Programmée traditionnellement en début d’année, la présentation des équipes de St-Michel-Auber 93 a été reportée en raison de la crise sanitaire. Cette soirée a finalement eu lieu ce mercredi 20 avril à l’Embarcadère d’Aubervilliers. L’occasion était alors toute trouvée pour mettre à l’honneur sa section féminine qui vient de décrocher son invitation pour participer à la première édition du Tour de France femmes avec Zwift (24 au 31 juillet).
D’habitude, la présentation des effectifs de St-Michel-Auber 93 avait toujours lieu en janvier. Cette année, en raison de la crise sanitaire mondiale, cet événement a été reporté. C’est la raison pour laquelle on se retrouve ce mercredi 20 avril à l’Embarcadère d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) pour mettre à l’honneur section féminine, dirigée par Charlotte Bravard.
Depuis plus d’une décennie, la formation francilienne s’est engagée en faveur du cyclisme féminin et leur permettre aujourd’hui d’être professionnelle. « C’est le fruit d’un travail parfois ingrat et; qui ne se voit pas, parfois dans l’ombre pour préparer les courses et être au rendez-vous des grands événements. Grâce à votre engagement, et au soutien de vos nombreux partenaires, nous avons eu le bonheur d’apprendre que St-Michel-Auber 93 participera à la première édition du Tour de France femmes avec Zwift », s’enthousiasme la maire d’Aubervilliers, Karine Franclet.
Du 24 au 31 juillet, six filles de St-Michel-Auber 93 auront la chance de faire partie de ce moment d’histoire pour le cyclisme féminin. Elles s’y voient déjà pour certaines.
« On a une opportunité unique de pouvoir participer à cette première édition du Tour de France femmes. J’espère pouvoir briller sur les premières étapes même s’il faudra rester très réaliste. Bien évidemment, avec l’équipe, on va tenter de tirer notre épingle du jeu mais surtout de montrer le maillot sur ce Tour », se réjouit Élodie Le Bail.
Se rapprocher du niveau World Tour
Même si l’équipe St-Michel-Auber 93 ne fera pas partie des favorites, elle ne viendra pas sur ce grand rendez-vous international pour faire de la figuration. « Certes, on va évoluer avec des formations World Tour mais on se doit d’avoir de vrais objectifs pour performer sur cette épreuve. Sur les sprints massifs, on aura une belle carte à jouer avec Élodie Le Bail. Sur la suite du parcours, on tentera de mettre des filles à l’avant. Et cela pourrait nous sourire », précise sa directrice sprotive, Charlotte Bravard .
Pour l’instant, la formation francilienne, qui vient tout juste de passer en Continental Pro, est encore loin du niveau des équipes évoluant en World Tour mais mais travaille dur pour s’’en rapprocher. Les protégées de Charlotte Bravard pourront se jauger sur des courses à étapes avant d’arriver sur le Tour. Rendez-vous ce 24 juillet prochain face à la Tour Eiffel pour à nouveau faire rêver de nombreuses jeunes filles…
Retardée dès le premier secteur pavé en raison d’une grosse chute, Perrine Clauzel aura tout tenté, avec ses coéquipières de St-Michel-Auber 93, pour essayer de réintégrer le peloton des favorites ! Un effort en vain ! Pour la spécialiste du cyclo-cross et du VTT, l’essentiel était ailleurs puisqu’elle a bouclé son premier Paris-Roubaix sans chute ni crevaison et dans les temps ! Retour sur une journée inoubliable dans l’Enfer du Nord pour Perrine Clauzel.
Ce samedi 16 avril restera à jamais graver dans sa mémoire. Pour sa deuxième course professionnelle sur la route, Perrine Clauzel a eu le bonheur de participer à cette deuxième édition du Paris-Roubaix femmes. Maintenant, la jeune femme, âgée de 28 ans, peut se targuer d’avoir vaincu les pavés de l’Enfer du Nord. Arrivée 67e, à plus de neuf minutes de la lauréate du jour, l’Italienne Elisa Longo Borghii, l’essentiel était ailleurs pour Perrine Clauzel.
« Peu importe ma place, je retiens juste que j’ai terminé Paris-Roubaix dans les temps et que je suis classée. Je suis assez contente d’avoir réussi à m’accrocher dans ce qui restait du peloton principal. À un moment, j’ai eu peur de craquer physiquement mais je me suis fait violence pour le boucler avec mes coéquipières. C’est une immense fierté pour moi », nous raconte-t-elle.
Quelques heures plus tôt à Demain, les filles de St-Michel-Auber 93 s’élançaient pour 125 kilomètres, dont 29,2 de secteurs pavés. Avant d’affronter la première difficulté située à Hornaing, le peloton féminin devait effectuer quatre tours de circuit. Un moment un peu difficile à vivre pour Perrine Clauzel.
