Euro : La patronne, c’est Romane Dicko

Romane Dicko a décroché un nouveau titre européen en plus de 78kg, ce dimanche à l’occasion de la dernière journée des Championnats d’Europe de judo à Sofia en Bulgarie. C’est sa troisième couronne continentale dans cette catégorie. Maintenant, la médaillée de bronze des Jeux olympiques de Tokyo espère enfin glaner une première breloque aux championnats du monde en octobre prochain en Ouzbékistan.

À 22 ans, Romane Dicko décroche une troisième couronne continentale, ce dimanche à l’occasion des Championnats d’Europe de judo à Sofia en Bulgarie. En finale des plus de 78kg, la licenciée du Paris Saint-Germain s’impose avec la manière face à l’Israélienne Raz Hershko et offre une troisième médaille d’or au clan tricolore dans cet Euro.

Ce dimanche, la médaillée de bronze des Jeux olympiques de Tokyo était attendue au tournant. Et elle a failli passer à la trappe dès son entrée en lice dans ce tournoi. Une petite frayeur qui aura eu pour effet de la réveiller dans cette compétition.

Derrière, elle n’aura laissé aucune chance à ses adversaires. L’étudiante en mathématiques à la Sorbonne file tout droit vers un nouveau titre européen et on ne voit pas qui pourrait l’arrêter sur son chemin. Même la numéro 3 mondiale n’a rien pu faire en finale face à la maîtrise de Dicko.

Reine incontestée sur la scène européenne, Romane doit encore conquérir le monde. Elle pourra le faire à l’occasion des championnats du monde qui auront lieu du 2 au 9 octobre en Ouzbékistan et aller chercher la seule médaille qui manque à son palmarès…

LDC : Pas de finale pour le PSG


Comme l’an passé, le Paris Saint-Germain ne verra pas la finale de la Ligue des Champions. Battues à l’aller (3-2), les partenaires de Marie-Antoinette Katoto se sont inclinées à nouveau face à l’Olympique Lyonnais au Parc des Princes (1-2), ce samedi soir en demi-finales retour de la coupe aux grandes oreilles.

Les années se suivent et se ressemblent pour le Paris Saint-Germain. L’an dernier, le PSG avait été éliminé par le FC Barcelone en demi-finales de la Ligue des champions. Cette année, c’est l’Olympique Lyonnais qui prive le club de la capitale d’une troisième finale sur la scène européenne. Après leur défaite à Lyon (3-2), les Parisiennes se sont à nouveau inclinées contre l’OL au Parc des Princes (1-2).

Ce samedi, la soirée aurait pu être plus historique qu’elle ne l’a été pour le club de la capitale. Devant 43 254 spectateurs venus pour assister à cette rencontre entre le PSG et l’Olympique Lyonnais, les Parisiennes espéraient compteur sur leur soutien pour renverser les septuples championnes d’Europe.

« C’était magique de jouer ici aujourd’hui (samedi), même si on est déçues d’avoir perdu. Je suis fière de l’équipe parce qu’on a joué cette demi-finale, on apprend. c’était une atmosphère de folie et on a pris du plaisir sur le terrain. Forcément si on avait gagné, ça aurait été encore mieux », soulignait Sara Dabritz sur le site officiel du club de la capitale.

La victoire sinon rien

Plombée par les erreurs de sa gardienne tchèque Barbora Votikova au match aller, les joueuses de la capitale devaient absolument s’imposer au match retour pour se hisser en finale de la Ligue des champions. Malheureusement l’attaquante lyonnaise Ada Hegerberg climatise le Parc en ouvrant le score juste avant le premier quart d’heure (1-0, 14e). La tâche se complique pour le PSG. Pour ne pas arranger les choses, Votikova se blesse juste avant la pause et sera remplacée au retour des vestiaires.

Au même moment, le coach parisien Didier Ollé-Nicolle décide de lancer amona Bachmann. Un coaching payant puisque l’équipe parisienne domine les débats dans ce second acte. Fort logiquement, Marie-Antoinette Katoto redonne espoir à tout un peuple en égalisant à l’heure de jeu (1-1). Le PSG va même avoir une balle pour mener dans cette rencontre mais Sakina Karchaoui loupe son face à face avec l’ancienne gardienne du Paris Saint-Germain, Christiane Endler à moins d’un quart du terme de cette partie. Derrière Wendie Renard scelle le sort du club de la capitale (2-1, 83e).

Maintenant place à la finale de la Coupe de France

« C’était un match pas facile, il a fallu aller chercher un résultat du début à la fin, et on n’a pas forcément cette habitude-là mais on a essayé de pousser, on a réussi à marquer un but, on a été bien poussées par le public. Malheureusement on ne remporte pas ce match mais malgré tout, on repart la tête haute et on se dit qu’on doit continuer à travailler », précisait Grace Geyoro.

