Kadidiatou Diani, enfin juteuse dans un Euro

Après leur succès inaugural ace à l’Italie (5-1), les Bleues ont assuré l’essentiel contre la Belgique (2-1), ce jeudi soir pour leur second match de poules à Rotherham (Angleterre). À cette occasion, Kadidiatou Diani, 27 ans, a enfin inscrit son premier but sans un grand tournoi le jour de la fête nationale. Tout un symbole pour l’attaquante du Paris Saint-Germain.

Mission accomplie pour les Bleues ! Après leur succès inaugural face à l’Italie (5-1), les partenaires de Clara Matéo ont assuré l’essentiel face à la Belgique (2-1), ce jeudi 14 juillet à Rotherham (Angleterre). Grâce à cette deuxième victoire en deux matches, les Tricolores sont déjà qualifiées pour les quarts. Pour arranger les choses, les protégées de Corinne Diacre sont également assurées de terminer premières de leur groupe avant même de disputer la dernière rencontre de poules face à l’Islande, lundi soir.

En attendant ce duel contre les Islandaises, cette seconde affiche du groupe D entre la France et la Belgique ne restera pas dans les annales de l’Euro. Pourtant, Kadiditou Diani, âgée de 27 ans, aura pu se mettre en évidence dans une soirée laborieuse dans le contenu de jeu de l’équipe de France.

Intenable depuis de l’Euro, l’attaquante du Paris Saint-Germain (73 sélections et 19 buts) tournait autour depuis longtemps. Après six minutes de jeu, sur un centre de Clara Matéo, La Parisienne a enfin débloqué son compteur en inscrivant enfin son premier but en sélection nationale dans une grand compétition internationale/ Et en plus, le jour de la fête nationale. Tout un symbole pour la joueuse du PSG.

La Parisienne aurait pu même inscrire son premier doublé dans un Euro avec l’équipe de France. Malheureusement sa frappe heurte le poteau de la gardienne belge (15e). Kadidiatou Diani peut sortir à l’heure de jeu avec le sentiment du devoir accompli. Et même un peu plus…

« C’est beaucoup de fierté. Je suis vraiment très contente d’avoir enfin marqué mon premier but en grande compétition. Je suis contente  », se réjouit-elle, au micro de de TF1. La Parisienne espère ne pas s’arrêter en si bon chemin dans cette compétition.

Laura Guégan dompte l’Étape du Tour

Ce jeudi, à l’occasion de la fête nationale, les coureurs du peloton professionnel s’attaqueront à la redoutable étape entre Briançon et l’Alpe d’Huez Quatre jours plus tôt, Laura Guégan, âgée de 25 ans, a pris part à la 30e édition de l’Étape du Tour. Au terme des 167 kilomètres et des 4 700 mètres de dénivelé positif, la championne d’Ile-de-France de cyclisme sur route aura réussi à dompter les trois cols hors catégorie au programme après neuf heures d’effort sur le vélo. Retour sur une journée inoubliable pour la sociétaire du Sprinteur club féminin.

9 heures et 9 minutes. Le temps réalisé par Laura Guégan pour boucler cette 30e édition de L’Étape du Tour de France entre Briançon et l’Alpe d’Huez, Au terme des 167 kilomètres et des 4 700 mètres de dénivelé positif parcourus dans les mêmes conditions que les professionnels, la Brésilienne Flavia Oliveira a remporté cette épreuve en un peu plus de six heures d’effort.

Pour la sociétaire du Sprinteur club féminin, l’essentiel était sans doute ailleurs une fois la ligne d’arrivée franchie. « J’avais vraiment un sentiment de satisfaction et d’accomplissement. J’étais juste heureuse d’avoir réussi à terminer cette étape, se réjouit-elle. C’était un vrai défi pour moi car par le passé Je n’avais jamais dépassé les 2 000 mètres de dénivelé. »

Un départ en fanfare

Quelques heures plus tôt, la jeune femme, âgée de 25 ans, s’attendait à vivre sans doute une longue journée sur le vélo. Après un réveil à quatre heures du matin, Laura, accompagnée de Clara Mallien, l’une de ses coéquipières au sein du Sprinteur club féminin (SCF), rejoint enfin son sas de départ dans une ambiance bon enfant, et au rythme de la musique du Tour « El Diablo ».

Il est huit heures lorsqu’elle s’élance parmi les 16 000 inscrits sur cette Étape du Tour. Et le menu allait être copieux, avec trois cols hors catégorie étaient au programme. Les choses sérieuses allaient commencer avec le Galibier en guise d’apéritif.

