyclisme disputés du 20 au 23 octobre au Vélodrome national de Saint-Quentin-en-Yvelines, la délégation française a montré un bon visage avec 17 breloques glanées à la maison. Parmi les médaillés tricolores, nos deux franciliennes, Marie Patouillet et Christelle Ribault, ont contribué à la performance de l’équipe de France avec la manière.

Pari réussi pour l’équipe de France de para-cyclisme sur piste. À deux ans des Jeux paralympiques de Paris 2024, la délégation française a montré un magnifique visage à l’occasion des Championnats du monde organisés du 20 au 23 octobre au Vélodrome national de Saint-Quentin-en-Yvelines. Durant ces quatre jours de compétition, les Tricolores auront décroché de nombreuses médailles.

« Avec 17 médailles, 6 en or, 5 en argent et 6 en bronze, le bilan est excellent. Il y a eu des surprises, des confirmations et des progressions. À deux ans des Jeux, sur la piste où vont se dérouler les épreuves de Paris 2024, cette compétition était très importante, en présence des meilleures nations, car elle permettait de glaner des points dans l’optique des quotas pour les Jeux Paralympiques. Cela permettait aussi de prendre des repères sur cette piste. Les Tricolores ont répondu aux attentes et placé de belles promesses dans l’optique de Paris 2024 », se félicitait l’entraîneur national de l’équipe de France, Mathieu Jeanne.

Parmi ces bons résultats tricolores, Christelle Rigault a fait tous les efforts du monde pour obtenir sa première médaille mondiale lors du Scratch 15 km dans la catégorie C2 (hémiplégie modérée). Dans une course, où les deux premières médaillées étaient réservées par les favorites (Amanda Reid en or et Fluria Rigling en argent, ndlr), la troisième place s’avérerait à sa portée.

Quatrième à quelques mètres de la ligne d’arrivée, la licenciée du club de CSM Villeneuve-la-Garenne s’est employée pour s’imposer au sprint face à une adversaire pour s’emparer du bronze. « Une médaille de bronze qui vaut de l’or. Tant d’investissements, de sacrifices enfin récompensés par cette médaille obtenue sur la course scratch, devant mes proches, mes amis, à domicile ça n’a pas de prix, le sentiment de kiffe est indescriptible », a-t-elle déclaré avec émotion sur son compte Instagram.

De son côté, la Versaillaise de club de l’US Créteil a fait des siennes dès le premier jour sur la piste. La cycliste de la catégorie C5 (atteinte du membre inférieur et supérieur) s’est d’abord adjugée la médaille d’argent sur le 500 mètres départ arrêté. Elle a aussi établi un record du monde sur le 200 m lancé.

« J’avais annoncé mes objectifs qui étaient assez vagues : faire un bilan et faire des chronos. J’ai fait des chronos. Sur le 500, on peut dire que la prépa mentale a bien payé. C’est une journée positive », a-t-elle expliqué concernant ses ambitions dans ces Mondiaux. Ensuite, elle a décroché le bronze à l’issue du Scratch puis s’est contenté d’une deuxième place de l’Omnium. De bon augure à deux ans des Jeux Paralympiques de Paris.

Olivia Onesti s’engage avec St-Michel-Auber 93

Après une saison passée au sein de Cofisi (Continental Pro), Olivia Onesti vient de s’engager pour la saison prochaine avec St-Michel-Auber 93, a-t-on appris ce week-end sur les réseaux sociaux de la formation francilienne. La native de Fontainebleau est la sixième recrue à rejoindre les rangs des Madeleines.

À seulement 18 ans, Olivia Onesti va poursuivre son apprentissage chez les professionnelles. Après une première saison passée au sein de Cofidis (Continental Pro), la native de Fontainebleau (Seine-et-Marne) a décidé de rejoindre les rangs de St-Michel-Auber 93 pour la saison prochaine, apprend-ton dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux de la formation francilienne.

« Je suis très heureuse et fière de représenter les couleurs de St Michel – Auber 93 l’année prochaine. J’espère pouvoir m’y épanouir à 100 % et montrer au plus haut niveau mes couleurs. J’ai hâte de découvrir mon nouveau staff, mes nouvelles coéquipières et mon nouveau matériel. Que l’aventure commence ! », se réjouit Olivia Onesti.

Olivia Onesti, 6e recrue de St-Michel-Auber 93

Déjà sacrée vice-championne d’Europe de VTT cross-country en 2020 chez les juniors, Onesti avait récidivé l’année suivante en décrochant le titre de vice-championne du monde, toujours dans la même catégorie. En 2022, pour ses premiers pas sur la route au sin d’une formation professionnelle, la jeune femme avait pris une belle cinquième place sur la ReVolta et avait décroché un top 10 sur l’Alpes Grésivaudan Classic (7e). Mais surtout, elle a pris part à son premier grand Tour, en participant au Tour d’Italie. Forcément, St-Michel-Auber 93 la suivait de près.