Continuer à bosser pour espérer décrocher un jour cette Ligue des Champions. En attendant ce moment, il ne faudrait pas oublier les objectifs de fin de saison pour le club de la capitale. Car le PSG peut aller chercher la Coupe de France, le 15 mai prochain face à Yzeure, et peut encore conserver son titre de championne de France. Le sprint final est alors lancé…

Euro : Premier titre européen pour Marie-Ève Gahié

Troisième en 2017 et 2020, Marie-Ève Gahié décroche son premier titre européen dans la catégorie des -70kg, ce samedi aux Championnats d’Europe de judo à Sofia en Bulgarie. Sa compatriote Margaux Pinot, licenciée à l’Étoile sportive de blanc-Mesnil, prend une très belle médaille de bronze. C’est la seconde breloque pour le club du PSG dans cette compétition.

Marie-Ève Gahié tournait autour depuis quelques temps. Après deux médailles de bronze en 2017 et 2020, la Parisienne, âgée de vingt-cinq ans, remporte, ce samedi aux Championnats d’Europe de judo à Sofia en Bulgarie, le titre continental en moins des 70kg pour la première fois de sa carrière, En finale, la judokate du Paris Saint-Germain s’est imposée face à la tenante du titre, la Néerlandaise Sanne Van Dijke.

Plus tôt dans la journée, Marie-Ève Gahié, championne du monde à Tokyo en 2019, a disposé de l’Italienne Irene Pedrotti pour son entrée en lice dans cette compétition. Puis, la Parisienne a dominé l’Ukrainienne Nataliia Chystiakova au tour suivant. En quarts de finale, Gahié a pris l’avantage sur sa compatriote Margaux Pinot. Cette dernière, licenciée à l’Étoile sportive du Blanc-Mesnil, trouve les ressources nécessaires pour aller chercher la médaille de bronze.

Derrière, Marie-Ève Gahié file tout droit en finale après son facile succès face à la Néerlandaise Hilde Jager grâce à un ippon. Il ne lui reste plus que l’obstacle Sanne Van Dijke, pour décrocher cette médaille d’or. Dans ce combat, la Française réussit à marquer la première dans cette finale. Un avantage qu’elle va garder jusqu’au bout…

Une 2e médaille pour le PSG judo à Sofia

«  Je voudrais dédier cette médaille à Nicolas (Chilard) qui s’est blessé (et donc forfait sur cet Euro), à Audrey Tcheuméo, à Astride (Gneto), à Mélanie Clément, à toutes les filles. Vous savez comme la sélection était compliquée. Cette médaille, c’est pour eux tous, parce qu’on est une vraie équipe. Elles méritaient d’être là, elles auraient pu être championnes d’Europe aussi. Voilà, les filles c’est aussi pour vous. Merci mon Dieu, c’était une journée vraiment difficile, je suis vraiment trop contente », a-t-elle déclaré à nos confrères de l’Équipe.

Marie-Ève Gahié offre ainsi une seconde breloque au club de la capitale après celle en argent décrochée par Amandine Buchard. La moisson n’est sans doute pas finie pour le PSG judo dans ces Championnats d’Europe à Sofia.

St-Michel-Auber 93 se voit déjà sur le Tour

Programmée traditionnellement en début d’année, la présentation des équipes de St-Michel-Auber 93 a été reportée en raison de la crise sanitaire. Cette soirée a finalement eu lieu ce mercredi 20 avril à l’Embarcadère d’Aubervilliers. L’occasion était alors toute trouvée pour  mettre à l’honneur sa section féminine qui vient de décrocher son invitation pour participer à la première édition du Tour de France femmes avec Zwift (24 au 31 juillet).

D’habitude, la présentation des effectifs de St-Michel-Auber 93 avait toujours lieu en janvier. Cette année, en raison de la crise sanitaire mondiale, cet événement a été reporté. C’est la raison pour laquelle on se retrouve ce mercredi 20 avril à l’Embarcadère d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) pour mettre à l’honneur section féminine, dirigée par Charlotte Bravard.

Depuis plus d’une décennie, la formation francilienne s’est engagée en faveur du cyclisme féminin et leur permettre aujourd’hui d’être professionnelle. « C’est le fruit d’un travail parfois ingrat et; qui ne se voit pas, parfois dans l’ombre pour préparer les courses et être au rendez-vous des grands événements. Grâce à votre engagement, et au soutien de vos nombreux partenaires, nous avons eu le bonheur d’apprendre que St-Michel-Auber 93 participera à la première édition du Tour de France femmes avec Zwift », s’enthousiasme la maire d’Aubervilliers, Karine Franclet.

Lire Aussi : Revivez le Live de la soirée de présentation de St-Michel-Auber 93

Du 24 au 31 juillet, six filles de St-Michel-Auber 93 auront la chance de faire partie de ce moment d’histoire pour le cyclisme féminin. Elles s’y voient déjà pour certaines.

« On a une opportunité unique de pouvoir participer à cette première édition du Tour de France femmes. J’espère pouvoir briller sur les premières étapes même s’il faudra rester très réaliste. Bien évidemment, avec l’équipe, on va tenter de tirer notre épingle du jeu mais surtout de montrer le maillot sur ce Tour », se réjouit Élodie Le Bail.