« C’était assez roulant jusqu’au col du Lautaret. Ensuite, la pente devenait plus raide sur les huit derniers kilomètres. Les paysages étaient magnifiques, j’en prenais déjà plein les yeux. Après 23 kilomètres d’ascension sans encombre, j’ai remis mon coupe-vent car il faisait encore frais là-haut et j’ai entamé la descente » , raconte-t-elle.

Le col de la Croix de Fer en plat de résistance

Arrivée à Valloire, Laura pouvait compter sur le soutien de deux amis de son club, en vacances dans la région, pour l’accompagner dans la vallée avant d’attaquer la deuxième ascension du jour : le col de la Croix de Fer, long de 29 kilomètres. Et pas des plus simples à gravir sous une chaleur suffocante.

Les jambes commençaient à brûler. La championne d’Ile-de-France de cyclisme sur route retombe sur sa coéquipière, Clara, dans cette terrible ascension. L’occasion pour les deux copines de s’encourager pour ne pas craquer dans cette ascension. Laura poursuit ainsi son effort à son rythme et lâche Clara dans la Croix de Fer, avec l’espoir de la retrouver à l’arrivée.

Une fois le sommet franchi, Laura plonge dans une descente splendide au milieu des lacs couleur bleu turquoise. Un effort qui en valait le coup. Direction désormais vers Bourg d’Oisons pour la dernière ascension du jour. Et pas des moindres puisqu’il s’agit du mythique montée vers l’Alpe d’Huez longue de 14 kilomètres, à 8% de pente moyenne.

L’Alpe d’Huez comme juge de paix

Dans cette ultime ascension où le soleil tapait toujours autant, Laura n’arrivait guère à trouver le moindre coin d’ombre. Heureusement pour elle, certains spectateurs déjà présents pour le passage des coureurs professionnels le jeudi 14 juillet, avaient eu la bonne idée de sortir leurs tuyaux d’arrosage pour nous rafraichir. Une aubaine pour aborder ces derniers kilomètres de l’Étape du Tour.

« La dernière ligne droite a été magique car des centaines de personnes tapaient contre les barrières pour m’accueillir. Lla vraie ambiance du Tour de France. J’ai savouré ce moment », se souviendra-t-elle longtemps. En attendant l’arrivée de sa coéquipière, Clara Mallien,, Laura s’est fait une promesse. « LL’Etape du Tour, c’est promis, je reviendrai ». Le rendez-vous est pris…

Grace Geyoro assure le spectacle

Absente durant toute la préparation à l’Euro, en raison d’une blessure au gnou, Grace Geyoro a livré une prestation de haut vol pour son retour à la compétition. Ce dimanche soir, pour l’entrée en lice de la France dans ce tournoi, à Rotherham, dans la banlieue de Sheffield (Angleterre), la milieu de terrain du Paris Saint-Germain a été la grande artisane du succès tricolore face à l’Italie (5-1). Maintenant, il faudra confirmer jeudi soir face à la Belgique..

De retour de blessure, Grace Geyoro n’aura pas mis longtemps pour se mettre en évidence. La milieu de terrain du Paris Saint-Germain n’aura attendu que neuf minutes pour mettre l’équipe de France en orbite face à l’Italie (5-1), ce dimanche pour son entrée en lice dans cet Euro.

« Il faudrait qu’elle soit blessée plus souvent ! (Rires), a lâché la sélectionneure des Bleues, Corinne Diacre, au micro de TF1. Elle a été exceptionnelle, mais à l’image de l’équipe. Elle a été à la conclusion du travail de ses coéquipières. On a eu ce soir des performances individuelles de très haut niveau. »

Derrière, les attaquantes de l’équipe de France se sont mises au diapason. Une autre Parisienne, en la personne de Marie-Antoinette Katoto y aille de son petit but (2-0, 12e). Tout sourit aux Tricolores et les Italiennes sont totalement dépassées. Delphine Cascarino corse l’addition (3-0, 38e). Les Françaises nous offrent un spectacle de toute beauté au sein de ce premier acte. Et le show tricolore n’est pas encore fini. Grace Geyoro s’offre même un triplé dans cette partie (9e, 40e et 45e).

Sortie un peu après l’heure de jeu, la Parisienne aura été la grande dame de ce premier match. « Ça fait plaisir d’être décisive, de marquer, mais aussi de prendre du plaisir avec les coéquipières. C’est une belle soirée pour nous toutes », a expliqué Grace Geyoro, au micro de TF1.