« Forcément, je n’étais pas super à l’aise sur ce début de course sur l’asphalte. Je suis venue sur la route pour progresser dans ce domaine. Malheureusement, à chaque relance, je me retrouvais au fond du peloton. J’attendais avec impatience l’entrée sur les pavés », rappelle-t-elle.
Piégée dès le premier secteur pavé
À l’approche du premier secteur pavé, Perrine a été retardée en raison d’une grosse chute. Le mal était fait car la sociétaire de St-Michel-Auber 93 se retrouvait dans un second peloton avec l’ensemble de ses coéquipières. Derrière, elles vont tout tenter pour rentrer. Finalement, elles n’arriveront jamais à réintégrer le peloton des favorites.
« C’est rageant car on avait le premier peloton en ligne de mire. Malheureusement, les filles qui étaient présentes avec nous dans ce groupe ne voulaient prendre la course à leur compte pour revenir sur la tête de course. Elles nous expliquaient qu’elles avaient leurs coéquipières devant et que ce n’était pas à elles de rouler. Je ne comprends pas trop cette stratégie car Paris-Roubaix reste une course hors du commun avec autant de rebondissement », s’étonne-t-elle.
Contrat rempli pour Perrine Clauzel
Car on est jamais à l’abri d’une chute ou d’une crevaison dans l’Enfer du Nord. « J’ai eu de la chance de ne pas crever, ni de tomber. Je n’ai pas tapé une seule fois un caillou. Je pense que mon expérience du cyclo-cross et du VTT aura été déterminante pour aller jusqu’au bout », précise-t-elle.
Contrat rempli pour Perrine Clauzel. À l’arrivée sur le vélodrome de Roubaix, elle peut être satisfaite de sa journée. « C’était incroyable ! Il y avait du monde sur la route pour nous encourager. J’ai eu des frissons tout au long de cette épreuve. En plus, je ne m’attendais pas à être sélectionnée sur ce Paris-Roubaix. St-Michel-Auber 93 m’a fait confiance sur cette compétition. Je ne pense pas avoir démérité sur ce parcours. Même si ce n’est pas le sentiment général de mon équipe, moi, je suis fière de ma course », conclut Perrine Clauzel.
A moins de cent jours du grand départ du Tour de France Femmes avec Zwift depuis le pied de la tour Eiffel, la Fédération française de cyclisme et le groupe FDJ s’associent pour lancer la première édition de la Coupe de France élite femme FDJ. Espérons que cette nouvelle épreuve ne viendra pas faire de l’ombre à la Coupe de France pour les équipes tricolores évoluant en National 1 et 2. En attendant de voir, rendez-vous ce dimanche sur le Grand Prix de Chambéry pour découvrir ce nouveau format.
« À mon époque, je devais faire quatre heures de voiture pour participer à une course féminine. Le plus souvent du temps, je devais courir avec les garçons car il n’y en avait pas », se rappelle la directrice du Tour de France femmes avec Zwift, Marion Rousse. Un temps bien révolu puisqu’aujourd’hui, il existe de plus en plus des épreuves pour les filles.
Parmi elles, une nouvelle compétition va voir le jour. Ce lundi 11 avril, la Fédération française de cyclisme, avec FDJ, a annoncé le lancement de la Coupe de France élite femmes.Cette épreuve sera composée de huit manches qui se dérouleront chacune sur une journée. Une bonne nouvelle pour le développement du cyclisme féminin.
Cette nouvelle compétition sera réservée aux formations inscrites à l’Union cycliste internationales (UCI) qu’elles soient françaises ou étrangères. Par ailleurs, les N1 tricolores seront invitées sur ces courses. Pourtant, une Coupe de France ouverte uniquement aux évoluant en et 2 existe déjà. On s’y perd un peu.
« Moi-même, j’étais un peu perdue lorsque j’ai lu cette annonce car je me dit que cela existait déjà.On est d’accord là-dessus, précise-t-elle. Vous savez, les premières années sont toujours difficiles à gérer. Il va falloir un peu de temps pour que l’on trouve des solutions pour que l’on aille tous dans le même sens pour faire évoluer le cyclisme féminin. »
Trouver des passerelles entre les deux compétitions nationales femmes
L’idée serait peut-être de réussir à trouver des passerelles entre ces deux compétitions. Cela permettrait aux jeunes filles, qui arrivent dans le monde du cyclisme, de gravir doucement mais sûrement les échelons jusqu’au plus haut niveau.
Car c’est en travaillant main dans la main, et non l’un contre l’autre, que l’on pourra réduire l’écart de niveau entre les équipes de National 1 et 2 français et celles qui évoluent en World Tour.