Se rapprocher du niveau World Tour

Même si l’équipe St-Michel-Auber 93 ne fera pas partie des favorites, elle ne viendra pas sur ce grand rendez-vous international pour faire de la figuration. « Certes, on va évoluer avec des formations World Tour mais on se doit d’avoir de vrais objectifs pour performer sur cette épreuve. Sur les sprints massifs, on aura une belle carte à jouer avec Élodie Le Bail. Sur la suite du parcours, on tentera de mettre des filles à l’avant. Et cela pourrait nous sourire », précise sa directrice sprotive, Charlotte Bravard .

Pour l’instant, la formation francilienne, qui vient tout juste de passer en Continental Pro, est encore loin du niveau des équipes évoluant en World Tour mais mais travaille dur pour s’’en rapprocher. Les protégées de Charlotte Bravard pourront se jauger sur des courses à étapes avant d’arriver sur le Tour. Rendez-vous ce 24 juillet prochain face à la Tour Eiffel pour à nouveau faire rêver de nombreuses jeunes filles…

Une journée inoubliable pour Perrine Clauzel dans l’Enfer du Nord

Retardée dès le premier secteur pavé en raison d’une grosse chute, Perrine Clauzel aura tout tenté, avec ses coéquipières de St-Michel-Auber 93, pour essayer de réintégrer le peloton des favorites ! Un effort en vain ! Pour la spécialiste du cyclo-cross et du VTT, l’essentiel était ailleurs puisqu’elle a bouclé son premier Paris-Roubaix sans chute ni crevaison et dans les temps ! Retour sur une journée inoubliable dans l’Enfer du Nord pour Perrine Clauzel.

Ce samedi 16 avril restera à jamais graver dans sa mémoire. Pour sa deuxième course professionnelle sur la route, Perrine Clauzel a eu le bonheur de participer à cette deuxième édition du Paris-Roubaix femmes. Maintenant, la jeune femme, âgée de 28 ans, peut se targuer d’avoir vaincu les pavés de l’Enfer du Nord. Arrivée 67e, à plus de neuf minutes de la lauréate du jour, l’Italienne Elisa Longo Borghii, l’essentiel était ailleurs pour Perrine Clauzel.

« Peu importe ma place, je retiens juste que j’ai terminé Paris-Roubaix dans les temps et que je suis classée. Je suis assez contente d’avoir réussi à m’accrocher dans ce qui restait du peloton principal. À un moment, j’ai eu peur de craquer physiquement mais je me suis fait violence pour le boucler avec mes coéquipières. C’est une immense fierté pour moi », nous raconte-t-elle.

Lire Aussi : Perrine Clauzel prête à dompter l’Enfer du Nord

Quelques heures plus tôt à Demain, les filles de St-Michel-Auber 93 s’élançaient pour 125 kilomètres, dont 29,2 de secteurs pavés. Avant d’affronter la première difficulté située à Hornaing, le peloton féminin devait effectuer quatre tours de circuit. Un moment un peu difficile à vivre pour Perrine Clauzel.

« Forcément, je n’étais pas super à l’aise sur ce début de course sur l’asphalte. Je suis venue sur la route pour progresser dans ce domaine. Malheureusement, à chaque relance, je me retrouvais au fond du peloton. J’attendais avec impatience l’entrée sur les pavés », rappelle-t-elle.

Piégée dès le premier secteur pavé

À l’approche du premier secteur pavé, Perrine a été retardée en raison d’une grosse chute. Le mal était fait car la sociétaire de St-Michel-Auber 93 se retrouvait dans un second peloton avec l’ensemble de ses coéquipières. Derrière, elles vont tout tenter pour rentrer. Finalement, elles n’arriveront jamais à réintégrer le peloton des favorites.

« C’est rageant car on avait le premier peloton en ligne de mire. Malheureusement, les filles qui étaient présentes avec nous dans ce groupe ne voulaient prendre la course à leur compte pour revenir sur la tête de course. Elles nous expliquaient qu’elles avaient leurs coéquipières devant et que ce n’était pas à elles de rouler. Je ne comprends pas trop cette stratégie car Paris-Roubaix reste une course hors du commun avec autant de rebondissement », s’étonne-t-elle.

Contrat rempli pour Perrine Clauzel

Car on est jamais à l’abri d’une chute ou d’une crevaison dans l’Enfer du Nord. « J’ai eu de la chance de ne pas crever, ni de tomber. Je n’ai pas tapé une seule fois un caillou. Je pense que mon expérience du cyclo-cross et du VTT aura été déterminante pour aller jusqu’au bout », précise-t-elle.

Contrat rempli pour Perrine Clauzel. À l’arrivée sur le vélodrome de Roubaix, elle peut être satisfaite de sa journée. « C’était incroyable ! Il y avait du monde sur la route pour nous encourager. J’ai eu des frissons tout au long de cette épreuve. En plus, je ne m’attendais pas à être sélectionnée sur ce Paris-Roubaix. St-Michel-Auber 93 m’a fait confiance sur cette compétition. Je ne pense pas avoir démérité sur ce parcours. Même si ce n’est pas le sentiment général de mon équipe, moi, je suis fière de ma course », conclut Perrine Clauzel.