Grace à ce bon résultat, les Bleues prennent les commandes de leur groupe. Maintenant, il faudra confirmer face à la Belgique, ce jeudi, afin de composter leur billet pour les quarts de finale. Et avec une Grace Geyoro des grands soirs, cela ne devrait être qu’une formalité…

Julie Langlois part à la conquête du Tour

Originaire de l’Essonne, Julie Langlois, âgée de 27 ans, va prendre part à son premier Tour de France, ce jeudi 30 juin avec le projet Donnons des elles au vélo j-1. Pour cette passionnée de sport, qui s’est mise au vélo il y a un peu moins de deux ans, son objectif sera de « donner envie à des femmes de se mettre au vélo et militer pour l’égalité hommes-femmes » durant ces trois semaines sur les routes de France.

Le 21 mai dernier, Julie Langlois, 27 ans, a participé à son premier Brevet des randonneurs mondiaux (BRM) 100% féminin « 200 Nanas sur 200 km ». Une occasion pour la jeune femme de peaufiner sa préparation pour le Tour de France. Désormais, il lui fallait encore patienter quelques semaines pour y être. C’e jeudi 30 juin, au départ de Meaux (Seine-et-Marne), c’est enfin parti pour cette huitième édition du projet Donnons des elles au vélo j-1.

Pour cette passionnée de sport , originaire de l’Essonne, ce sera sa grande première. Il y a encore moins de deux ans, celle qui travaille aujourd’hui en Suisse dans la recherche médicale sur les maladies neurodégénératives pour une entreprise pharmaceutique ne pratiquait même pas le vélo. Il aura fallu attendre pour le confinement pour qu’elle s’y mette.

« Je me suis donc mise à faire du vélo tous les jours pour découvrir les alentours et m’occuper pendant ces mois difficiles. Depuis, j’ai toujours envie de faire de plus en plus de kilomètres pour visiter, partager des moments de convivialité avec d’autres cyclistes », explique-t-elle dans une interview publiée sur le site officiel de Donnons des elles au vélo j-1.

Plus de 50 000 mètres de dénivelés positifs à avaler

Durant trois semaines, Julie va en manger des kilomètres avec les huit autres filles de Donnons des Elles au Vélo. Au programme, les cyclistes parcourront trois étapes du Tour de France femmes avec Zwift et les dix-huit du parcours masculin. Au programme, ce sera plus de 50 000 mètres de dénivelés positifs à avaler au terme de cette édition. Un vrai calvaire pour celles qui n’aiment pas quand la route s’élève…

« Ce sont les 50 000 mètres de dénivelés positifs à gravir qui m’effraient particulièrement. En effet, j’ai l’habitude de la longue distance mais sur des parcours plutôt plats. Etant originaire de la région parisienne et ayant commencé le vélo en Belgique, on peut dire que je ne suis pas habituée aux étapes de montagne », avoue-t-elle.

Délivrer la bonne parole

Pas d’inquiétude à avoir ! En cas de difficulté, Julie, qui est toujours de bonne humeur, pourra compter sur ses coéquipières pour aller au bout d’elle-même. Car l’essentiel sera sans doute ailleurs. Durant ces trois semaines, Julie espère bien délivrer la bonne parole sur les routes de France.

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Julie Langlois part à la conquête du Tour

Originaire de l’Essonne, Julie Langlois, âgée de 27 ans, va prendre part à son premier Tour de France, ce jeudi 30 juin avec le projet Donnons des elles au vélo j-1. Pour cette passionnée de sport, qui s’est mise au vélo il y a un peu moins de deux ans, son objectif sera de promouvoir

Le 21 mai dernier, Julie Langlois, 27 ans, a participé à son premier Brevet des randonneurs mondiaux (BRM) 100% féminin « 200 Nanas sur 200 km ». Une occasion pour la jeune femme de peaufiner sa préparation pour le Tour de France. Désormais, il lui fallait encore patienter quelques semaines pour y être. C’e jeudi 30 juin, c’est enfin parti pour cette huitième édition du projet Donnons des elles au vélo j-1.

Pour cette passionnée de sport , originaire de l’Essonne, ce sera sa grande première. Il y a encore moins de deux ans, celle qui travaille aujourd’hui en Suisse dans la recherche médicale sur les maladies neurodégénératives pour une entreprise pharmaceutique ne pratiquait même pas le vélo. Il aura fallu attendre pour le confinement pour qu’elle s’y mette.

« Je me suis donc mise à faire du vélo tous les jours pour découvrir les alentours et m’occuper pendant ces mois difficiles. Depuis, j’ai toujours envie de faire de plus en plus de kilomètres pour visiter, partager des moments de convivialité avec d’autres cyclistes », explique-t-elle dans une interview publiée sur le site officiel de Donnons des elles au vélo j-1.

Plus de 50 000 mètres de dénivelés positifs à avaler

Durant trois semaines, Julie va en manger des kilomètres avec les huit autres filles de Donnons des Elles au Vélo. Au programme, les cyclistes parcourront trois étapes du Tour de France femmes avec Zwift et les dix-huit du parcours masculin. Au programme, ce sera plus de 50 000 mètres de dénivelés positifs à avaler au terme de cette édition. Un vrai calvaire pour celles qui n’aiment pas quand la route s’élève…

« Ce sont les 50 000 mètres de dénivelés positifs à gravir qui m’effraient particulièrement. En effet, j’ai l’habitude de la longue distance mais sur des parcours plutôt plats. Etant originaire de la région parisienne et ayant commencé le vélo en Belgique, on peut dire que je ne suis pas habituée aux étapes de montagne », avoue-t-elle.

Délivrer la bonne parole

Pas d’inquiétude à avoir ! En cas de difficulté, Julie, qui est toujours de bonne humeur, pourra compter sur ses coéquipières pour aller au bout d’elle-même. Car l’essentiel sera sans doute ailleurs. Durant ces trois semaines, Julie espère bien délivrer la bonne parole sur les routes de France.

« J’aimerais, à travers ce projet, donner envie à des femmes de se mettre au vélo et militer pour l’égalité hommes-femmes. J’ai également candidaté pour vivre une véritable aventure humaine de trois semaines et accomplir un formidable défi sportif », espère-t-elle. Rendez-vous, le 23 juillet à Paris, pour voir si le pari est réussi…



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« J’aimerais, à travers ce projet, donner envie à des femmes de se mettre au vélo et militer pour l’égalité hommes-femmes. J’ai également candidaté pour vivre une véritable aventure humaine de trois semaines et accomplir un formidable défi sportif », espère-t-elle. Rendez-vous, le 23 juillet à Paris, pour voir si le pari est réussi…

Sandrine Bideau, toute proche du podium

Quelle course réalisée par Sandrine Bideau ! Partie dans une contre-attaque à un peu plus de trois tours de l’arrivée, la sociétaire de la formation St-Michel-Auber 93 termine finalement sixième, ce samedi sur la course en ligne des Championnats de France. Au termes des 120 kilomètres disputés à Cholet, le titre national est revenu à la Bretonne Audrey Cordon-Ragot.

Avant la course, Sandrine Bideau aurait sans doute signé un tel résultat. Ce samedi dans le Maine-et-Loire, la sociétaire de la formation de St-Michel-Auber 93 a terminé sixième sur la course en ligne des Championnats de France. À Cholet, la coureuse francilienne, âgée de 33 ans, espérait une toute autre issue sur cette épreuve.

« Une fois la ligne d’arrivée franchie, j’étais un peu déçue. Je n’étais pas venue aux Championnats de France pour une sixième place. À Cholet, je visais le podium. J’étais forcément frustrée car j’étais proche du but. C’est rageant », nous confie-t-elle. Vingt-quatre heures après la fin de ce championnat, Sandrine semble enfin prendre la mesure de sa performance réalisée sur cette course face aux meilleures cyclistes françaises.

Lire Aussi : Le Classement

La veille, au moment de prendre le départ, pour parcourir six tours de vingt kilomètres, Sandrine et son équipe avaient une stratégie bien définie sur cette épreuve. L’objectif était de placer une francilienne à l’avant tout en contrôlant les différents contres au sein du peloton. Seules Noémie Abgrall (Stade Rochelais Charente-Maritime) et Jade Wiel (FDJ-Nouvelle-Aquitaine-Futuroscope) avaient réussi à contrecarrer leurs plans. Pas pour longtemps puisque Sandrine Bideau a décidé d’y aller également.

Accompagné de Morgane Coston (Arkéa Pro Cycling Team) et de Margaux Vigié (Valcar Travel & Service) rentrent enfin sur les deux fuyardes à un peu moins de trois tour de l’arrivée. À cinq devant, elles ont vite compris que cette échappée pouvait aller au bout.

Audrey Codon-Ragot et Gladys Verhulst, trop fortes

Derrière, le peloton, emmenée par la Cofidis, revient à une trentaine de secondes sur le groupe de tête. C’est le moment où Audrey Cordon-Ragot (Trek-Segafredo) passe à l’attaque. Seules Gladys Verhulst (Le Coq Wahoo) et Eugénie Duval (FDJ-Nouvelle-Aquitaine-Futuroscope) ont réussi à la suivre.

À un peu plus d’un tour de l’arrivé, le trio fait la jonction avec les cinq filles en tête depuis de longs kilomètres. Avec la présence d’Eugénie Duval, la FDJ est en force dans cette échappée. La fin de course va s’annoncer palpitante. Malheureusement, Sandrine devra se débrouiller toute seule dans ce final.

Le Tour de France en ligne de mire

« Avec la présence d’Audrey Cordon-Ragot et de Gladys Verhulst dans cette échappée, les deuc filles de la FDJ-Nouvelle-Aquitaine-Futuroscope ne voulaient pas rouler. De mon côté, je ne savais pas trop ce que je devais faire, avoue-t-elle. Lorsque Audrey a attaqué dans la dernière difficulté du jour, j’ai dû fournir un gros effort pour rester au contact du groupe de tête. Malheureusement, il m’a manqué un peu de gaz pour me mêler à la lutte pour le podium. »

Devant le titre allait se jouer entre Audrey et Gladys. Et à ce petit jeu, la Bretonne a fait parler son expérience pour réaliser le doublé dans le Maine-et-Loire. Derrière, Noémie Abgrall règle le sprint des poursuivantes. De son côté, Sandrine Bideau termine finalement à une quinzaine de secondes de la championne de France du jour.

L’essentiel était sans doute ailleurs pour Sandrine. La jeune femme a appris cette bonne nouvelle. Elle est désormais assurée de faire partie des filles qui seront au départ du Tour de France femmes avec Swift, le 24 juillet à Paris. Finalement, la journée n’aura pas été si mauvaise que cela pour Sandrine Bideau.

Pas de podium pour Coralie Demay

La sociétaire de St-Michel-Auber 93, Coralie Demay a pris la cinquième place, ce jeudi sur le contre-la-montre disputé à Cholet (Maine-et-Loire), à l’occasion des Championnats de France de cyclisme sur route. Sur cette épreuve, la victoire est revenue à Audrey Cordon-Ragot.

Cinquième en 2020, quatrième en 2021, Coralie Demay espérait monter sur le podium du contre-la-montre des Championnats de France. La sociétaire de St-Michel-Auber 93 n’a finalement pris que la cinquième place , ce jeudi à Cholet (Maine-et-Loire).

« Mon objectif était le podium. J’étais venue pour ça. Mon sentiment est mitigé. Le staff est content du temps, mais je n’ai pas terminé le chrono complètement morte. C’est frustrant. Sur les parties roulantes, je n’étais pas à bloc, mais je ne pouvais pas en faire plus », a-t-elle réagi à nos confrères de DirectVélo.

Lire Aussi : Le Classement

Sur cet exercice en solitaire long de 25,3 km, la Morbihannaise, âgée de 29 ans, savait que ce serait difficile de rivaliser avec les meilleures sur ce chrono. Même si Demay semblait avoir de bonnes jambes, il lui en a manqué un peu pour jouer devant. « J’ai un petit gabarit, ce n’est pas un profil fait pour moi. Il me manque certainement des watts sur les parties roulantes à la fin. Je me suis sentie évidemment plus à l’aise sur les bosses. Je suis partie à haute allure pour profiter de la première partie qui me convenait. Ensuite, je n’ai pas géré. Je tenais à partir vite en prenant le risque de m’écrouler. Je voulais en mettre plus, mais je n’y arrivais pas. C’est allé tellement vite, tout s’est enchaîné », précise-t-elle.

Devant, la Bretonne Audrey Cordon-Ragot a mis tout le monde d’accord pour décrocher un sixième titre national dans cette discipline devant Juliette Labous été Cédrine Kerbaol. De son côté, Coralie Demay finit à une cinquantaine de secondes de la lauréate du jour.

À noter que Perrine Clauzel, qui évolue elle aussi au sein de St-Michel-Auber 93, termine 17e. Rendez-vous ce samedi sur la course en ligne pour aller chercher ce maillot bleu-blanc-rouge tant convoité à un mois du départ du Tour de France femmes avec Zwift.