Peut-être que cette Coupe de France élite femmes, qui débute ce dimanche à Chambéry, pourra y parvenir. C’est l’avenir qui nous le dira…
Les huit manches au programme :
17/04 – Grand Prix Féminin de Chambéry (1.1)
13/05 – La Classique Morbihan (1.1) 14/05 – Grand Prix du Morbihan Femmes (1.1)
13/08 – La Périgord Ladies (1.2)
14/08 – La Picto-Charentaise (1.2) 25/08 – Kreiz Breizh Elites Féminin (1.1) 11/09 – La Choralis Fourmies Féminine (1.2) 18/09 – Grand Prix International d’Isbergues-Pas de Calais Féminin (1.2)
À l’occasion de la deuxième édition du Paris-Roubaix femmes avec Zwift, qui se tiendra ce samedi sous un temps sec, Perrine Clauzel va se frotter à l’Enfer du Nord. Au terme des 124,7 kilomètres à parcourir, dont 29,2, de secteurs pavés, la spécialiste du cyclo-cross et du VTT, qui vient de rejoindre les rangs de St-Michel-Auber 93, espère bien terminer cette course mythique sur le Vélodrome de Roubaix.
Arrivée à l’automne dernier au sein de St-Michel-Auber 93, Perrine Clauzel prend petit à petit ses marques avec sa nouvelle équipe. « C’est tout nouveau pour moi d’être professionnelle sur la route et de disputer des courses avec les meilleures cyclistes de la planète », nous explique-t-elle.
Ce samedi, aux côtés de ses coéquipières de ST-Michel-Auber 93,a jeune femme, âgée de 28 ans, prendra part à son premier Paris-Roubaix. « C’est une immense fierté pour moi d’être présente sur cette course mythique », s’enthousiasme Perrine Clauzel.
Pour performer sur la Reine des classiques, l’équipe francilienne évoluant en Continental Pro n’a rien laissé au hasard.Il y a un mois, les filles de St-Michel-Auber 93 ont été reconnaître le parcours exigeant de cette deuxième édition.
« J’ai trouvé les premiers secteurs pavés très cassant et très irréguliers. Ensuite, on a des passages plus roulant mais il faudra faire avec la poussière. Je ne sais pas si c’est mieux que la boue. À la fin, . Et les quelques derniers à l’approche du Carrefour de l’Arbre resteront éprouvant à franchir. Bien évidemment, on s’attend à vivre une course difficile », reconnaît-elle.
Rendez-vous à Roubaix
Pour la spécialiste du cyclo-cross et du VTT, les pavés ne lui font pas peur car elle est très à l’aise sur son vélo pour franchir les pavés ou rouler sur les bas côtés de la chaussée. Sa plus grande crainte concerne son état de forme. Sur cette épreuve, longue de 124,7 kilomètres, cette dernière, qui disputera seulement sa deuxième course de l’année sous ses nouvelles couleurs. pourrait éprouver quelques difficultés à suivre le rythme infernal des prétendantes à la victoire finale à Roubaix.
L’essentiel sera ailleurs pour Perrine Clauzel et les filles de St-Michel-Auber 93. « On est présentes sur cette épreuve pour acquérir de l’expérience au plus haut niveau. Bien évidemment, on n’est pas à l’abri d’une crevaison ou d’une chute. Cela reste tout de même l’Enfer du Nord. On va essayer de bien se positionner au sein du peloton pour franchir les secteurs pavés dans les meilleures conditions. Car on est toutes dans l’esprit de terminer cette course sur le Vélodrome de Roubaix », espère-t–elle. Le rendez-vous est donc pris…
À l’occasion de la deuxième manche de la Coupe de France National 2, Laura Guégan termine au pied du podium, ce samedi 9 avril sur le Grand Prix Chardonnay (Saône-et-Loire). La victoire est revenue à Chloé Schoenenberger. Prochain rendez-vous, le 1er mai sur le Chrono 47.
Laura Guégan tourne autour d’une première victoire en Coupe de France. Après sa onzième place décrochée sur les Boucles Guégonnaises, le 26 mars dernier lors de la manche inaugural du calendrier national en deuxième division, la sociétaire du Sprinteur club féminin (SCF) a échoué au pied du podium sur le Grand Prix Chardonnay.
Ce samedi 9 a avril au matin, sur un circuit exigeant de 7,8 kilomètres à parcourir à 11 reprises, Laura Guégan aurait dû abandonner dès les premiers tours en raison d’un problème mécanique. Heureusement pour elle, son mulet lui a permis de rester en course. Mais dans l’emballage final, Laura n’aura rien pu faire face à Chloé Schoenenberger qui s’impose au sprint.
Au vu des événements de course, Laura Guégan peut se satisfaire de cette belle quatrième place. Grâce à ce bon résultat, le Sprinteur club féminin pointe à la sixième place au classement général en National 2. Prochain rendez-vous, le 1er mai sur le Chrono 47.
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