« Nous sommes contents de pouvoir renforcer nos rangs avec Olivia pour 2023. Olivia a plusieurs projets avec le VTT et le cyclo-cross. Nous voulons l’accompagner au mieux pour qu’elle puisse s’épanouir dans toutes ces disciplines », concède sa nouvelle directrice sportive, Charlotte Bravard.

Après la prolongation de contrat de Simone Boilard, et les arrivées de Camille Fahy, Célia Le Mouel, Dilyxine Miermont, Marion Borras, Olivia Onesti est la sixième recrue de l’équipe francilienne pour 2023. Et peut-être pas la dernière d’ici à la reprise de la saison sur route ?

Julie Michaux sur les traces de Mathilde Gros

À seulement vingt ans, Julie Michaux est l’un des nouveaux visages que l’on apprend à découvrir au sein de cette équipe de France de vitesse. À Saint-Quentin-en-Yvelines, la sociétaire de l’US Créteil va vivre ses premiers Championnats du monde. Engagée sur l’épreuve par équipes et le 500 mètres départ arrête, elle espère vivre un moment inoubliable sur cette piste où elle s’entraîne tous les jours.

Sans faire trop de bruit, Julie Michzux est en train de s’installer comme une cadre de cette équipe de France de vitesse. Pourtant, il y a encore quelques années, personne ne la connaissait. Aujourd’hui, elle compte bien faire chavirer tout le public français, à l’occasion de ces Championnats du monde organisés du 12 au 16 octobre à Saint-Quentin-en-Yvelines.

« Je ne vais pas vous le cacher, je vais disputer mes premiers Mondiaux à domicile devant mon public, mes proches et la France entière. Je m’attends à vivre un moment incroyable ! Pour le moment, je n’y pense pas trop sinon le stress va monter très vite. Je vis au jour le jour », avoue-t-elle.

Du basket au vélo, il n’y a qu’un pas

Une obligation pour celle qui ne connaissait pas grand-chose au vélo, il y a encore quelques temps. En l’espace de trois ans, elle a vite appris. Née à Dunkerque dans une famille de sportifs, Julie, qui réside aujourd’hui au Pôle olympique de Saint-Quentin-en-Yvelines, pratiquait le basket pendant neuf ans avant de découvrir la piste. Ce parcours pourrait nous rappeler celui d’une certaine Mathilde Gros, aujourd’hui devenue la patronne du sprint français.

« Oui, on pourrait le penser. La seule différence avec Mathilde, c’est que j’ai continué le basket à haut niveau à Nice. En parallèle, Je pratiquais le vélo. À un moment, c’était trop difficile de performer dans ces deux sports. Tellement que mon corps à dit stop. J’ai alors compris que je devrais faire un choix », précise-t-elle.

Direction le Pôle olympique de Saint-Quentin-en-Yvelines

Finalement, le cyclisme sur piste aura eu le dernier mot. Après avoir fait ses premiers coups de pédale sur le vélodrome de Costebelle à Hyères, la jeune femme à rejoint le Pôle olympique de Saint-Quentin-en-Yvelines pour continuer à faire ses armes sur la piste. Depuis l’arrivée de Grégory Baugé en janvier dernier, Julie n’avait plus le temps pour ses études en psychologie.

« Les entraînements sont devenus très intenses. Je n’avais plus de temps et d’énergie pour mes cours. J’ai alors demandé un aménagement auprès de ma faculté afin de passer ma deuxième année en psychologie en deux ans. Cela me permet de me consacrer à 100% à la piste », explique-t-elle. Un choix payant puisqu’aujourd’hui, Julie est un maillon essentiel au sein de cette vitesse par équipes tricolore.

Briller sur le 500 mètres

« En étant en deuxième position, je ne me repose jamais. En effet, je dois rester au contact de Taky Marie-Divine Kouamé et lancer Mathilde dans d’excellentes conditions. Si je fais la moindre erreur, cela peut nous faire perdre beaucoup de temps. J’ai beaucoup de responsabilité sur mes épaules », analyse-t-elle.

Ce mercredi pour leur entrée en lice dans ces Mondiaux, le trio français a réalisé une belle prestation pour seulement sa quatrième sortie sur la scène internationale. À la clé une cinquième place et beaucoup d’espoirs pour l’avenir. Désormais, Julie va se concentrer le 500 mètres départ arrêté.

Ce samedi, Julie aura à coeur de battre son record personnel mais surtout de prendre beaucoup d’expérience et de plaisir sur cette épreuve. Derrière, la pistarde de l’US Créteil sera dans les tribunes pour encourager ses copines de l’équipe de France, à l’occasion du dernier des Mondiaux sur le keirin. En tout cas une chose est sûre, Julie Michaux a pris date à deux ans des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 sur ce vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines.